Pour tous les passionnés de poésie

Merci à toi Aragorn
c'est dommage parce avec mon groupe on s'essaye à faire des poèmes improvisés sur musique improvisé hélas il n'y a aucun enregistrement et c'est ça qui est dommage car j'aurai bien aimé vous en faire écouter si vous le souhaitez bien sûr

Je pense que ce serais une expérience intéressante.

en attendant une expérience psychédéliquement poétique et musicale, voici un nouveau poème de mon cru


Il avait les yeux pleins de poussière
Et le coeur bien trop lourd de ces fers
Qui le retenaient à même le sol
Il ne voyait rien et resté immobile
Prit dans une agonie bien trop facile
Puisqu'il ne pouvait y échapper
Alors il laissait son esprit frivole
Aller plus loin que son coeur
Il volait au-delà de sa douleur
Loin dans le vent il planait
Il apprit tout ainsi puisqu'il
Allait comme un oiseau agile
Il vit l'amour, la haine
La colère bien vaine
Il vit les larmes de peur, de joies
Il en but chaque goutte pour savoir
Et connaître la totalité de l'histoire
Des tristesses et des instants d'émoi
Puis quand il eut tout vu
Tout apprit, tout connu
Il ne pouvait vivre ainsi
Dans vie solitaire, trop vide
Il était désormais avide
De se libérer, pour vivre enfin
Bien loin de son actuelle agonie
Il avait tant vu qu'il savait
Comment se libérer de son destin
Il avait vu des chaînes brisaient
Par des esclaves trop révoltaient
Il voulait connaître la révolte en lui
Enfin rassemblant toutes ses connaissances
Il prit son destin à deux mains avec aisance
Il le brisa en milles morceaux
Libéré de son terrible fardeau...

La fin de ce poète je vous la laisse, libre à vous de finir se poème

Très beau Skugenfolk, comme toujours

J'ose vous proposer une petite suite...

Il put enfin descendre parmi les siens
Pour vivre chaque chose par lui-même
Sentir en lui glisser le mal comme le bien
Choisir ses valeurs, établir ses barèmes
Errer pour quelque chose... souvent pour rien
Mais il voit que la vie est plus dure que son reflet
Il souffre et se demande s'il n'a pas eu tord
De quitter son perchoir pour côtoyer la mort
Et dans son cœur s'immisce pour ses chaines le regret
De la facilité, de sa lâcheté première il se lamente
Son courage qu'il croyait immense se fissure
Et souvent il regarde en arrière, là d'où il vient
Désireux d'y voir un appel, une augure
Voyage sans retour, dans un palais ou sous une tente
Il faudra vivre au mieux, longtemps ou très peu
Etrange vérité que de découvrir finalement
Que les hommes qui osent vivre pleinement
Montre plus de courage que les Dieux vaniteux

votre suite Aragorn est magnifique ! les vers coulent avec une belle fluidité ! on dit que la bière a du caractère, ici c'est votre poème qui son vers savoureux

C'est trs beau, le début de Skugenfolk comme la fin d'Aragorn !

merci Kamaria

La lanterne se meurt
Le décompte des heures
A sonné au crépuscule des rêves
Là où le monde noirci s'achève
Dans une ultime tentative de survie
Pour l'homme qui se perd dans l'obscurité
D'un cauchemar au sommet de la nuit
Il a perdu son nom et son identité
Maintenant il peut s'en aller

Les murs ont des mémoires
Ils ressassent souvent les histoires
Le vent emporte la poussière
Des pensées de l'homme qui s'oublie
Dans l'élan d'un profonde mélancolie
Qui prend son coeur et le serre
Comme un tissu mouillé par ses larmes
Sa vision est floue de chagrin
Il a oublié de penser à demain

Il oubliera les histoires emmurées
Il prendra les escaliers infinis
Qui le conduiront à l'aube d'une autre vie
Maintenant il part le coeur fatigué
On l'a trop jugé dans son passé
Il ne pouvait être lui même
Toujours changé de masque
Pour plaire à une société de problèmes
Il ne veut plus être un personnage flasque
Un personnage qui n'est pas lui
Alors il a décidé de changer de vie


L'habit ne fait pas le moine, au-delà des apparences, des comportements, des paroles : c'est là que nous sommes nous-même

J'aime beacoup l'association Skugenfolk-Aragorn !

Merci Aenor

c'est très joli, j'ai beaucoup aimée !

Merci Ewanae

Bonjour à tous ! Je me permet d'apporter ma modeste pierre à l'édifice
Un poème qui fait le pendant du post de dame Ewenae sur le médiéval enchanteur !

"Chassant l'arc à la main, dans la forêt pluvieuse
Mes yeux brouillés virent une chose curieuse
C'était le cadavre d'un loup mort depuis peu
Bête vile que l'on chasse tant que l'on peut
Mais mon cœur fut frappé par ces profonds yeux morts
Yeux d'un fier prédateur, rongés par le remord
Je m'agenouillai, près de cet aigle tombé
Caressant en tremblant ce puissant macchabée
Un corbeau affamé se posa sur mon loup
Déchirant de son bec la fourrure du cou
Et, d'un fol égard pour cette noble charogne
Je chassait de mon bras cet oiseau sans vergogne
Des immobiles, un rû de sang coulait
Là où un épieu de fer l'avait empalé
Et ces muscles tendus sur ces pattes griffues
Me rappelèrent les prairies où mon loup courut
La crinière au vent, dans des océans d'herbe
Ce n'était point le diable décrit par le Verbe.

A présent je sanglotte devant ce loup mort
Dans les forêts de France, en reste-t-il encore ?"

Bonne journée à tous !

Très Beau Poème Windjammer

J'aime beaucoup votre poème Windjammer

Merci à tous deux

Magnifique Windjammer !

Au fil des sons, le son file comme poussière au vent pour aller se faire ouïr dans d'autres contrées, pour répandre sa chaleureuse douceur auprès des coeurs, il tisse un long vêtement de coton pour offrir protection est réconfort, tel est le son qui tisse les fils du royaume musical

improvisation fantaisiste

Spéciale dédicace au mélomane du vers remplie d'eau car bientôt l'aire des verseaux approche et ce serait très beau de voir un vers sot remplie d'eau devenir un verseau nageant dans un verre ou un sot tel un vers qui s'envoie en l'air dans l'ère du verseau

Fantaisie improvisée numéro 2 heure du matin (ou la querelle du verre et du thé vert)

Le thé vert dans une théière qui est à l'envers et le verre pas à l'endroit, qui a le droit de railler, de dérailler des railleries sur la théière car maintenant c'est à la petite cuillère que l'on va devoir boire ce thé vert alors le verre, qui est à l'envers (lui aussi), qui n'est pas à l'endroit, qui a le droit, qui a tout les droits au final ! Raille encore la théière à l'envers mais il n'a pas comprit que n'étant pas à l'endroit lui aussi mais à l'envers, qu'il a plutôt le droit de se taire !

J'adore ! Que d'inspiration a deux heures du mat'

Et je ne regarderais plus jamais mon thé de la même façon !

Ahah Excellent, oui quelle inspiration ! Vous m'étonnerez toujours Skugenfolk !

merci les amis d'ailleurs j'ai deux autres improvisations que j'ai eu en cours d'accompagnement et création de chanson aujourd'hui

Les chants sont un filage de sons donnant des chansons qui sonnent (peut-être la première phrase d'une future chanson )

Les notes dénotent des accords pas forcément d'accord, qui se désaccordent alors les notes remettent de l'ordre dans ses accords pas toujours d'accord (peut-être une suite la aussi )

Ohhh extra !

merci demoiselle Kamaria

épatant c'est pas tant que les pâtes épatent par leur goût quand on les mange mais que les pâtes en épatant épatent plus que des patates qui veulent épater à leur tour
(il n'y a pas forcément de cohérence à chercher dans cette phrase qui est seulement bâtie sur les syllabes du mot "épatant")

Improvisations, mots qui dansent
J'étais au loin, en pleine errance
belles âmes, poèmes mélancoliques
quel apaisement de retrouver ce topic...

petite strophe magnifique Messire

La tristesse :
Je sens qu’elle revient à grand pas.
Sans même cri égard elle vient faire des dégâts.
Elle m’entraine sur le chemin de l’autodestruction pour ne jamais en revenir.
Elle veut nous faire sentit la souffrance et périr.

Par sa faute, j’ai bien trop souffert. Par sa faute, je me suis arraché la chair. Par sa faute, j’ai des cicatrices vulgaires.
Elle ne m’a jamais quitté mais juste absenté.
Même si elle hante mes pensées.

Elle arrive à faire surgir que des sentiments négatifs.
Des sentiments abusifs, ou tu as envie de sortir le canif.
Jusqu’à ce que tu réalises qu’il est trop tard.
Il ni a plus d’échappatoire…


voilà un poème que j'ai écrit il y a quelque mois. Je sais qu'il est un peu glauque mais c'est se qui m'inspire.

Aurore, j'aime bien vôtre poème noir. Le désespoir le plus terrible y est palpable (j'espère que c'est totalement imaginé). Me permettez-vous toutefois de le reprendre en corrigeant quelques petites imperfections qui gâchent le plaisir. Ne voyez là qu'un service car, en aucun cas je ne veux jouer les être supérieurs ou les professeurs...

oui bien sur avec plaisir, faite

La tristesse
Je sens qu'elle revient à grands pas
Sans même crier gare, elle vient faire des dégâts
Elle m'entraine sur le chemin de l'autodestruction pour ne jamais en revenir
Elle veut nous faire sentir la souffrance et périr

Par sa faute, j'ai bien trop souffert
Par sa faute, je me suis arraché la chair
Par sa faute, j'ai des cicatrices vulgaires
Elle ne m'a jamais quittée mais c'est juste absentée
Toujours, elle hante mes pensées

Elle n'arrive à faire surgir que des choses négatives
Des sentiments abusifs, qui donnent envie de sortir le canif
Alors, tu réalises qu'il est trop tard
Il n'y a plus d'échappatoire...

Vous voyez, je n'ai pas changé grand-chose. Et par dessus tout, j'ai respecté vôtre vision des choses. C'est un poème si personnel, si profond qu'en aucun cas, je me serais permis de le dénaturer.

whaou sa change, j'aime mieux comme ça

J’ai passé des moments forts agréables à parcourir vos poèmes remplis de sentiments très forts ! Merci à tous pour vos partages de poésie.

Plus les jours passent plus j’ai se sentiment que mon cœur t’appartient.
C’est venu tellement vite , j’ai l’impression que mon cœur est trop grand pour ma poitrine comme si il ne m’appartenait plus, comme si il t’appartenait.
Oui je sais que je suis folle mais si tu le veux, je te demanderais rien , juste savoir que tu m’aimes en retour.


voilà un autre poème.....

Plus les jours passent et plus j'ai le sentiment que mon cœur t'appartient
C'est venu tellement vite, mon cœur semble trop grand pour ma poitrine
Comme s'il m'abandonnait pour t'obéir
Peut-être suis-je folle mais si tu le veux je ne te demanderai rien
Juste savoir que tu m'aimes en retour...

Aurore, votre poème sur la tristesse est poignant! Continuez à écrire, exprimer ce que l'on ressent est un bon exutoire...

Aurore, vos deux poèmes sont magnifiques, surtout celui sur la tristesse...

La jeune paysanne


Il y avait la terre, la chaumière, le cantou et puis toi
Tes journées étaient sombres de boue maculant ton doux visage
Tes mains trop sèches pour une jeune fille et ton corps affaiblis par le labeur
Tu respirais avec peine, tu avais mal mais ton esprit était déjà loin, ailleurs
Il voguait déjà sur les terres d'un autre seigneur, un autre paysage
Dévoilait sa beauté intérieur et tu te sentais pour une fois
Revivre loin de ta miséricordieuse existence
Tu quittais la ferme et voyageais dans l'errance
L'innoncence de croire qu'une autre vie est possible
Mais les guerres, les impôts et toutes ces souffrances
Te rappelaient à ton triste sort où l'adolescence
N'a point de place, où le temps trépasse trop lentement
Où ta vie est une souffrance de chaque instant
Tout les jours tu fais et refais surface dans l'obscurité
Tu vas traire les vaches et récupérer le lait
Mais les sots sont lourds et affaiblis tu tombes dans la boue
Ton père voyant que tu as gaspillé ses sous, te mets à genoux
Et te frappe jusqu'à que le sang apparaisse sur un coin de lèvre
Tu aimerais être ce lièvre libre qui s'échappe au loin
Tu rêves d'une telle fin, une réincarnation mais en vain
Un jour ton père se rendra compte que ce n'était pas une vie pour toi
Et trop tard hélas, il te pleurera quand il verra que trop affaiblis, tu mourras
Alors, et seulement alors, tu vogueras sur d'autres terres
Tu connaîtras sûrement d'autres misères mais ton esprit libre désormais
Tu pourras aller là où il te plaît


(bon c'est pas tout mais il faut que j'y aille, bonne journée à tous )

C'est bien triste, tout ça...

Et assez différence de vôtre travail habituel.

peut-être bien que la tristesse me gagne en ce moment ami Aragorn

en voici un autre


Cauchemar éveillé à l'aube inexistante d'un rêve
Qui sommes nous ?
Nous qui avons l'esprit fou et qui nous balançons au bord du rien
Nos valises sont vides et nous errons comme des faucheuses
La quête de notre sort présent n'est plus à envier
Nous sommes les solitaires au coeur déchiré
Ah ! Infâme incertitude qui balise notre vie !
Tu nous inspires mais nous détruis !
Le jongleur des notes sur une partition
N'a pas besoin d'une telle attention
Nous avançons masqué et cela nous tue !
La quête du coeur perdu est bien vaine
Si il y a quelques souveraines d'amour
Qu'elles nous rattrapent au sommet de la tour
Ou alors notre triste vie bien vilaine
Continuera sur les talons d'un coeur déchu

Superbe. Quel plaisir...

Que de tristesse en ce jour finissant
Que d'inutilité en mes gestes
Que de futilité en ce que je croyais important
Que du néant en ce qui reste...

J'ai cru, espéré sur ma route
J'ai lutté et bravé les tempêtes
Mais mon esprit s'use dans le doute
Poursuivre, mener une autre quête
Pour quelle déception infâme?

Même le ciel bleu est noir désormais
Même les étoiles hésitent à briller
Tant croule sous le poids mon âme
Cela n'a pas de nom, ni chagrin ni regret
Juste comme la fin de mes pas
Juste égaré...

Nulle carte pour un nouveau chemin
Nulle main dans la mienne
Juste l'errance sombre d'un mauvais destin
Juste la misère humaine...

A tout jamais...

J'ai nommé ce texte l'immortel. En fait, je ne sais pas trop pourquoi...

magnifique Aragorn ! tout en finesse et subtilité ! en tout cas si tu as quelques soucis et que celà te pèsent sur le coeur, n'hésites pas à m'en parler si tu le veux, j'aime aider les autres, on a tous besoin d'aide

amitié

Skugenfolk

Merci ami mais rassure-toi, ce texte n'est pas représentatif de mon état d'esprit. Ce n'est qu'une vague parmi d'autres...

Dans la soirée d'étoiles filantes
Où les parfums envahissent l'air
Je me sens léger et me perds
Dans le labyrinthe d'une peinture éclatante
De beauté, de rêves qui restent à vivre
Et je peind des toiles filantes aux couleurs irréelles
Je me laisse partir au gré des oiseaux qui dans le ciel
Voyagent vers d'autres paradis qui enivrent
Le rêveur d'une utopie à accomplir
A nouveau l'idéal revit, il respire
Un nouveau monde, un nouvel espoir
Comme si on filait les toiles d'une autre manière
On se laisse, planer dans les airs et on espère
C'est un bal en soir qui réveil des sensations nouvelles
C'est une balançoire qui nous propulse et on se laisse pousser des ailes

Très beau, comme d'habitude. Vous êtes un réel artiste des mots.

Connaissez-vous ce site: http://www.revedefantasy.org/. On y parle d'héroïc-fantasy et d'anticipation mais aussi de poésie.

Super poème noble homme de la forêt.

Merci les amis
non Aragorn, je ne connais pas ce site mais j'irai y jeter un coup d'oeil


Voici la chanson que je compte proposer en cours d'harmonie clavier à la fac


L'Etoile


L'étoile qui éclaire un pan de mur chez moi
M'emmène vers le ciel où les toiles dansent
Dans des paysages magnifiques
C'est un instant de paradis
Loin des pas raidis du monde
Si elle pouvait revenir me voir
Toutes les nuits au bal en soir
Où l'on danse comme étant en transe
Alors je souhaiterai ne jamais me réveiller, je pense
Je panse cette coupure à mon coeur
Cela fait déjà bien des heures
Que je regardes les toiles de ton visage enchanté
Et c'est en chantant que je peux tenter d'accepter
Je plane aux balançoires
J'espère toucher les étoiles
Pour te retrouver sur cette toile illuminée
Mais je sais très bien que je ne fais que rêver
Ce bal en soir est bien banal
Il bat mal la mesure
On ne mesure pas les toiles
Le paysage est infini
Tout reste à faire, rien n'est fini

encore des mots qui dansent . Vôtre esprit est un feu-follet.

hihi merci Aragorn