Il faut bien commencer l'inondation par quelque part...

(un petit poème épique, pour commencer !)

Une nouvelle aube peine à se lever
Mais bientôt sous le soleil livide d'hiver
D'immense et impavides armées
S'apprêteront à se donner guerre.

Elles se font maintenant front
Et dans la vaste plaine résonnent des cris
De guerre et des ordre de reddition
Mais aucun clan ne veut en tirer parti.

Les armes cognent contre les boucliers,
Voici venu le temps des menaces
Et autres invectives par ces guerriers pugnaces
Dans l'air froid crié.

Puis les chefs, placés au premier rang
Sur des chevaux tout caparaçonnés
Donnent d'un grand cri le premier élan
Et tous les soldats suivent, par la rage entraînés.

Déjà les premiers hommes des deux clans combattent
Les armes s'entrechoquent et les premiers tombent
La terre se nourrit du sang de la haine, voilà l'hécatombe
Aveuglés par la haine il ne voient plus les esclaves de mort qui sur eux s'abattent.

Les derniers survivants combattent encore
Tandis qu'un râle plane dans la nuit tombante
Une agonie, le macabre sort
De tous ces soldats qui gisent céans.

La guerre s'est terminée
Un chapitre sanglant de l'histoire est écrit,
Tous ces hommes, morts sur le sol gelé
Sans que la haine des peuples soit guérie.

Beau... et tellement vrai, hélas!

je ne suis pas un amateur de poésie, mais il est vrai que celui me parle!
Des mots que je comprends, le côté épique sans doute.

Voilà longtemps
Alors qu'un cœur fut brisé
Un appel fut lancé dans un cri déchirant,
Un appel à celui qui saurait le réparer.

Une malédiction pesait sur elle
Qui pourtant ne rêvait que de bonheur
Mais le Mal a brisé ses ailes
Ne répandant en son âme que douleur.

Alors elle s'enferma
Dans la plus haute tour qu'on eût pu imaginer
Sa seule compagnie n'étant qu'un corbeau au plumage de jais
Qui chaque jour des nouvelles du monde lui apporta.

Elle finit par s'endormir
Pour une période de sept années.
Sa tour fut couvert de lierre
Plus personne ne put y pénétrer.


En espérant qu'il vous plaise...
A.L

Très beau et un peu triste aussi. Vous écrivez très bien Dame Aranae !!

Oh ! Eh bien merci ça me touche =) Et cela m'encourage a vous en montrer plus encore !

C'est bien là ce que nous espérons!

Damoiselle Aranae, permettez-moi de vous dire que vos poèmes sont magnifiques !

Je vous remercie Sieur ! =)

La voilà, la Belle de Mort
Qui tristement erre dans ce charnier
Qui de ses lèvre pâles endort
Les rares survivants, ces croyants illuminés.

Ce ne sont plus les fières walkyries,
Les vaillantes filles d'Odin
Qui viennent chercher les héros dans un grand cri
Non, ce qui prend la vie n'est plus que le traître froid du matin.

Oui, cette nuit sera la dernière
Que tu vivras, pauvre être.
Jamais plus tu ne verras ta belle
Qui dans sa tour redoute ce sort cruel !

Tes yeux contemplent à présent l'infini
Jamais maintenant plus ta bouche raidie
Ne pourra sourire.
Parce qu'en toi la mort a établit son triste empire

Merveilleusement gothique. Un vrai plaisir que ces quelques lignes...

Merci énormément cher Aragorn !

Encore une fois bravo chère Dame !! C'est un plaisir de vous lire à chaque fois j'ai les images qui arrivent en même temps que je lis... Merci pour ces quelques moments d'évasions

Elle gît au fond du fossé
Son corps agité de vagues sursauts
De vie qui part en fumée
Faite de remous alanguis et anormaux.

Il en est ainsi
Quand une âme déchirée meurt
Dans une interminable agonie
Et devient esprit torturé de malheur
.

Jamais plus le calme ne l’habitera
Car trop de sang a été versé
Alors ses bourreaux elle hantera,
Leur dette doit être payée

Il en est ainsi
Quand une âme déchirée meurt
Dans une interminable agonie
Et devient esprit torturé de malheur

Malheur à qui croise le regard
De cette âme damnée
Car il condamne à l’errance
Et la damnation pour l’éternité.

Il en est ainsi
Quand une âme déchirée meurt
Dans une interminable agonie
Et devient esprit torturé de malheur.

Qu'en pensez-vous ?

Moi ça me fait pensé à la guerrière en armure qui s'est prit une flèche d'acide, dans la troisième saison du Donjon de naheulbeuk

On dirait une antique malédiction tirée de quelque grimoire maudit. Très bien...

Très beau, je découvre et j'apprécie, continuez!

Cela sera sans aucun problème Dame !

C'est toujours un grand plaisir de te lire, chère magicienne. Je ne peux que t'encourager dans cette voie

Ces poèmes sont vraiment magnifiques, continuez !

J'aime beaucoup votre dernier poème chère Aranae !!

Un vent frais souffle sur le froid paysage.
Rien ne présage l'imminence du chaos
Qui bientôt règnera sans partage
Déjà le sol frémis du pas des futurs héros.

Ultimatums de reddition non respectés
L'assaut sera irrévocablement lancé.
Les archers elfes, gracieux sylvains,
Se préparent à décimer les drows aux noirs desseins.

Déjà les légions d'elfes noirs
Sous la protection de Lloth, la grande arachnée,
Sortent de leur cité sombre porteurs de désespoir
Leurs frères à la peau claire ils veulent massacrer.

Qui sortant des bois
Qui sortant de la roche
Ces elfes si lointains, mais d'apparence tellement proche
Sylvains et drows prêts à suivre de la guerre les voies.

Des deux côtés de la plaine immense
Les légions se font face
Les cors de la guerre dans l'air font éclat
Les soldats trépignent en l'attente du futur combat.

Généraux et capitaines
Drows et sylvains
Des deux clans hautains,
Lequel verra ses prières aux Dieux vaines ?

Les ordres fusent, claquent dans l'air
Langue rude ou dialecte chantant
S'y mêle le crissement nerveux du fer
Des armes, avides de faire couler le sang.

Enfin le moment tant préparé arrive
Les armées se mettent en marche en rang serré
Le sol tremble de cette charge hâtive
Cavaliers en tête, ce sera bientôt la mêlée.

Les premières flèches des elfes des bois
Ont trouvé cible où se ficher,
Les premiers drows tombent sous ces jets meurtriers
Leurs cris d'agonie retentissent dans le froid.

Les elfes noirs ne sont pas en reste,
Leur lances percent gorges et crânes.
Ainsi il brisent l'élan des forces sylvaines
Leur confiance en Lloth les confortant dans leur geste.



L'ardeur que les deux armées
Mettent dans le combat
Sans que rien ne vienne leur forces amenuiser
Les lames mortelles dansent maintenant, amenuisant les dégâts.

Cette bataille est vaine
Car, bien qu'ennemis, ils sont frères d'armes
De force et d'agilité égale, d'égale haine.
Que ne consumeront pas les larmes.

Les lambeaux d'armée
Regagnent montagnes et forêts
Dieux merci, ils leur reste des centaines d'années
Pour reformer leurs rangs décimés.

(Je n'ai aucune idée du titre a donner à ce texte...Une idée ?)

Les dernières lueurs du couchant
Tombent et frappent ma peau nacrée
Et déjà la Lune miroite lentement
Sur l'eau sombre d'un lac argenté.

Voici l'heure
A laquelle j'ouvre enfin les paupières
Je serai cette nuit le vent destructeur
Qui bientôt exsangue vous mènera au cimetière.

Je sors en silence
Dans la nuit noire
Je regarde la Lune, douce réminiscence
Qui me rappelle mon sombre désespoir.

Je m'assied, les yeux dans le vide
Je rêve de te revoir
Dans ma tête valsent des pensées morbides
Je ne veux plus être de ténèbres, de désespoir.

Je voudrais tant
Être dans tes bras
Mais cela va faire cent ans
Que pour toi a sonné le glas.

Je rêve de te rejoindre,
Souhait impossible
Le soleil que je vois poindre
Me repousse dans mes craintes imbéciles.

©All rights reserved Killiah Nénmacil ©

Ce texte est magnifique. En êtes-vous l'auteur, mystérieuse magicienne?

Tout à fait mon cher, je ne publie que mes textes, je vous en donne ma parole !

En ce cas, me permettez vous de l'utiliser pour accompagner un de mes dessins?

Tant que la mention de l'auteur existe... Il est publié, et j'aimerais éviter toute confusion =)

Ce poème est vraiment splendide ! Bravo !

Un petit conte versifié, pour changer.

Il y a longtemps
Alors qu'un cœur fut brisé
Un appel fut lancé dans un cri déchirant,
Un appel à celui qui saurait le réparer.

Une malédiction pesait sur elle
Qui pourtant ne rêvait que de bonheur
Mais le Mal a brisé ses ailes
Ne répandant en son âme que douleur.

Alors elle s'enferma
Dans la plus haute tour que l'on puisse imaginer
Sa seule compagnie n'étant qu'un corbeau au plumage de jais
Qui chaque jour des nouvelles du monde lui apporta.

Elle finit par s'endormir
Pour une période de sept années.
Sa tour fut couverte de lierre
Plus personne ne put y pénétrer.

Nul prince charmant venu la délivrer
N'ayant plus que ses douces chimères pour seule pensées.
La Dame Noire se referme sur elle,
Accueillante, tue la jouvencelle.