L'évocation ...

*Malorme sort de l'ombre*

Certains membres du forum ont fait naitre en moi une curiosité malicieuse ...
Nous avons tous nos univers et nos mondes que nous façonnons d'images, de personnages et d'expériences qui nous sont propres ou issues de nouvelles rencontres.
Mais quel est véritablement votre imagination ? quelles sont ces images ?
En les évoquant au travers de mot comment vont-elles être ressenties par autrui ? Quelles seront leurs transformations ?

Comme le disaient à juste titre certains membres du forum : les plus belles images sont celles que nous formons de nous même.

Je propose donc un petit jeux :
Un participant écrit une phrase, un petit poème, peu importante, une phrase tirée de son imagination évoquant une scène précise pour lui sans pour autant la décrire avec précision ...
Les autres participants essayent de retranscrire ce qu'ils s'imaginent avec des mots, la suite sous forme d'une courte histoire ou pourquoi pas une image.
Une fois que tout ceux qui désiraient participer sont exprimés, le jeux peut recommencer en cédant la main à un nouveau "évocateur".

Commençons sans plus attendre !

Voici-ci ma phrase :

Alors qu'il marchait, l'amertume ce faisait plus intense.
Il serait son poing contre sa poitrine et un vent glacé sembla s'engouffrer dans tout son être ...

Alors qu'est ce que cela évoque pour vous ? Quelle scène voyez-vous ?

Je vais attendre deux trois jours pour voir si certains désirent participer, dans ce cas on pourra renouveler l'expérience avec une autre phrase d'un autre participant ...

*Malorme se retire*

1h38....on peut que pour certain , nuit=apogée de l'imagination

mais cela n'irait il pas dans la section jeux?
Bah, c'est aux organisateurs de bûcher d'en décider après tout^^

Alors je suis partant pour assouvir votre "curiosité malicieuse"


Alors qu'il marchait, l'amertume ce faisait plus intense.
Il serait son poing contre sa poitrine et un vent glacé sembla s'engouffrer dans tout son être ...

alors ce à quoi ça me fait penser:

Un vertueux général, seul survivant, qui sillonne un champ de bataille encore fumant...
Comment on avait put en arriver là? Il avait promis la victoire à ses hommes, même si celle ci serait dur à prendre.
Alors que la défaite était une possibilité à envisager, il entrevit un espoir, il pouvait encore tenir sa promesse de victoire.
C'est à se moment que se qu'il croyait être son plus fidèle capitaine retourna sa veste, la charge fut violente et balaya définitivement tout espoir de victoire, même les plus courageux succombèrent à la traitrise.
Il sentait une bête féroce s'agiter en lui.
Mais son corps était brisé.
Et tout en maudissant ces traitres, il rejoignait ses valeureux soldats, morts en vains.

Voila, en espérant satisfaire votre curiosité^^

Je trouve cette idée excellente, Messire Malorme. L'imagination est sans aucun doute le plus grand pouvoir humain. Je suis d'accord pour participer. Voici donc ce que votre phrase m'évoque.

Au début je pensais peut-être à un chagrin d'amour qui aurait fait naître une profonde haine, puis je me suis dirigé vers ce qu'on pourrait appeler un glissement vers le mal. Je pense donc à un homme qui aurait perdu la personne qu'il aime le plus, et la haine née de cette perte l'aurait tourné vers le Mal. Assez semblable à la voie choisie par Anakin après la mort de sa mère. J'ai peut-être une image qui résume bien cela...

https://servimg.com/view/13015985/16

https://servimg.com/view/13015985/17

Voilà!

Votre phrase, cher Malorme, me fait penser au film "WANTED" que j'ai vu il y a deux jours...
Surtout le moment où le personnage principal découvre qu'il n'a été un simple jouet.
Je ne mets pas de détails, car il faut le voir les gens ce film!

Donc voilà ma participation à ce jeu, je sais pas si je suis bien les règles mais bon... le principal c'est de participer!

Encore une fois messire Malorme vous êtes génial!

Je me lance :

La personne vient de subir, ou d'être témoin d'une grande injustice, d'un événement qui lui semble tout a fait impardonnable.
L'absurdité de l'existence qu'il mène lui est soudainement révélée...
La révolte monte en lui et son corps se vide de toutes sensations agréables (futiles?) pour laisser place à une froide détermination.

Je ne serai pas plus précis...

Une excellente idée !

Personnellement, je visualise davantage la scène, l'image même de votre phrase, plus qu'une histoire.

En la lisant, je vois le vent glacé à "l'intérieur", comme à "l'extérieur" du personnage, un ciel gris, brumeux, pourquoi pas un petit peu de neige.. Un reste de forêt, mais des arbres décharnés.
L'homme, la quarantaine passée de peu, avec un manteau marron passé et long dont les pans se rabattent difficilement. Je le vois bien avec un chapeau façon ankou aussi. Et lui, qui lutte contre le vent, contre les intempéries et contre lui-même.
Une atmosphère de trahison, je dirai.

Super idée!
Moi ça me fais tout de suite penser à la crise cardiaque, même si je vois pas trop le rapport avec l'amertume en fait! L'amertume c'est un sentiment de tristesse et de déception, donc je pense plutôt à la trahison ou la révélation comme certains le disaient auparavant. En tout cas un choc puissant qui rend fébrile!

Côté image, moi je vois plutôt un gars qui se promène le long d'un port à la nuit tombée, il n'est pas seul, mais les gens autour semblent bien loin...

super idée!

moi je suis comme Azalais, je vois le vent glacé extérieur aussi. Le personnage est dehors, dans des rues sombres et presques vides. Il marche sans savoir où aller, il cherche à se cacher. Pour moi c'est pendant la seconde GM, un jeune juif déporté qui a réussi à s'enfuir, et qui retourne dans sa ville. Il cherche à revoir sa fiancée, non juive, et s'aperçoit en l'observant que c'est son père qui l'a dénoncé, lui. De rage, et d'amertume, il cesse de croire en l'humain, serre son poing, et pars se cacher.

Alors qu'il marchait, l'amertume ce faisait plus intense.
Il serait son poing contre sa poitrine et un vent glacé sembla s'engouffrer dans tout son être ...

voilà moi ce que je ressent :

L'homme tient dans sa main un objet le rapprochant d'une personne récemment disparu. L'amertume plus intense est une haine qui amplifie au point ou le vent glacial qui s'engouffre dans son être est tout simplement la noirceur de son âme et la folie qui s'empare de lui , au point de ne plus être ...

ces chansons peuvent se rapprocher de ce ressentir :
http://www.deezer.com/track/266933

http://www.deezer.com/track/266943

C'est vrai que c'est sympa.
Moi je vois bien quelqu'un qui vient de se rendre compte qu'il a été trompé, tout d'abord il a un énorme sentiment de rage, l'envie de tous casser, de crier au monde son dégout des hommes et de leur manière de fonctionner, le dégout de leur appartenir, il marche vite, ne regardant pas autour de lui, il marche pour ne pas voir, pour oublier, pour s'abandonner. Puis s'y mêle un sentiment intense de tristesse qui le submerge. Il est comme tout ces hommes, ni meilleur, ni moins bon, il est comme eux, il ne peut rien y changer. La vie est dégueulasse, mais c'est la vie...

Alors qu'il marchait, l'amertume ce faisait plus intense.
Il serait son poing contre sa poitrine et un vent glacé sembla s'engouffrer dans tout son être ...

voilà moi ce que je ressent :

je vois un être, un guerrier, il vient d'avoir a faire un choix, son devoir envers son roi ou son amour pour sa femme.
Le vent glacé s'engouffre dans ses vetements,tandis qu'il sert plus fort encore le talisman que sa femme lui a donné, il sait qu'il ne la reverra jamais ... Il regrette ... Il s'en veux, tout ce qu'il n'a pas dit et ce qu'il n'aurait pas dut dire son pour lui un poids supplémentaire ...

Devant lui, une plaine aride, et derrière, son but, reviendra t il vivant de cette épreuve ? ....

*Malorme sort de l'ombre*

Bien je pense que le clepsydre c'est vidé, il est temps de changer de main.
Mais d'abord je tenais à vous dire que j'ai lu chacune de vos réponses avec le plus grand intérêt, je les trouvais pour certaines étonnantes et révélatrices ...
Vous avez tous former une scène plus ou moins concrète et vraisemblable à partir de quelques mots, loin d'être anodins j'avoue ...

Mais avant de passer la main je vous livre mon alternative :

Alors qu'il marchait, l'amertume ce faisait plus intense.
Il serait son poing contre sa poitrine et un vent glacé sembla s'engouffrer dans tout son être ...

Le jeune homme pénétra dans la chambre et vit ce que tout son être refusait de croire : le corps de sa sœur. Elle était là, allongée sur son lit, le visage blanc et impassible figé dans une infinie tristesse. La lumière de lune filtrant à travers les carreaux donnait à la scène un aspect irréel, creusant un peu plus le visage du dernier membre de sa famille d'une douleur muette ...
Il était parti combattre pour défendre la seule chose qui lui restée. Mais au final tout fut vain, un Dieu moqueur lui avait pris sa dernière attache sur cette terre.
Quel sens donner à la vie alors ? Si ce n'est celle d'une marionnette allant et venant sur la scène tissée par les hommes mais dont les ficelles sont tirées par des Dieux capricieux ...

Voila la scène que je voyais pour ma part ...

Je laisse à présent la main à Heathen Knight qui fut le plus prompt à répondre, si il ne désire par relancer le jeux il n'aura qu'à désigner un autre "évocateur".

*Malorme se retire*

Suprenant je trouve, votre " alternative". Alors que nous avions tous plus ou moins imaginé un paysage ouvert et vaste (sans doute à cause du vent), le votre est plus fermé... je n'y aurai pas pensé. j'approuve votre vision des choses... de l'amour fraternel? encore plus surprenant...

Je prend mon rôle d'évocateur donc^^
C'est avec plaisir je relance ce jeux par ce court énoncé.


Surveillant de haut,
Un regard sur l'horizon,
Vieux gardien usé.

Let's go Sire Heathen Knight!

Votre phrase me fait beaucoup penser à Odin, le dieu Nordique suprême, qui surveille le vaste monde depuis son haut trône de pierre. je le vois avec une grand cape dans laquelle il est enroulé, une épée au côté, voire des stalactites dans la barbe hirsute... ça me plait beaucoup!

the Silver Vampire a écrit:

Let's go Sire Heathen Knight!

Votre phrase me fait beaucoup penser à Odin, le dieu Nordique suprême, qui surveille le vaste monde depuis son haut trône de pierre. je le vois avec une grand cape dans laquelle il est enroulé, une épée au côté, voire des stalactites dans la barbe hirsute... ça me plait beaucoup!

Mais Odin surveille les mondes grâce à ses corbeaux... Lui même étant borgne ce sont eux qui lui racontent ce qu'ils voient.

Mais bon, c'est votre vision des choses...

Pour ma part

Surveillant de haut,
Un regard sur l'horizon,
Vieux gardien usé.

Cela m'évoque un arbre. Un arbre gigantesque surplombant la forêt.
Le genre d'arbre noueux bien mystérieux dont les racines sortant de terre sont forcément entourées de brumes (sorte de "code esthétique" à respecté sous peine de sanction )...

Oui, les corbeaux, Pensée et Mémoire, mais ils collaient pas trop au perso

Habitant au bord de la mer je vois, pour ma part:
UN grand phare de granit,
Surplombant les falaises, il indique au bateau le chenal d'entrée.
Gardien de la vie des marins, bien des tempêtes l'ont usé,
Toujours debout il a su y résister.

je pencherais moi aussi pour un arbre

Un arbre comme Yggdrasil. (même si je vois un chêne et non un frêne)

Je vois un chêne, un énorme chêne, plusieurs fois centenaire, regardant du haut de ses branches humains et bêtes, eux les êtres qui s agitent, gardien use par le temps, toujours la il veille, a jamais solitaire et prisonnier, il sent le vent souffler dans ses branches.

]

*Malorme sort de l'ombre*

Surveillant de haut,
Un regard sur l'horizon,
Vieux gardien usé.

Pour moi ces mots m'évoquent la chose suivante :

Tout comme Wallace ces mots me guide vers une personne qui scrute la mer. Il s'ouvre à nos yeux le paysage lisse et uniforme d'un couché de soleil sur une étendue qui semble scintiller comme du métal liquide.
Mais ce que scrute ce gardien ce n'est pas l'horizon ni le bruit paisible des vagues sur le rivage ou encore l'air léger chargé d'embrun. Non, son regarde fixe l'horizon mais porte aussi plus loin.
Il scrute un son, sourd et puissant, ce sont les lents battements de la Terre qui semblent émaner de profondeurs étouffantes et de boyaux ténébreux. Mais il y quelque chose de plus profond encore, caché derrière le voile de la réalité, un grondement qui monte terrible et puissant. C'est le murmure de l'apocalypse que seul ceux qui sont là depuis la nuit des temps peuvent entendre. Un présage de changement qui balayera le grouillement incessant des vies quotidiennes ...
Aussi étrange que cela puisse paraitre, il me semblerait possible d'entendre en scrutant avec nos yeux ...

*Malorme se retire*

Moi ça m'évoque des Dieux anciens, un peu comme ceux décrits dans la série de Robert Holdstock. Des figures de bois, rendus comme tel par les dieux.
Je m'explique : ces statues sont des soldats tombés au combat, et transformées en statues pour que leur esprit reste sur terre et défende le monde des morts.

On a fait le tour je crois^^

Donc ma vision était proche de celles de Messires Wallace et Malormes, sauf que habitant près de la montagne je voyais en fait un château plus ou moins en ruines perchés sur une hauteur.
Son rôle était bien sûr de surveiller et protéger la région alentour dans l'ancien temps. Usé par le temps et la guerre, il continue fièrement à dominer le paysage dont ces vielles pierres font partie intégrante de celui-ci.

Si Fée Viviane veut bien prendre la main....ou la donnée à quelqu'un d'autre...

C'est vrai?? c'est à moi? mais du coup je n'y ai pas encore réfléchi moi...
bon, j'y pense cet apres midi, et je reviens vers vous tout à l'heure!

(j'éditerai ce message)

allez hop, voici ma phrase :

(je voulais mettre un extrait d'une chanson, mais tant pis vous aurez ma phrase)

Cachées dans son donjon
telle une prison
jusqu'à son nom

bonne évocation!

Cachées dans son donjon
telle une prison
jusqu'à son nom

Alors pour commencer mon évocation nécessite un donjon pas trop pourri.
Ce donjon est tenu par un seigneur plutôt bas du ventre qui apprécie particulièrement le manger et le boire...
Mais comme il est un peu radin et n'aime pas partager ce qui est très bon pour lui, il possède une réserve secrète rempli de divers stratagèmes culinaires dans le quel il va puiser après les banquets ennuyeux où il faut partager avec les seigneurs du coin.
Cette chambre forte est bien sur gardée comme s'il s'agissait d'un cachot pour balrog nerveux, bien sur toute allusion a une quelconque "réserve de la meilleur bière et charcuterie du monde" et passable de peine de mort,car si la chose venait à s'ébruiter vous imaginez la catastrophe....

Cachées dans son donjon
telle une prison
jusqu'à son nom


mhm.. et bien vu l'ortographe de votre phrase.. cela me fait penser à la légende de Barbe Bleue, ou plutôt de ses femmes qu'il enferme et tue...

Elessya a écrit:

Cachées dans son donjon
telle une prison
jusqu'à son nom

Ca me fait penser à Elizabeth Bathory, qui dit-on emprisonnait des vierges pour les égorger puis se baigner dans leur sang... Une histoire particulièrement trash, et l'un des éléments fondateurs de la légende des vampires...

Cachées dans son donjon
Telle une prison
Jusqu'à son nom

Je vois un seigneur fort soupçonneux, voire parano, qui se terre dans son donjon, élevé au milieu d'une lande déserte. Il a tellement peur de se faire tuer qu'il a crée une garde personnelle qui réside avec lui, qui est toujours prête à la défendre. Sorcières ou harpies? Elles ont l'apparence de femmes. Peut-être des démons qu'il a invoqué...
Voici que ce cela m'inspire.

ca m'inspire pas assez, la fin me perturbe . . .

Cachées dans son donjon
Telle une prison
Jusqu'à son nom


cela me fait penser à quelque chose de cachées puis oubliées pendant des siècles . D'où l'aspect de prison car elles n'en ressortent pas . Puis retrouvées des siècles plus tard on décide de nommer le donjon de cette trouvaille ...

ET je ne sais pas pourquoi , cela m'évoque des runes , cachées car interdit par la religion catholique , puis ensevelit par le temps et lors de leurs découverte le donjon devient alors le "donjon aux runes "...

remarque : cela pourrait aussi s'appliquer a des pierres précieuses ...

je vous laisse réfléchir encore une journée et vous donne la réponse demain soir ou vendredi d'accord?
vous êtes assez loin de mon imagination... mais tout est très interessant!

*Malorme sort de l'ombre*

Cachées dans son donjon
telle une prison
jusqu'à son nom

Personnellement cela me fait penser à une créature de Silent Hill que j'aime beaucoup, un Lying Figure.
C'est un peu comme un être humain mais emprisonné dans sa propre chair, en train de se débattre sous sa peau.
Je verrais donc plutôt une personne maudite, qui fut un temps humain, mais liée à dorénavant par quelques obscurs secrets à sa chair, condamnée à la souffrance. Certainement un purgatoire pour quelques horribles méfaits. Ces fautes désormais innommables rampent emprisonnés comme des vers dans un corps, néanmoins ces choses étant occultes il suffit de les nommer par leur véritables noms pour s'en libérer ...

Bon j'avoue c'est très tard ou très tôt ça dépend comment vous le voyez, et j'avoue je suis loin, très loin de m'exprimer de manière claire et intelligible ...

*Malorme se retire*

J'adore ce jeu !

L'âme d'une créature...

Par exemple :
Ce sorcier mort-vivant (liche) qui enferma son âme dans un joyau afin d'assurer son immortalité. Un joyau dissimulé dans une pierre au bas d'un mur de son donjon. Revers de la médaille : il ne peut plus quitter sa demeure, n'en éprouve même pas l'envie, et poursuit ses recherches un peu vaines, jour après jour, dans la solitude.

Mais notre sphynx du jour étant une aimable fée, je penserais plutôt à ceci:

Le fantôme d'une femme décédée qui erre dans les couloirs du château où elle vécut et mourut de chagrin.

Mais remarquant le pluriel de "cachées":

Des lettres, peut être d'amour, peut être porteuses d'un honteux secret, ou les deux, dissimulées comme le joyau cité plus haut. Elles contiendraient le nom ou la terrible vérité (ou le véritable nom !) du personnage concerné, prisonnier de ces secrets .

je pense que tout ceux qui voulaient jouer ont eu l'opportunité!

au final : seuls Malorme et Darcal ont une approximation de ce que je pensais...

cachées : j'évoquais des pensées, des fautes, des sentiments, des culpabilités enfouie au fond d'elle même, et qui reviennent sous forme de rêves, d'autres sentiments erronés pour la hanter...

en fait j'aime beaucoup l'idée de Malorme (comme souvent, vous avez trouvé le coté obscur) : un être humain qi renferme en lui même un autre être, un peu comme une chimère, un peu comme une réincarnation, comme une possession. Mais c'est un jeu très interessant : c'est évident que ma phrase rapportait à barbe bleue, et pour moi je n'y avais même pas pensé!

Ah oui pour Lucifiel : "jusqu'a son nom" car les pensées veulent rester cachées, les culpabilités aussi, elles se font passer pour autre chose, pour amener l'esprit sur un autre terrain et cacher "jusqu'à son nom"

si vous voulez plus d'indications sur ma pensée, n'hésitez pas!
pour le prochain à jouer, je choisis le dernier, le premier? celui du milieu? y-a t-il une règle? (j'ai pas compris pourquoi c'était moi ce tour ci mais ça m'a fait très plaisir!)

*Malorme sort de l'ombre*

Sentez vous libre de choisir qui vous voudrez.
Je n'avais pas stipulé de règle précise à ce sujet, juste l'arbitraire ...

*Malorme se retire*

A qui le tour alors ?

et bien à vous Darcal, je sens que vous mourrez d'envie de jouer!!

Ah mais je suis tout prêt à céder ma place si un jouvenceau ou une damoiselle témoigne d'un plus ardent désir à participer !

Personne ne se manifeste ? Je me lance...

Au bout d'un promontoire rocheux, il contemple la vallée sous lui, la passion au coeur. Il lève la tête vers la lune et pousse un long hurlement...

A votre imagination !

Au bout d'un promontoire rocheux, il contemple la vallée sous lui, la passion au coeur. Il lève la tête vers la lune et pousse un long hurlement...

Messire Darcal... pour moi une expression vaut mieux que de vous dire mille mots: Loup d'Argent.
Je pense que vous en saurez plus si vous lisez mon poste sur les Loups d'Argent. Mais dans cette phrase tout s'y retrouve: l'amour de l'obscurité et de la Lune, leur Reine, leur Déesse, une certaine mélancolie, puisqu'ils vivent éternellement, en voyant passer les générations qui deviennent poussière alors que eux perdurent...
Très belle phrase en tout cas, félicitations

Merci, merci , seize années de route derrière moi quand même.

J'attends d'autres participations avant de passer la main.

Darcal a écrit:

Personne ne se manifeste ? Je me lance...

Au bout d'un promontoire rocheux, il contemple la vallée sous lui, la passion au coeur. Il lève la tête vers la lune et pousse un long hurlement...

A votre imagination !

je pense aussi à un loup, évidemment! un loup chassé de sa meute, qui se retrouve seul et condamné à errer seul, et donc à ne pas se reproduire, alors qu'il était le meilleur loup de sa meute.
de passion et de tristesse, il hurle

*Malorme sort de l'ombre*

Au bout d'un promontoire rocheux, il contemple la vallée sous lui, la passion au coeur. Il lève la tête vers la lune et pousse un long hurlement...

Là c'est une colle pour moi ... mais où sont les horreurs secrètes qui se distille à la frontière de la raison ?
La scène est en place, il semble difficile de ce détacher évidement de l'image d'un loup hurlant à la Lune depuis son promontoire. Un loup où peut être quelque chose de plus bestial encore, le fait que la passion soit présente mais aussi que la dite créature se montre sous le plein éclat de Lune me pousse loin de mes retranchements sordides et de la langueur ...
J'opterais pour un loup-garou, ou peut être un homme qui vient d'être témoin d'un acte qui l'emplit de rage. La raison minorée, il est plus proche de la bête que de l'homme, sanguin et impulsif, quelque que chose de prédateur ...

*Malorme se retire*

Rhaaaa ! C'était trop facile, et vous avez tous les trois un peu raison.


Au bout d'un promontoire rocheux, il contemple la vallée sous lui, la passion au coeur. Il lève la tête vers la lune et pousse un long hurlement...
C'est son domaine, à la fois sa fierté, et sa responsabilité. Le loup qui fut homme adresse un dernier regard reconnaissant à la lune et aux Etoiles.
Il n'a pas de meute, trop différent et volontaire pour s'intégrer. Il ne le souhaite d'ailleurs plus. Mais d'un point éloigné de la forêt monte le hurlement de sa compagne, fière de s'être unie à ce Roi sans sujet.
Il quitte le promontoire et court la retrouver, à l'allure modérée qui sied à sa position. Il est le maître de ce petit monde. Il le restera.

Vous avez tous les trois quelques éléments, mais comme Viviane et Malorme ont tous deux déjà eu leur tour, je propose de passer la main à Silver Vampire. Pas d'objections ?

ce qui serait bien c'est de laisser un peu plus de temps , 2 ou 3 jours pour que d'autres puissent également participer ...

Merci ...

J'entends bien, Jusquiame, mais là tout avait déjà été évoqué et dit, d'où ma volonté de ne pas éterniser ce feu grégeois mouillé...

silver vampire, votre phrase?

Bonjour! Désolé de vous avoir fait attendre, mais je me suis absenté une semaine, je m'en excuse... mais je vais réparer tout ceci.
Je ne suis pas en mesure de vous donner une phrase tout de suite, mais j'édite ce message dans trente minutes et vous aurez la réponse... merci!

EDIT: voici donc ma phrase, cogitez bien et faites nous part de vos évocations... bonne chance!

I had to kill friends
For masters who paid loads
For masters who paid nothing
I have been through everything

This one [world] was burning
The next was borning
I was still holding out

Traduction pour ceux qui la veulent:

J'ai du tuer des amis
Pour des maîtres payant des fortunes
Pour des maîtres ne payant rien
J'ai tout traversé

Celui-ci [ce monde ] brûlait
Le suivant naissait
J'étais toujours là

La première pensée est celle d'un vétéran mercenaire.

Ensuite celle d'un simple soldat, mais qui a longtemps voyagé, ou dont le pays connait une guerre civile (ce qui expliquerait qu'il ai dû tuer des amis). Un conflit qui vient de s'achever, transformant tant les paysages dévastés par les batailles, que les frontières des cartes, donnant ainsi naissance à un nouveau monde.

Dernière évocation, fantastique, celle d'une créature à la longévité exceptionnelle, soumise à la servitude tel un génie ou un dragon prisonnier d'un ancien pacte, qui voit les empires se former et s'effondrer...

Moi ça m'a fait penser au ghost rider (personnage comics) qui aurait rompu son pacte avec le diable, et qui voyage en solo...
un peu à la mnière d'un vieux cow boy ou d'un chasseur de prime