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 La sorcellerie

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Fée Viviane
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Rana
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Rana
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MessageSujet: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Sam 13 Jan 2007 - 11:54

Encore une fois, je l'ai piqué sur le site hérésie.com

Transformation de la sorcellerie païenne à l'avènement du christianisme.—Les dieux de l'Olympe se changent en démons.—Les druides et les bardes se changent en enchanteurs.—Différence de l'enchanteur et du sorcier.—Biographie fantastique de Merlin.—Sa naissance; il parle en venant au monde et prophétise à l'âge de six mois.—Viviane et la forêt de Brocéliande.—La tour enchantée.—Merlin n'est pas mort.

Lorsque l'Évangile se fut propagé dans le monde romain, et qu'il eut renversé les autels des dieux païens, on vit se produire un phénomène étrange. Parmi les nouveaux chrétiens, un grand nombre acceptant, comme un fait réel, l'existence des divinités de l'Olympe, considérèrent ces divinités comme des démons; la croyance se répandit que Satan ligué avec tous ces vaincus du passé contre le vainqueur de l'avenir, animait d'une vie factice leurs idoles mourantes, et Salvien s'écria tristement: «Le démon est partout, ubique dæmon.» Les folies du vieux monde firent invasion en se modifiant dans la société nouvelle; à la chute du paganisme, ses rites, ses formes cérémonielles multiples et variées, se convertirent en pratiques superstitieuses, en magie; Diane devint le démon Dianum, et conduisit les femmes au sabbat, comme Mercure avait conduit les âmes dans le royaume des ombres. L'influence de ce que l'on pourrait appeler l'agonie de l'idolâtrie sur les sciences occultes du moyen âge est un fait évident et incontestable, et qui se produisit en même temps pour le polythéisme et le culte druidique. On sait qu'au Ve siècle une sorte de résurrection de ce culte se manifesta dans la grande et la petite Bretagne. Déshérités de leur antique puissance comme Jupiter et Vénus, les bardes furent également adoptés par les superstitions populaires, et l'on vit paraître alors un être intermédiaire entre le magicien inspiré et savant de la théurgie antique et le sorcier des démonographes. Cet être, d'une nature supérieure à celle de l'homme, et qui se rapproche des génies de l'Orient, c'est l'enchanteur, dont nous allons parler avec quelque détail à cause de la place qu'il occupe dans la tradition et la littérature du moyen âge.

Le type le plus parfait de l'enchanteur du moyen tige, c'est Merlin, personnage réel, qui vécut, on le sait, au Ve siècle dans la Bretagne armoricaine, et que l'on retrouve partout, à travers le moyen âge, dans l'histoire, la légende, la poésie et les romans chevaleresques. Les voix prophétiques qui avaient parlé si longtemps dans les vieilles forêts de la Gaule, ne pouvaient se taire tout à coup. Aussi Merlin est-il prophète. Fantastique incarnation des dernières traditions du druidisme, de la mythologie Scandinave et du polythéisme, il défend la nationalité bretonne comme Velléda défendait sa patrie germaine. Il aide Arthur dans ses longues luttes contre les Danois, comme Ulysse aidait Agamemnon de ses conseils et de sa sagesse.

Dans sa transformation nouvelle, il garde les vieilles habitudes de l'idolâtrie celtique. Il aime les fontaines, d'eau vive perdues dans les bois, les chênes centenaires; et, comme les dieux de l'Edda, il a son loup familier qui va chasser pour lui. Les astres, ses confidents habituels, lui révèlent tous les secrets de l'avenir, la destinée des rois et celle des peuples. Il sait tous les mystères de la création, il connaît tous les esprits qui président à l'harmonie des sphères. Si l'on en croit l'un de ses biographes, Robert de Borron, qui écrivait au XIIIe siècle, Merlin était né d'une religieuse et d'un démon incube. Sa mère l'avait conçu en dormant, et pour se purifier de cette souillure, elle fit vœu, pendant le reste de sa vie, de ne manger qu'une fois par jour. Le mystérieux enfant, qui n'avait point de père parmi les hommes, vint au monde noir et velu; en le voyant ainsi pareil aux bêtes fauves, sa mère changea de couleur; mais lui, pour la rassurer, s'écria en souriant: «Je ne suis point un diable;» l'effroi n'en fut que plus grand. Le bruit de cette naissance étrange se répandit bientôt. La pauvre mère fut citée devant le juge. «Vous êtes sorcière, lui dit ce magistrat, je vais vous faire brûler.—Je vous le défends, dit Merlin en sautant des bras de sa mère. Respectez cette femme, ou malheur à vous; car mon pouvoir est plus grand que celui des hommes; et si vous en doutez, écoutez ce que va vous dire le fils de l'incube.» Merlin alors découvrit au juge certains secrets intimes de son ménage, que celui-ci était loin de soupçonner. Le pauvre mari oublia la sorcière pour ne songer qu'à sa propre femme, car les détails étaient tellement précis, qu'il ne pouvait douter de son infortune. C'est ainsi que Merlin révéla pour la première fois cette intuition mystérieuse qui devait élever son nom si haut dans l'admiration des peuples, et cependant à cette époque il n'était âgé que de six mois. Une vie qui débutait par de pareils prodiges devait être féconde en merveilles, et elle le fut en effet. L'enchanteur avait le don de se rendre invisible, ou de se donner telle ressemblance qu'il voulait en se frottant avec le suc des herbes. Il transportait d'un mot à de grandes distances les pierres les plus pesantes, et lui-même, monté sur son cerf bien-aimé, il franchissait l'espace avec la rapidité de l'éclair. Dévoué jusqu'à la mort au roi Arthur, il le sert dans ses guerres et dans ses amours; il l'aide à triompher des pièges de ses ennemis et des pièges bien plus redoutables de la femme, tout en s'y laissant prendre lui-même. Un jour, en se promenant dans une forêt, il rencontre une jeune fille d'une éclatante beauté. Il s'arrête, surpris et troublé, et d'une voix caressante: «Douce dame, lui dit-il, daignez me prendre à merci; je vous dirai de merveilleux secrets. Souhaitez-vous des fleurs? je ferai pousser des rosiers au milieu de la neige. Souhaitez-vous d'être belle éternellement? je préparerai pour vous le bain qui efface les rides.» La jeune fille sourit. Merlin, pour prouver sa puissance, frappa la terre d'un coup de baguette, et une forêt magnifique s'éleva aux alentours. Pour prix de cette galanterie, Merlin demanda et obtint une entrevue nouvelle. Viviane, c'était le nom de la jeune femme, promit de revenir, et tint parole. Mais, ce jour-là, l'enchanteur fut vaincu: Viviane surprit tous les secrets de son art, et Merlin, sentant qu'il allait quitter le monde, se rendit auprès du roi Arthur pour lui donner le baiser d'adieu. Puis il alla trouver maître Blaise, qui l'avait élevé. «Adieu, maître Blaise, lui dit-il, je vous donne une grande tâche. Recueillez les souvenirs de ma vie, mes révélations sur l'avenir, et transmettez-les par un livre à ceux qui vivront après nous.—Je vous le promets,» dit maître Blaise. Le livre, en effet, fut écrit; et ces prédictions de l'enchanteur, devenues au moyen âge les oracles de l'Angleterre, ont été consultées, invoquées par elle à tous les moments solennels de son histoire.

L'enchanteur, en quittant maître Blaise, se rendit auprès de Viviane; et celle-ci, qui le voyait triste, et craignait une séparation, lui demanda comment on pouvait retenir un prisonnier sans lui mettre des fers et sans l'enfermer dans une prison. Merlin lui donna pour cette opération une formule magique; fatale indiscrétion qu'il devait expier bientôt! Le soir, en se promenant dans la forêt de Brocéliande, il se reposa au pied d'un buisson d'aubépine, et s'endormit. Viviane alors détacha sa ceinture, et, traçant avec cette ceinture un cercle autour de lui, elle l'enferma pour toujours dans une enceinte sans issue. Une tour indestructible, dont l'air même avait cimenté les pierres, s'était élevée sur la ceinture et avait enfermé Merlin jusqu'à la fin des siècles.

Depuis ce jour, la forêt de Brocéliande étend sur la tour ses rameaux qui ne se flétrissent jamais, et Viviane veille au pied des murailles, comme cette pieuse matrone qui garde le tombeau du roi Édouard, et qui tresse sur le front de ce saint roi des cheveux dont la mort n'a point arrêté la croissance. Quant à Merlin, il est toujours vivant et captif, et le voyageur, en passant dans les verts sentiers de Brocéliande, l'entend soupirer dans sa tour.

On le voit par ce qui précède, les enchanteurs, dont Merlin est, comme nous l'avons déjà dit, le type le plus parfait, les enchanteurs ont une tout autre physionomie que les sorciers. L'enchanteur est un être surhumain, qui a reçu, en venant au monde, un pouvoir surnaturel; c'est le frère des génies et des fées; les sorciers sont tout simplement des hommes. L'enchanteur fait indistinctement le bien et le mal; le sorcier ne fait que le mal. L'enchanteur est vénéré par les peuples, célébré par les poëtes; le sorcier est méprisé par tout le monde. En un mot, l'enchanteur est un personnage célèbre transfiguré par la légende, Aristote, Virgile, ou Merlin, et le sorcier une espèce de truand, qui n'est bon qu'à brûler ou à pendre. Les enchanteurs, du reste, ont toujours été beaucoup plus rares que les sorciers, et l'on vit un duc de Savoie dépenser en pure perte cent mille écus pour en trouver un.


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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Sam 13 Jan 2007 - 11:54

De la sorcellerie proprement dite.—Elle se confond dans les premiers siècles de notre ère avec les hérésies.—Son histoire à travers le moyen âge.—Légendes chrétiennes, et musulmanes sur ses origines.—Elle se propage au XVe et au XVIe siècle.

L'ignorance, l'extrême imperfection des connaissances humaines, l'attrait du mystère et de l'inconnu, l'ambition de se faire craindre, les malheurs d'une société grossière et sans cesse exposée à tous les désastres, telles sont les causes qui contribuèrent à propager la magie et la sorcellerie dans l'Europe du moyen âge, et cette triste aspiration vers les mystères du monde infernal prouve combien alors étaient profondes la misère et la barbarie. La croyance est universelle, et la terreur toujours persistante jusqu'au seuil même de notre temps. Tous les hérétiques des premiers siècles, de l'Église, les basilidiens, les carpocratiens, les gnostiques, les manichéens, sont accusés de magie et de sorcellerie. En France, l'existence des sorciers nous est révélée par le plus ancien de nos codes, la loi salique, qui porte au chapitre LXVII: «Quiconque en appellera un autre sorcier ou l'accusera d'avoir porté la chaudière au lieu où les sorciers s'assemblent, et ne pourra le prouver, sera condamné à deux mille cinq cents deniers d'amende.» Grégoire de Tours nous apprend que le duc Boson usait de sortilège, et qu'à cette époque, c'est-à-dire au VIe siècle, on n'entreprenait rien d'important sans recourir aux enchantements et aux philactères. Agobard, qui écrivait au commencement du IXe siècle, parle de certaines gens qui excitaient des tempêtes, et d'autres qui pouvaient, au moyen de ce qu'il appelle aura levatitia, se transporter à travers les airs. Agobard était évêque de Lyon, et l'on était si convaincu de la vérité de ce fait dans son diocèse, qu'on lui amena un jour un homme et une femme qu'on avait vus tomber du ciel.

Dans le monde entier, la contagion fut générale. Dans toutes les contrées de l'Orient soumises à l'islamisme, la magie, au moyen âge, était regardée comme la science par excellence, et il se forma sur son histoire une foule de légendes dans lesquelles se confondent en s'altérant les traditions chrétiennes et musulmanes. Suivant l'une de ces légendes, Adam lui-même aurait inventé la magie. Suivant d'autres, les descendants de Caïn s'y seraient adonnés les premiers, et Cham, au moment du déluge, en aurait été le dépositaire et le propagateur. N'osant point porter avec lui dans l'arche les livres qui traitent de cette science, il en grava en trois mille vers, suivant les uns, et en deux cent mille vers, suivant les autres, les principaux dogmes sur des pierres très-dures qui résistèrent à l'effort des eaux; ces pierres furent recueillies par son fils Misraïm, qui fonda de nombreuses écoles, entre autres la célèbre école de Tolède, où, dans les XIIe et XIIIe siècles, on venait de tous les points de l'univers étudier les sciences occultes.

Par une bizarrerie singulière, ces sciences se développèrent en raison même du progrès de la civilisation, et le XVIe siècle, qui fut vraiment le grand siècle du scepticisme, fut aussi le grand siècle de la sorcellerie. Les écrits sur les sciences occultes se multiplièrent propagés par l'imprimerie. Elles eurent alors un rapport marqué avec les affaires publiques; et les sorciers, les astrologues et les devins furent souvent consultés pour les choses du gouvernement, comme on avait fait des oracles dans l'antiquité. A cette date cependant, sous la pression des études scientifiques, la magie et la sorcellerie elle-même tentèrent de se manifester sous des formes nouvelles. Elles se rapprochèrent de la philosophie, des sciences exactes, comme on peut le voir dans le traité célèbre d'Agrippa: De la philosophie occulte. La sorcellerie fut vivement attaquée par quelques esprits éminents, tout en gardant sur la foule son antique puissance; et ce fut seulement dans les dernières années du XVIIe siècle, qu'elle perdit le prestige dont elle avait joui si longtemps.


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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Sam 13 Jan 2007 - 11:56

But de la sorcellerie au moyen âge.—Elle est avant tout matérialiste et sensuelle.—La religion la considère justement comme une idolâtrie sacrilège.—Elle s'inspire de toutes les sciences apocryphes.—Énumération et définition de ces sciences.—Cabale.—Science des nombres.—Astrologie judiciaire.—Divination et ses diverses branches.

Comme les sciences les plus positives elles-mêmes, la sorcellerie a un but nettement déterminé, et une série de formules et de pratiques à l'aide desquelles elle opère.
Son but est le même dans tous les temps: elle veut donner à l'homme la connaissance des secrets de la nature, satisfaire tous ses désirs, lui révéler le passé et l'avenir, le rendre riche, puissant, invisible comme les esprits, léger comme les oiseaux; elle veut soumettre à sa volonté les Êtres du monde supra-sensible, réveiller les morts de leur sommeil éternel, défendre les sens du vieillard contre les atteintes de l'âge, livrer au jeune homme les femmes qu'il convoite, débarrasser l'amant de ses rivaux, l'ambitieux de ses ennemis. Elle est donc dans son but essentiellement matérialiste et sensuelle; elle est impie dans sa curiosité, parce qu'elle veut pénétrer les secrets que Dieu cache aux yeux des hommes. Elle est sacrilège, parce qu'elle parodie les prières et les mystères les plus vénérables de la religion.

Elle est absurde dans ses pratiques, parce que, laissant de côté l'expérience et l'observation, elle attribue à ce qu'elle appelle les forces élémentaires des vertus qu'elles ne possèdent pas, qu'elles ne peuvent pas posséder. Aux yeux de la religion, elle n'est qu'une idolâtrie, parce qu'elle rend aux créatures un culte qui n'appartient qu'à Dieu, et quand l'Église la proscrit, elle a, comme la science, complétement raison contre elle. Ceci posé, nous allons indiquer d'abord les diverses branches dont l'ensemble constitue les sciences occultes, et qui servent comme de prolégomènes à la sorcellerie, ce vaste pandémonium de toutes les aberrations de l'esprit humain.

Au premier rang, et dans les hautes sphères de l'illuminisme, nous trouvons la cabale, sorte de dégénérescence de la théurgie antique, qui enseigne à découvrir le sens mystérieux des livres sacrés, et à se mettre en rapport direct avec Dieu, les anges et les esprits élémentaires, au moyen de certains mots auxquels est attachée une puissance surnaturelle. On distingue deux sortes de cabales: la haute cabale, la plus ancienne, qui s'inspire des dix attributs de Dieu, couronne, sagesse, intelligence, clémence, justice, ornement, triomphe, louange, base et règne. Cette cabale reconnaît en outre soixante-douze anges, agents intermédiaires entre l'homme et Dieu, et qui prêtent leur assistance à l'homme pour l'élever au-dessus de la condition ordinaire. La cabale élémentaire, beaucoup moins abstraite, opère au moyen de quatre sortes d'esprits, qui sont: les sylphes qui président à l'air; les salamandres, au feu; les ondines à l'eau; les gnomes, à la terre.

Tandis que la cabale cherche dans la combinaison des lettres empruntées au nom de Dieu, des anges ou des génies, un pouvoir supérieur à celui de l'homme, la science des nombres cherche ce même pouvoir dans l'arrangement mystérieux des chiffres. Ces deux prétendues sciences ont été plus particulièrement cultivées par les Arabes et par les Juifs.

La divination n'est pas moins importante. Cette branche, si longtemps populaire des sciences occultes, se subdivise elle-même en une foule de branches accessoires, dont la plus célèbre est l'astrologie.

L'astrologie, ou l'art de prédire l'avenir par l'inspection des corps célestes, remonte à la plus haute antiquité. On a retrouvé dans le tombeau de Rhamsès V, roi d'Égypte, des tables astrologiques pour toutes les heures de tous les mois de l'année. Tibère et la plupart des empereurs romains consultaient les astrologues. Les plus grands esprits du moyen âge, Machiavel entre autres, ont cru à leur infaillibilité. A la cour de Catherine de Médicis, ils ont joui d'un crédit sans bornes, et quand Louis XIV vint au monde, l'astrologue Morin, placé dans la chambre même de la reine mère, fut chargé de tirer son horoscope. Parmi les mensonges des sciences occultes, il en est peu qui aient fait autant de dupes; en effet, en empruntant en quelques points, et pour certains problèmes astronomiques, la certitude du calcul, l'astrologie avait pu prédire quelquefois les révolutions qui s'accomplissent dans l'espace; et comme c'était une croyance générale que les sept planètes et les douze constellations du zodiaque, gouvernent, c'est le mot consacré, le monde, les empires et les diverses parties du corps humain, on était logique dans l'erreur en pensant que ceux qui avaient surpris dans l'infini le secret des astres pouvaient, à l'aide de ces mêmes astres, surprendre sur la terre les secrets de la vie de l'homme.

Nous trouvons encore à côté de l'astrologie une foule d'autres pratiques dont le but était de connaître l'avenir: ce sont les sorts des saints, qui s'obtenaient au moyen âge, en ouvrant au hasard les saintes Écritures, comme dans l'antiquité, les sorts virgiliens, en ouvrant les livres des poëtes; l'onéiromancie, l'aéromancie, la pyromancie, l'hydromancie, la physiognomonie, la métoposcopie, la cartomancie, l'astrogalomancie, la léconomancie, l'alphitomancie, la rhabdomancie, la cléidomancie, l'anthropomancie, la géomancie, etc., c'est-à-dire la divination par les songes, par les phénomènes de l'air, les mouvements de la flamme, l'eau, les lignes du visage, les rides du front, les lignes de la main, les cartes, les dés, les pierres précieuses, la farine, la baguette, les clefs, les entrailles de l'homme, l'aspect de la terre, etc.

Ces divers modes de divination étaient pour la plupart très-inoffensifs dans la pratique, mais presque toujours désastreux dans leurs résultats, parce qu'en trompant sur l'avenir ceux qui étaient assez crédules pour y avoir recours, ils les enchaînaient d'avance à une sorte de fatalité mystérieuse et anéantissaient leur libre arbitre. Aussi l'Église eut-elle toujours le soin de proscrire, quelles qu'elles fussent, toutes les pratiques dont nous venons de parler, en les considérant avec raison comme un danger pour l'homme et un outrage envers Dieu, qui seul peut lire dans l'avenir.


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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Sam 13 Jan 2007 - 11:57

De l'alchimie.—De la nécromancie.—Comment on évoquait les morts.—Recettes pour faire des spectres.—Causes rationnelles de la croyance populaire aux apparitions des âmes et aux revenants.

Bien que l'alchimie soit en général considérée comme une aberration des sciences naturelles plutôt que comme l'une des subdivisions de la magie et de la sorcellerie, nous croyons cependant devoir lui donner place à côté de la cabale, de l'astrologie et de la divination, parce qu'il est évident qu'elle s'en est inspirée à toutes les époques, comme elle s'est inspirée également de la démonologie. Pour Albert le Grand et Roger Bacon, l'alchimie, sauf ce tribut d'erreurs qu'il faut toujours payer à son siècle, n'avait été, il est vrai, que l'étude des combinaisons agrégatives de la matière et des lois de l'organisme. Mais c'était là une exception; et dès les premiers temps du christianisme, l'école d'Alexandrie avait imprimé à l'art hermétique une direction mystérieuse. La table d'émeraude et ses formules cabalistiques ouvrirent un vaste champ à d'avides spéculations; et à travers les siècles de ténèbres, l'alchimie, pour le plus grand nombre, comme pour Nicolas Flamel, eut un but spécial, la production de l'or. Afin de donner à ses opérations une puissance plus grande, l'alchimie ne se borna point à essayer entre les divers corps organisés d'innombrables combinaisons; tout en soufflant ses fourneaux pour faire germer des lingots, elle invoqua l'influence des astres, elle emprunta de nombreuses formules à la cabale, à l'astrologie, à la science des nombres, et souvent même, quand la misère démentait ses efforts, quand l'or, objet de tant de veilles et d'espérances, ne bouillonnait pas sur le réchaud brillant, elle s'adressait au démon, et lui offrait une âme en échange d'une formule.

Ainsi, de quelque côté que l'on se tourne dans ce monde de l'erreur et du rêve, on trouve toujours l'homme aux prises avec l'impossible, et cette lutte obstinée a pour théâtre la création tout entière. Quand l'astrologue interroge le ciel, la nécromancie interroge la terre, pour en faire sortir les morts. Elle évoque les âmes, comme la cabale évoque les anges, comme la sorcellerie évoque le démon. Suivant le poëte Lucain, elle opérait au moyen de l'emploi magique d'un os de la personne morte, qu'elle voulait faire apparaître. Les rabbins avaient la même croyance: il fallait, suivant eux, prendre le crâne de préférence, sans doute parce que c'était là que l'âme avait fait sa demeure, lui offrir de l'encens et l'invoquer jusqu'à ce que le mort lui-même eût apparu, ou qu'un démon, prenant sa figure, se présentât et parlât en son nom. Le plus ordinairement, on employait les prières de l'Église, en y ajoutant quelques formules empruntées à la sorcellerie. On disait aussi que lorsqu'on pouvait se procurer quelques débris des cadavres, ou quelques poignées de la terre dans laquelle ils avaient reposé, et, à défaut de cette terre, un fragment des pierres de leur tombeau, un morceau de leur croix funèbre, on parvenait, en soumettant ces objets à l'action du feu, à produire, par la combustion, des spectres, représentant exactement la figure de ceux que l'on cherchait à rappeler de l'autre monde; on assurait de plus que ces spectres, animés d'une vie factice et éphémère, répondaient distinctement à toutes les questions qui leur étaient adressées.

Partant de cette idée que l'âme, dégagée des liens de la chair, a pris une entière possession de ses attributs immortels, et qu'elle a l'intuition complète du passé et de l'avenir, le nécromancien évoquait les morts pour connaître dans quel état, béatitude ou damnation, se trouvaient ceux auxquels il s'intéressait et dont il était séparé par la tombe; pour s'éclairer lui-même sur les mystères de la vie future; pour connaître l'époque de sa mort, de celle de ses proches ou de ses ennemis; enfin pour s'éclairer sur tout ce qui est indépendant de la prévoyance humaine. Les morts, du reste, n'attendaient pas toujours, on le sait, qu'on les rappelât de leur froid sommeil comme un homme qu'on réveille violemment; ils revenaient souvent d'eux-mêmes, quand ils avaient de leur vivant promis de revenir, comme le spectre de Marsile Ficin, le traducteur de Platon, qui se rendit, monté sur un cheval blanc, chez son ami Michaël Mercato, auquel il s'était engagé de révéler les secrets de l'autre monde. Ici encore l'erreur était logique; car elle n'est que le résultat d'un dogme irrécusable, l'immortalité de l'âme. La seconde vie, telle que le christianisme nous l'enseigne, telle que nous l'espérons, se continue avec les souvenirs et les affections de la vie première; elle s'illumine même de clartés nouvelles: dès lors, pourquoi l'âme qui se souvient de la terre ne reviendrait-elle pas, libre et dégagée de ses entraves, vers cette terre qui garde son enveloppe mortelle, et où la rappelle le souvenir? Ainsi, dans ces mystères de la mort et de la nécromancie elle-même, la crédulité qui nous fait sourire n'est que la conséquence immédiate de la plus chère des espérances qui nous consolent. Malgré cette excuse, la nécromancie fut également condamnée dans l'antiquité et les temps modernes. Sous Constantin, ceux qui s'y livraient encoururent la peine capitale; plus tard on les brûla; et à toutes les époques, on les assimila aux violateurs des tombeaux, dans la pensée qu'ils troublaient comme eux le repos de la mort.

La sorcellerie complète, par l'intervention du diable, ses emprunts aux diverses branches des sciences occultes.—Caractère et puissance du diable dans les légendes démonographiques.—Comment l'homme se met en rapport avec lui.—Du contrat diabolique et de ses conséquences.—De la complaisance et de la méchanceté du démon.—Les deux pôles de la vision.—Le pacte de Palma Cayet.—Histoires diverses.
Les diverses sciences occultes dont nous venons de parler: la cabale, l'astrologie, la divination, la nécromancie forment chacune, on l'a vu, une spécialité distincte et limitée; mais il en est une qui les domine et les résume toutes: c'est la magie, devenue la sorcellerie du moyen âge. La sorcellerie, en effet, prédit l'avenir, change et transforme non-seulement les éléments, mais même les hommes; elle évoque les morts; elle tue les vivants à la distance de plusieurs centaines de lieues; elle donne à ses adeptes la science sans étude, la fortune sans travail; elle opère une foule de prodiges; et telle est la terreur qu'elle inspire, ou la fascination qu'elle exerce sur ses initiés, que de toutes parts les bûchers s'allument pour les consumer, tandis qu'un grand nombre d'entre eux aiment mieux mourir plutôt que de renier la science qui leur coûte la vie.


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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Sam 13 Jan 2007 - 11:58

Comment, dans la croyance du moyen âge, le sorcier arrivait-il à cette puissance supérieure? comment opérait-il ces prodiges qui ont épouvanté les vieux âges?

Il les opérait par l'entremise du démon; en d'autres termes, la sorcellerie n'est que le résumé des sciences occultes élevées, par l'intervention de Satan, à leur dernier degré de puissance. La tradition du passé tout entière est là pour l'attester. Satan, en effet, pour les hommes du moyen âge, n'est point le vaincu de l'abîme; c'est le principe du mal des traditions indiennes, égal en puissance au principe du bien: c'est le dispensateur des trésors, des plaisirs, le révélateur de tous les secrets de la nature; c'est le maître de tous ceux qui veulent jouir et savoir, qui escomptent pour des biens périssables les biens éternels, afin d'obtenir l'accomplissement de leurs rêves ou de leurs passions. Voyons maintenant comment s'établissent les relations qui mettent l'homme en contact avec le démon.

Nous ne parlerons point ici des possessions, qui sont attestées par l'Écriture et par l'Évangile. Nous nous occuperons seulement des rapports qui s'établissent dans la sorcellerie et qui sont relatés dans toutes les légendes démonographiques.

Dans la possession, telle qu'elle est définie par la tradition religieuse, c'est le diable qui s'empare de l'homme, qui le pénètre en se transfusant, et qui substitue sa volonté à la sienne. Le possédé est dompté à son insu, et toujours contre son gré. Dans la sorcellerie, au contraire, c'est l'homme qui va au-devant de Satan. Il l'appelle, il l'invite, il lui offre son âme en échange de ses services, l'asservit à ses ordres et lui dérobe ses secrets. D'un côté, c'est un maître; de l'autre, c'est un esclave. Quand le sorcier, ou celui qui aspire à l'être, veut s'unir avec le démon, il commence par renier le baptême; il se livre, comme pour donner des arrhes, aux profanations les plus sacrilèges, et rédige un contrat en bonne forme, dans lequel est stipulé un double engagement: Le diable qui par là gagne une âme, ne manque jamais de venir signer; d'apposer sa griffe, le mot est resté dans la langue. Si le contrat porte que le diable est tenu d'obéir à tous ceux qui se serviront du pacte, il doit se tenir à la disposition des requérants; s'il n'y a point de stipulation semblable, il n'est obligé qu'envers la personne qui a contracté. Dans le premier cas, le pacte est exprès; dans le second cas, il est tacite. Il y a des contrats perpétuels, et des contrats temporaires; les premiers sont valables jusqu'à la fin du monde entre les mains de ceux qui les possèdent; les seconds doivent être renouvelés à leur expiration. Dès ce moment, Satan se trouve vis-à-vis de l'homme dans un vasselage complet, et il est juste de dire qu'il remplit toujours ses engagements avec une grande exactitude. Il se laisse enfermer dans des coffres, dans des boîtes, dans des anneaux; il se laisse mettre en bouteille, et, pour mieux servir ses maîtres, on l'a vu rester près d'eux sous la forme de divers animaux. Simon le Magicien et le docteur Faust l'avaient condamné à entrer dans le corps d'un chien noir. Delrio raconte que Corneille Agrippa de Nettesheim avait deux chiens, Monsieur et Mademoiselle, qui couchaient dans son lit, ou se tenaient des jours entiers sur sa table de travail. Le jour de sa mort, Corneille Agrippa, touché de repentir, appela Monsieur dans son lit, et lui ôtant le collier nécromantique qu'il portait au cou: «Arrière, Satan! lui dit-il, arrière, tu m'as perdu; je te maudis et te renie; laisse-moi, du moins, mourir en paix.» Le chien, à ces mots, se sauva en hurlant, la queue basse, et courut se noyer dans la Saône. On a su depuis qu'il ne s'était pas noyé, mais, qu'après avoir traversé la France, il était passé à la nage en Angleterre, et qu'alors il s'était attaché à une jeune femme de bonne famille, qui avait failli être brûlée pour ce fait.

La croyance aux pactes infernaux fut, pour ainsi dire, universelle au moyen âge. Tandis que les mystiques, les âmes tendres et rêveuses, se tournaient par l'extase et l'aspiration religieuse vers les joies et les clartés du ciel, ceux qui blasphémaient et qui souffraient, les méchants qui rêvaient le crime, les âmes souillées qui rêvaient de monstrueux plaisirs, s'envolaient aussi vers les régions de l'inconnu, mais en se tournant vers l'autre pôle, et les proscrits de cette société incomplète et barbare demandaient au Proscrit de l'abîme les biens que le monde leur refusait, les joies coupables qu'ils ne pouvaient demander à Dieu. Chaque fois qu'un homme s'élevait par son génie ou sa fortune au-dessus de la foule, cette foule ignorante et effrayée l'accusait d'avoir contracté avec Satan. On disait qu'Albert le Grand lui avait demandé le mot des secrets de la nature; l'abbé Trithème, le mot du mystère humain; Virgile, le don de l'harmonie des vers; Faust, la science universelle. Louis Gauffredi de Marseille se donna au diable pour inspirer de l'amour aux femmes rien qu'en soufflant sur elles. Palma Cayet, l'auteur de la Chronologie novennaire, s'était également livré corps et âme, à condition que l'esprit malin le rendrait toujours vainqueur dans ses disputes contre les ministres de la religion réformée et qu'il lui conférerait le don des langues. Le contrat fut trouvé signé de son sang dans ses papiers après sa mort; et comme le diable, au moment de son décès, était venu chercher son corps et son âme, on fut obligé, pour tromper ceux qui devaient le porter en terre, de mettre de grosses pierres dans son cercueil
Satan, nous l'avons dit plus haut, remplissait exactement ses engagements aussi longtemps que durait le contrat; mais à l'expiration de ce contrat, il ne manquait jamais de venir réclamer le prix de ses complaisances, et alors il fallait les payer cher; il n'attendait pas toujours, pour s'indemniser de ses peines, que la fièvre ou la vieillesse emportât son débiteur dans l'autre monde, et pour jouir plus vite de cette âme qui s'était vendue et qu'il regardait comme son bien, comme un bien sur lequel il avait hypothèque, il la déliait souvent lui-même des liens de sa prison charnelle, en tordant le cou à l'homme dont il s'était fait pour quelques jours l'esclave obéissant, afin d'être son maître dans l'éternité.

arf je précise que ce n'est pas moi l'auteure, je n'écris pas aussi bien, j'espere que je ne fais rien de mal en recopiant ce site, je vais arrété de recopier les sites ( enfin cela ne fait que deux fois).
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Godefroy de Bouillon
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Sam 13 Jan 2007 - 17:48

Bravo pour votre post Dame Rana !!!!

Belle Performance et très intérèssant.....

Wink Wink Wink
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Dim 14 Jan 2007 - 15:14

Eu disons plutôt bravo a ceux du site qui l'ont écris ^^

mais merci tout de même lol

dame rana pour vous servir
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Dim 14 Jan 2007 - 22:07

j'ai pas tout lu attentivement, seulement quelque passages qui m'intéressait, mais bravo rana!!
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Lun 15 Jan 2007 - 12:28

Et oui suis trop une star Mr.Red lol
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Mar 16 Jan 2007 - 7:50

Jusqu'à présent je n'avais pas encore pris le temps de bien le lire, en tout cas c'est vraiment bien fait et j'ai appris pas mal de nouvelles choses (comme avec la plupart des sujets sur ce forum d'ailleurs lol) merci Dame Rana!
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Mar 16 Jan 2007 - 10:21

C'est grace à vous que j'ai trouvé le site tahliana ^^

Mais c'est génial d'avoir autant de gratification bounce
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Mar 16 Jan 2007 - 12:10

Quelques partis pris et approximations dans ce texte tout de même.

Tortequesne le ronchond
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Mar 16 Jan 2007 - 12:35

oui vous n'avez pas tort !
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Mer 31 Jan 2007 - 19:44

Cette étude est interressante, merci de l'avoir postée.
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Lun 5 Fév 2007 - 11:39

Et bien, je suis loin d'être d'accord avec tout, mais ma foi c'est une vision des choses comme une autre. Enfin je me méfie un peu d'hérésie.com, ils penchent parfois plus dans le sataniste que dans l'informatif, et ça c'est pas génial génial... Confused Mais bon, merci quand même Rana ! Smile
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Lun 12 Fév 2007 - 19:00

arf désolée Dame Eldera Embarassed Sad je ne le savais pas
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MessageSujet: Re: La sorcellerie   La sorcellerie Icon_m18Mer 21 Mar 2007 - 22:50

Rana a écrit:
arf désolée Dame Eldera Embarassed Sad je ne le savais pas
Ho, ne vous excusez pas ! Les passages que vous avez sélectionnés ne vont pas trop dans ce sens ! (voix grave et sentencieuse) : vous êtes innocente des faits dont vous vous accusez vous-même, Dame Rana. Wink
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