Dame Carcas

Au VII siècle Chalrmagne assiège une ville tenue par Dame Carcas une sarrasinnes. L'hiver approche et les troupes de Charlemagne commencent à avoir très fait. Charlemagne tient ses troupes et leur dit que si les francs on faim, les maures aussi doivent mourrir de faim, surtout qu'eux sont enfermé et que le ravitaillement continue d'arriver pour les troupes assiégeante. Avec l'hiver il sera plus difficile pour les convoi d'arriver, mais la rédition des maures doit être toute proche.

C'est sans compté sur l'intelligence de Dame Carcas qui décide de gaver le dernièr porcelet qu'ils possède dans la ville avec la dernière mesure de blé. Une fois le cochon bien gras, elle fait jeter ce dernier par dessus les murs de la ville.

Charlemagne dégoutant et se disant: s'il en sont à jeter la nourriture par les murailles pour me narguer de ma faim, ils ont encore de quoi se nourrir durant tout l'hiver et mon ravitaillement aura alors de plus en plus de difficulté à arriver, autant s'en aller de suite.

Alors que Charlemagne s'éloigne à la tête de ses troupes, Dame Carcas fait sonner la trompette et propose la paix à l'Empereur revenu sur ses pas. D'où l'expression CARCAS SONNE

Ace a écrit:

Au VII siècle Chalrmagne assiège une ville tenue par Dame Carcas une sarrasinnes. L'hiver approche et les troupes de Charlemagne commencent à avoir très fait. Charlemagne tient ses troupes et leur dit que si les francs on faim, les maures aussi doivent mourrir de faim, surtout qu'eux sont enfermé et que le ravitaillement continue d'arriver pour les troupes assiégeante. Avec l'hiver il sera plus difficile pour les convoi d'arriver, mais la rédition des maures doit être toute proche.

C'est sans compté sur l'intelligence de Dame Carcas qui décide de gaver le dernièr porcelet qu'ils possède dans la ville avec la dernière mesure de blé. Une fois le cochon bien gras, elle fait jeter ce dernier par dessus les murs de la ville.

Charlemagne dégoutant et se disant: s'il en sont à jeter la nourriture par les murailles pour me narguer de ma faim, ils ont encore de quoi se nourrir durant tout l'hiver et mon ravitaillement aura alors de plus en plus de difficulté à arriver, autant s'en aller de suite.

Alors que Charlemagne s'éloigne à la tête de ses troupes, Dame Carcas fait sonner la trompette et propose la paix à l'Empereur revenu sur ses pas. D'où l'expression CARCAS SONNE

Voici une histoire fort interessante par ma foi! Si la légende n'a pas pris le pas sur la réalité et que cette histoire est véridique du début jusqu'à la fin, alors cela prouve bien que les femmes devraient prendre plus souvent le pouvoir...

Si les femmes de pouvoir avaient votre savoir et votre préstence, pourquoi pas....

Ace a écrit:

Si les femmes de pouvoir avaient votre savoir et votre préstence, pourquoi pas....

Vous me flattez, et j'éspére être digne de telles éloges ! Qui sait si, devant Charlemagne, j'aurais eu le geste de Dame Carcas... Aliénor d'Aquitaine, Eleonore d'Angleterre, La reine Blanche... Je pense que ces femmes là avaient effectivement pour elles la grandeur et la préstence qui siet à des Reines.

De même que Jeanne de Champagne, fille d'Aliénor et mécène de Chrétien de Troyes.

Diane de Poitiers ne fut pas mal non plus.
Fille de Diane de France maîtresse de Henri II, profondément catholique qui épousa le Duc de Montmorency, un suivant de Henri IV et protestant. Elle influença son mari pour limiter les heurts entre Protestants et Catholiques.

heu désolé j'ai débordé du médévial, là on est en 1572.

Et oui, derriére les décisions de beaucoup de Rois, il y avait l'influence d'une femme... mais c'était plus souvent de leur mére que de leurs épouses . Ce n'est pas forcément une bonne chose, car lorsqu'un Roi est faible ou influençable, il y a de fortes chances que le royaumes ne soient pas entre de trés bonnes mains... et ce, quelle que soit l'époque!

Je te rejoins complètement. Les femmes influençaient beaucoup et très souvent les mères.

Pour en revenir à mon délire sur 1572, n'est ce pas à cause de la Médicis, mère de Charles X qu'on l'a eu droit au Massacre de la Saint Barthélémy.

Bon c'est un exemple et il y en a plétore.

De toutes façons, les hommes se sont toujours fait manger par leurs mères et leurs femmes et c'est pas prêt de changer

"Que ne ferait coeur d'homme pour plaire à sa mie
Bravoure, valeur et honneur contre doux parti
Honnies, oubliées pour des yeux amis
Devenir récréant pour rester dans son lit"


Quatrain qui vient de m'être inspiré des écrit de Chrétien de Troyes qui a développé ce thème dans Yvain le Chevalier au Lion: le chevalier peut il concilier l'amour de son épouse et son devoir de chevalier ?

Mais aimer sa femme et porter secours et assistance à toutes femmes en danger est un des devoirs des chevaliers! Et tant il est vrai que certaine femme ont seulement besoin d'amour, alors il me semble que c'est un devoir de chevalier que d'aimer !
Mais si les femmes ont si grandes influences, elles sont plus puissantes que les hommes, et ce devrait être elles les chevaliers... mais nous retombons dans le débat concernant le pouvoir et les femmes, et il est sans fin.

Il faut bien comprendre que les femmes avaient du pouvoir !! elles étaient respectées et influentes.

Nous vous devons, mesdasmes, l'épanouissement de la culture (litterature, poésies, peinture, musique) nous vous devons avec le soutien de l'Eglise la pacification de nos régions, la prospérité économique... Ce n'est pas une blague !

Vous avez même mit vos serviteurs a quatre pattes dans les douves de vos châteaux avec des ciseaux a moutons pour couper l'herbe et en faire une sorte de gazon !

Il faut bien comprendre qu'en ce temps là vous n'aviez jamais été aussi libre et influente en occident depuis la mémoire des temps à ce jour...

Chevalier a écrit:

Il faut bien comprendre que les femmes avaient du pouvoir !! elles étaient respectées et influentes.

Nous vous devons, mesdasmes, l'épanouissement de la culture (litterature, poésies, peinture, musique) nous vous devons avec le soutien de l'Eglise la pacification de nos régions, la prospérité économique... Ce n'est pas une blague !

Vous avez même mit vos serviteurs a quatre pattes dans les douves de vos châteaux avec des ciseaux a moutons pour couper l'herbe et en faire une sorte de gazon !

Il faut bien comprendre qu'en ce temps là vous n'aviez jamais été aussi libre et influente en occident depuis la mémoire des temps à ce jour...

Et oui ,malheureusement les bonnes choses se perdent... Finalement, au moyen-âge les femmes étaient presque l'égal des hommes dans beaucoup de domaines. elles pouvaient posséder une échoppe, elles avaient la possiblité de travailler à leur compte, elles avaient de l'influence auprés des Rois, avaient des amants préts à tout pour leur plaire...

Oui chevalier à raison et pour reprendre le terme de femme "égale" de l'homme, j'irais jusqu'a dire que le mot égal n'était pas dans la culture de l'époque... Homme et femmes se différenciaient, certes, mais pas en tant que membre de la communauté. Femmes et hommes ne faisaient qu'un... un monastere était géré par une personne que ce soit un homme ou une femme n'étonnait personne. Un commerce était tenu par un homme ? soit, par une femme ? soit! rien d'étonnant. J'irais jusqu'a dire, aprés avoir lus de trés nombreux ouvrages, que les Reines craignaient parfois plus (en angleterre notamment) que celles de leurs sujets.

Au Château un Seigneur régnait, oui, mais un homme ou une femme ? allez savoir, ça ne choquait personne.

Il faut bien comprendre, belles Dames, que le Moyen Age est parfois toujours en progrés par rapport a l'époque actuelle (humainement parlant).

Vous voulez un exemple sidérants ? Tenez-vous bien...

Il a fallut attendre 1914 pour que le salaire minimum (entendez par la revenu de moyens) rejoigne les XI, XII et XIII ème siècle ! Ca vous en bouche un coin ça ?

Pourtant, c'est absolument vrai.

Vraiment ? Voila qui est impressionant, je dois dire. je ne doute pas que le moyen-âge ai été une des éres les plus enrichissante de notre histoire, mais je ne soupçonnait pas toute cette hisoire de salaire... C'est assez impressionant à dire vrai. Et les femmes étaient donc payées autant que les hommes, puisqu'elles avaient le même métier et que leur rang étaient semblable ... non?

Bon et a quoi ça sert que Porthos se Carcas ? hummm ?

oui je sais, mauvais jeu de mot.

Porthos a écrit:

Bon et a quoi ça sert que Porthos se Carcas ? hummm ?

oui je sais, mauvais jeu de mot.

Plutôt bien trouvé, mon ami, plutôt bien trouvé...

J'ai eu une autre variante de la légende quand j'ai créé une page sur la cité médiévale de Carcassonne.

En faisant des recherches, sur le site officiel de Carcassonne édité par le ministère de la culture, il est dit :

Citation :

Au VIIIe siècle, la conquête arabe triomphe des Wisigoths, mais dès 759 la ville est conquise par le roi des Francs, Pépin le Bref, qui s'impose alors dans toute la Septimanie. À ces événements se rattache la légende de Dame Carcas.

Aurait-on embelli la légende en la rattachant au prestigieux Charlemagne ? Soit vers le Moyen-âge de la seconde moitié du Moyen-âge, quand l'engouement pour la chanson de Roland a donné une grande aura à Charlemagne ?

thain a écrit:

J'ai eu une autre variante de la légende quand j'ai créé une page sur la cité médiévale de Carcassonne.

En faisant des recherches, sur le site officiel de Carcassonne édité par le ministère de la culture, il est dit :

Citation :

Au VIIIe siècle, la conquête arabe triomphe des Wisigoths, mais dès 759 la ville est conquise par le roi des Francs, Pépin le Bref, qui s'impose alors dans toute la Septimanie. À ces événements se rattache la légende de Dame Carcas.

Aurait-on embelli la légende en la rattachant au prestigieux Charlemagne ? Soit vers le Moyen-âge de la seconde moitié du Moyen-âge, quand l'engouement pour la chanson de Roland a donné une grande aura à Charlemagne ?

C'est fort possible, en effet... je ferais des recherches de mon côté, mais il me semble que la version que vous avez, cher Thain, est plus probable... A confirmer, donc !