Comme promis je met un de mes poèmes:
Le Sonnet du Soldat Marié
Si j’avais pu sécher tes larmes,
Voir ta détresse et ton désarroi,
Au placard j’aurais laissé mes armes,
Pour toujours ne rester qu’à toi.
Seulement, chaque jour la guerre m’appelait,
Le matin, avec le sourire tu m’encourageais,
Et le soir, à mon retour tu me guérissais,
Puis dans ton lit, tu me recevais.
Mais ce que je ne voyais pas, c’étaient tes pleurs,
Qui grandissaient alors que je partais sur la lande.
J’ai tué mon amour de chagrin et de douleur.
Seule, chez elle, mourrant de peur,
De me voir tué, meurtrie dans l’attente.
Et moi, inconscient, maintenant fou de malheur.