Pour tous les passionnés de poésie

un petit retour sur le forum pour vous faire partager un poème

La Déclaration...

Je vous écris ce billet
Que vous lirez si il vous plaît
Des paroles d'ivrogne
Des mots qui se cognent
Qui se bousculent
Avant le second battement de la pendule
Langage frivole aux mots insensés
Se frayant un chemin entre les lignes
Vocabulaire disparâte mais sachez
Que tout ceci trépigne,
Dans cette déclaration sans nom,
De vous dire ce que les lois humaines
Nous font ressentir
A chaque battement de pendule
Un battement du coeur
Et quand bien même si je fabule
Vous resterez une fleur
Entends-tu le carillon du bonheur ?
Il rythme l'écriture de ce billet
Laisse-le donc rythmer ton coeur
Dans la bulle d'un rêve éveillé
Laisse aller ! Laisse faire !
Cette déclaration sera pour toi
Laisse brûler les inquiétudes aux Enfers !
Cette déclaration aura raison d'elles, tu verras.

Dans la lignée. Toujours un plaisir...

voici un début de chanson dont la musique sera dans l'esprit de Tim Burton


La petite vendeuse d'allumettes


Mordue par le froid glacial
Elle a le visage pâle
D'une de ces nuits d'hiver
Adossée à ce frigide réverbère

Apothéose imminente d'un souffle de la mort
Qui vient faire frissonner l'intégralité de son corps
Ses larmes de douleurs sont gelées sous ses yeux
Son coeur est froid et rêve de la chaleur d'un bon feu

Les passants n'ont pas de pitié
Ce sont eux qui sont pauvres à ne pas écouter
La tristesse d'une enfant perdue dans la mort de l'hiver
N'ayant que quelques allumettes pour survivre à cet Enfer

Vôtre mécanique des mots est un art véritable. A chaque fois, le ressenti tragique ou léger est une évidence. C'est talentueux. Ne perdez pas cette veine...

merci Aragorn

Le temps d'une prière

Le temps languissant dans le brouillard d'un soir
Terre déchirée d'un silence de désespoir
Aptitude à se tuer dans l'indifférence
Pauvre monde qui a condamné l'innocence
Triste peuple qui a les plein pouvoirs
Mais qui ne se permet pas de voir

Le temps a mauvaise mine sous l'obscurité éclairée
D'une chandelle de prières dans une église sans religion
Désormais même les guerres ont perdues leurs noms
Dans ce tourbillon d'infortune d'un monde délaissé

Quand est-ce que l'amour et la paix reviendront nous illuminer
De leur chaleur rivalisant avec le soleil ?
Quand retrouverons-nous le sens de la vie et ses merveilles ?
Avons-nous oublié qui nous sommes pour ne plus rêver ?

Le temps a perdu ses feuilles à cause de l'Humanité
Un soupçon de bonheur doit nous toucher !
Désormais le monde s'effondre sous nos pieds
L'éveil n'en sera que plus douloureux pour nous
Pauvres fous qui avons cru êtres des dieux
Pour exploiter nos propres vies !

La chaleur épaisse d'un mois de joint
Qui se consume par notre addiction à tout vouloir prend fin
Car maintenant le temps a faim
Il reprend son compte à rebours
Il est l'heure, le décompte des jours
A commençait !

Libellule d'un rêve
Viens à nous dans ce clair de lune agonisant
Si seulement nous pouvons voler à tes côtés
Oserons-nous de le demander ?
Revoir un monde harmonisé, unifié, plein d'humanité
Un monde où la paix pourra régner entre tous et pour tous !

Quand est-ce que l'amour et la paix reviendront nous illuminer
De leur chaleur rivalisant avec le soleil ?
Quand retrouverons-nous le sens de la vie et ses merveilles ?
Avons-nous oublié qui nous sommes pour ne plus rêver ?

Wagon bleu aux coussins blancs
Planant sur la route des nuages
Petit train multicouleurs
Au-dessus d'un océan bleu tendre
Et les étoiles aux multiples de cœurs
Dans une allée de bienvenue au paradis d'un rêve
Descendant sur des marches en coton
Un jardin de fleurs toutes parfumées
Acclamant de joie les nouveaux arrivants
En poussant des cris de bonheur retentissant
C'est là-bas que nous renaîtrons après un long sommeil

Du beau travail. Le deuxième est une petite merveille toute ciselée par un orfèvre patient et joueur...

merci Ami

Un jour, un homme heureux rencontre un homme triste, qui ne vit pas assez et manque de vivre bien des choses dont la plus importante...




Ah ! Mais voyons Candide du bonheur !
Te plairait-il de me donner un peu de ton cœur
Pour qu'enfin je connaisse l'ivresse sans douleur ?
Que dis-tu ? Il faut que je sois sot à mon tour ?!
Que je vive la vie comme une poésie
Sortie fraîchement des lèvres d'un poète
Et que mon cœur s’emballe et soit en fête ?!
Oh frais gai-luron ! Tu as raison ! Oui !
Et ainsi pourrais-je goûter aux joies de l'amour ?!
Vraiment ?! Il n'y a pas de plus belle ivresse
Que de ce savoir aimé un jour !
Joie voluptueuse ! Damnée soit la tristesse !
Oh oui que je me sens déjà heureux !
Je retiens la leçon, elle me plaît déjà !
Je respire la vie ! Je crépite comme le feu !
Je brûle et au revoir tristesse d'autrefois !

Encore un joli texte. Merci poète...

Merci Ami