Origine du nom Dès l'époque gauloise, la ville fut importante en tant que lieu de passage de la Loire. Placée sous l'autorité romaine, au Ier siècle apr. J.-C., la ville se nommait « Caesarodunum » (« colline de César »), le nom évolua au IVe siècle en s'associant celui de la peuplade des Gaulois présents sur le site, les Turones, pour s'appeler « Civitas Turonorum » puis « Tours ». C'est de cette époque que date l'amphithéâtre de Tours, l'un des cinq plus grands de l'Empire. Tours devient la métropole de la province romaine de Lyonnaise troisième vers 380-388, dominant la vallée de la Loire, le Maine et la Bretagne.
Saint Martin Une des figures marquantes de l'histoire de la ville fut saint Martin, deuxième évêque (Gatien est un évêque mythique) qui partagea son manteau avec un démuni à Amiens. Cette histoire et l'importance de Martin dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeur au Moyen Âge, et notamment une étape vers Saint-Jacques de Compostelle. Au IXe siècle, Tours est l'un des foyers de la Renaissance carolingienne, notamment du fait de l'abbatiat d'Alcuin à Saint-Martin.
Situation médiévale Durant le Moyen Âge, Tours est constitué de deux noyaux juxtaposés et concurrents. La « Cité » à l'est, héritière du castrum tardo-antique, est composé de l'ensemble archiépiscopal (cathédrale et résidence des archevêques) et du château, siège de l'autorité comtale (tourangelle puis angevine) et royale. À l'ouest, la « ville nouvelle » structurée autour de l'abbaye Saint-Martin s'émancipe de la Cité au cours du Xe siècle (une enceinte est édifiée vers 918) et devient « Châteauneuf » ; cet espace, organisé entre Saint-Martin et la Loire, devient le centre économique de Tours. Entre ces deux entités subsistaient des espaces de varenne, de vignes et de champs peu densément occupés, à l'exception de l'abbaye Saint-Julien installée en bord de Loire. Les deux noyaux sont unis par une enceinte de réunion au cours du XIVe siècle. Tours est un modèle de la ville double médiévale.
Gloire de la Renaissance Capitale de la France à l'époque de Louis XI qui s'était installé au château des Montils (actuel château du Plessis à La Riche, banlieue ouest de Tours), Tours et la Touraine restèrent jusqu'au XVIe siècle un séjour continuel des rois et de la cour. La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « châteaux de la Loire ». C'est également à l'époque de Louis XI que l'industrie de la soie, qui survit difficilement aujourd'hui, y fut introduite.
Mais le retour permanent de la cour vers Paris puis Versailles marque le début d'un déclin lent mais permanent.
Reconstruction et perteLa reconstruction de la ville fut difficile. Détruite en 1940 et non en 1944 comme de nombreuses autres villes martyres, Tours avait déjà connu quatre ans de baraquements lorsque la guerre cessa. Reconstruire était urgent. Un plan à l'américaine de vingt îlots quadrangulaires fut donc dressé, et on parla un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en conformité avec la nouvelle. Les chefs-d'œuvre architecturaux des XVIe siècle-XVIIIe siècle furent presque tous perdus, de même que l'entrée monumentale de la ville.
L'histoire récente de Tours est marquée par la personnalité de Jean Royer, son maire durant trente-six ans qui contribua à sauver le Vieux-Tours de la démolition totale et en fit l'un des premiers « secteurs sauvegardés », exemple de restauration qui inspira la loi Malraux de préservation des centres anciens.
HéraldiqueBlasonnement des armes traditionnelles de la ville de Tours :
« De sable, à trois tours couvertes d'argent ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »
On en connaît une version alternative (ci-contre):
« De sable à trois tours d'argent, 2 et 1, ouvertes et maçonnées de sable, pavillonnées et girouettées de gueules ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »
Le logo moderne représente une tour grise à trois créneaux de laquelle s'élance un arc-en-ciel. Le nom en lui même de Tours n'a aucun rapport avec une tour, mais le symbole est utilisé par homophonie. C'est de "l'héraldique parlante".
Voilà ce sont des infos que j'ai cherché sur le net et remanié pour ne garder que l'essentiel.
Mon [modeste] appartement est à 3min à pied du centre, juste en face du bâtiment des archives de Tours et je ne suis pas loin de la gare non plus!
Ci-dessous le lien de quelques photos que j'ai prise de la ville.
http://picasaweb.google.fr/Elessya/Tours#J'espère vous avoir donner envie de venir!
Elessya!
ps: n'hésitez vraiment pas à me contacter!