L'évocation ...

Bonjour Viviane.

Es tu fan de comics ou est-ce suite au visionnage du film que tu fais cette comparaison ?

(Si ta réponse est élaborée, fais le en mp, on ne polluera pas le topic comme ça).

Et du coup, la "phrase" m'évoque aussi Roland de Gilead, le pistoléro, personnage principal de la saga de la Tour Sombre de Stephen King.

La conversation semble s'essouffler... dois-je donner plus de temps ou passer la main à un autre évocateur?

the Silver Vampire a écrit:

J'ai du tuer des amis
Pour des maîtres payant des fortunes
Pour des maîtres ne payant rien
J'ai tout traversé

Celui-ci [ce monde ] brûlait
Le suivant naissait
J'étais toujours là

Cela m évoque un immortel, quelqu'un un de seul qui survit plus qu'il ne vit ! un combattant ou un mercenaire. Mais cela m évoque en même temps la noirceur de l esprit et la blancheur de l ame !

Vos évocations se rapprochent toutes plus ou moins de mon idée... un guerrier immortel, condamné à vivre pour l'éternité. C'est là sa chance, puisqu'il pourra être le vivant témoin de ce que chacun a aujourd'hui oublié, mais aussi sa malédiction, puisqu'il devra servir toute sa vie, voir les personnes qu'il aime mourir, et ne pourra se construire aucune vie... les empires se font et se défont, mais lui (eux) toujours se bat, pour l'éternité...

Je pense que le meilleur choix est de passer la main à Isabelle de Lorraine, puisqu'elle ne l'a jamais fait.

merci ! donc je vais me lancer :

Au milieu des brumes, elle l aperçu cette ombre familière qui s en aller , dans un sursaut d espoir elle cria son nom et a ce moment son esprit réalisa ...

*Malorme sort de l'ombre*

Au milieu des brumes, elle l'aperçu cette ombre familière qui s'en aller , dans un sursaut d espoir elle cria son nom et a ce moment son esprit réalisa ...

Son esprit réalisa ... que sa sœur avait disparue depuis déjà plus de douze ans ...
Étrange réminiscence dans cette lande nimbée de brume, au milieux de toutes ces volutes de vapeur sa mémoire semblait lui échapper. Des formes incongrues et familière se bousculée dans cet océan blanchâtre, comme autant de morceau d'un mémoire mise en lambeau.
Désespérée elle essayait en vain de ce souvenir quand avait-elle vue sa sœur pour la dernière fois ? Hier ? Cet hivers ou bien jamais ?
Dans le silence oppressant de la lande, elle s'effondra, sa sœur bien aimée avait-elle jamais vécue ? Ou bien serait-ce encore une image de son esprit malade, envoyée pour la torturer ...

*Malorme se retire*

Une idée un peu tordue de ma part (je l'avoue) pour ma première participation. (niak niak niak! )

"Au milieu des brumes", ce me fait penser à un paysage, sauvage, sombre (la nuit donc), lugubre et mystèrieux, un cimétière. Pour ce qui est du "elle", une jeune fille biensure, d'une rare beauté (comme dans beaucoup de romans fantasy), portant un jolie robe d'un blanc immaculé (pour rapeller la brume en qualque sorte). L'ombre familière, le jeune homme aimé évidemment (et oui je fait de la vie un conte de fée!^^). Il s'en va, portant tristesse et desepoire sur ses épaules. Elle crit son nom, il ne se retourne pas, ne l'entend pas. Et c'est à ce moment que son esprit se rend compte... (qui dit esprit dit fantômes), et bien qu'elle est mort, sous les yeux impuissant de son bien-aimé!

Voilà pour mon mélo-drame!^^

Je partirais aussi sur quelque chose dans le gout de ce que tu as dit Alyn.

Au milieu des brumes, elle l'aperçut cette ombre familière qui s'en allait , dans un sursaut d'espoir elle cria son nom et à ce moment son esprit réalisa ...

Je suis un peu troublée par le "l'aperçut" et non pas elle "aperçut"...enfin bon ça ne concerne que moi hein!

donc mon interprétation :

Après un combat dans un marais (j'ai trop joué à magic moi), une femme vient chercher les flèches restantes, et son mari. Et la elle voit son ombre, cours vers lui, crie son nom... et réalise que ce n'était qu'une ombre dans les brumes, et qu'elle s'est perdue, au milieu des morts. Alors elle décide elle aussi de se laisser mourir, pour rejoindre l'esprit de son amour perdu...

Pour moi, les brumes ne représenteraient pas un paysage, mais un état. La jeune fille est dans un état de désespoir profond, elle en devient presque folle... pourquoi? Elle a vu les Vampires brûler son château, et sa famille avec, elle qui était bien à l'abri sur une colline proche. Elle a vu sa vie heureuse prendre fin dans cet incendie, venant ajouter à la peine de son amour perdu, mort depuis quelques semaines. Les brumes pourraient aussi bien être la fumée de l'incendie... son amour lui manque comme la Lune peut manquer à la nuit lorsqu'elle est noire... il est mort, et pourtant il est là, devant elle, et lui sourit. Elle veut l'appeler, le toucher, se relever et le serrer dans ses bras... mais lui ne bouge pas, il lui sourit en restant immobile... Dans un sursaut de désespoir elle se relève, et ses bras enserrent le vide. Car il est bien mort, parti pour toujours..

Alors moi aussi je propose une idée tordue, soit normale venant de ma part :

j'imagine un village paumé au bord d'un marécage, d'où la brume matinale.
Une attaque d'otaries ambidextres oblige à l'évacuation du village, sa se déroule forcement dans la plus grande panique. Y a une paysanne affolée qui cherche son mari, et elle se rend compte finalement qu'il est déjà loin devant se barrant dans la brume, emportant son frigo et son contenu.
Et là elle réalise que dans la panique elle a oubliée Risette, une truie borgne qu'elle à fait empaillée quatre en plus tôt, la pauvrette ayant décidée de se suicider, apeurée par une éclipse de soleil.

Au milieu des brumes, elle l aperçu cette ombre familière qui s en aller , dans un sursaut d espoir elle cria son nom et a ce moment son esprit réalisa ...que tout ceci n était qu un rêve et qu elle ne le verrais plus car la mort l avait emporté !

C est juste la sensation que l on a au réveil après avoir rêver d un être cher qui est mort et que l on réalise qu on ne va plus le voir !

Je crois que c est Malorme qui se rapprocher le plus donc a lui de jouer !

Heathen Knight a écrit:

Alors moi aussi je propose une idée tordue, soit normale venant de ma part :

j'imagine un village paumé au bord d'un marécage, d'où la brume matinale.
Une attaque d'otaries ambidextres oblige à l'évacuation du village, sa se déroule forcement dans la plus grande panique. Y a une paysanne affolée qui cherche son mari, et elle se rend compte finalement qu'il est déjà loin devant se barrant dans la brume, emportant son frigo et son contenu.
Et là elle réalise que dans la panique elle a oubliée Risette, une truie borgne qu'elle à fait empaillée quatre en plus tôt, la pauvrette ayant décidée de se suicider, apeurée par une éclipse de soleil.

J'aime!

Au milieu des brumes, elle l'aperçu cette ombre familière qui s'en allait, dans un sursaut d'espoir elle cria son nom et à ce moment son esprit réalisa ... Il lui fallut surmonter sa douleur mais cet homme ne pouvait être son amant disparu au cours de l'hiver précédent... Non, comment cela pourrait-il être lui?
Son corps n'avait jamais été retrouvé mais la mer ce jour là était tellement mauvaise, personne n'aurait pus survivre! Alors lentement elle retourna chez elle, la pluie commençait à tomber... Elle attisa le feu, s'assit dans son fauteuil, les larmes lui coulant sur les joues...

*Malorme sort de l'ombre*

Je reprends donc la main avec plaisir et soumets à votre imagination ces quelques mots :

Assis dans une modeste chaise il semblait attendre.
Dans l'âtre quelques braises rougeoyantes témoignaient encore d'un feu crépitant.
Son regard fixé sur une fenêtre ouverte, scrutait impassible l'obscurité de la nuit.
Celle-ci semblait se déverser à grand flot dans la petite chaumière, telle une mer d'encre et embraser son âme ....

A vous de jouer ...

*Malorme se retire*

C'est la mort qui vient prendre le vieux de la famille qui tarde comme tous les soirs à trouver le sommeil devant l'âtre qui lui aussi se meurt. Mais ce soir, il s'endormira pour de bon, car la mort est venue le chercher... il n'a pas peur, il l'attendait car il savait que son heure était venu.

*Malorme sort de l'ombre*

Bingo Messire Ace, il semblerait que je me soit trop épanché sur les dernières phrases, biaisant irrémédiablement la scène ...
Mais vous savez certainement ce que c'est ...

Je vous laisse la main Chevalier de pique, sentez vous libre de relancer le sujet au bout de quelques temps si personne vient à répondre ...

*Malorme se retire*

Malorme a écrit:

Assis dans une modeste chaise il semblait attendre.
Dans l'âtre quelques braises rougeoyantes témoignaient encore d'un feu crépitant.
Son regard fixé sur une fenêtre ouverte, scrutait impassible l'obscurité de la nuit.
Celle-ci semblait se déverser à grand flot dans la petite chaumière, telle une mer d'encre et embraser son âme ....[/b]

Comme je l'ai dit dans un autre post, je suis beaucoup sur les X-Men en ce moment...
alors pour moi ça aurait été :

un vieil homme attend la mort, parce que rien ne le retient plus ici, il a enterré tout ceux qu'il aimait et souhaite partir. Et au moment de rendre son dernier souffle, pouf une force noire et sombre entre dans la pièce et s'empare de lui, de son corps...après un léger temps, le corps recouvert de noir se met à léviter, il étend les bras, et pousse un hurlement, un hurlement qui glace le sang des habitants des 500km alentour...

Personne d'autre ?

personne pour relancer ce topic ?

lucifiel a écrit:

personne pour relancer ce topic ?

Puisque tu proposes... Lance toi donc!

arf tu m as eu ... mais j ai pas d'idée moi ....

en plus c est a Ace

Arf, vous êtes hard les gars... pas facile comme truc...

Bon allez, je triche, je met un sonnet que j'avais écrit il y a une bonne quinzaine d'années.



Dans un pays de sécheresse et de faim,
Les seules gouttes d’eau qui tombent
Sont les larmes des enfants qui coulent en vain
Sans réveiller les loups du reste du monde.

Dans son pays de désert et de soleil,
Les femmes hurlent leur douleur,
Perdant leurs enfants durant le sommeil,
Alors que les loups chantent sous leurs couleurs.

Le mépris des bien-pensant
Se reflète dans les yeux de ses enfants
Qui s’éteignent dans la douleur et la faim.

Tandis que sa famille s’endort,
La mort joue avec son corps,
Et, déjà, les loups se partage le butin.

Cela m'évoque simplement les croisades, avec la sécheressse et le soleil, où le peuple se lamente devant des combats incompris, dont l'orgueil des "bien-pensants" étrangers à leur yeux, qu'ils soient occidentaux ou orientaux, les frappent autant qu'avec une lame; et qui sans même les tuer, laissent les femmes et les enfants sans maris ni père.
La guerre passe alors comme une caravane, ou comme la mort, ne laissant dans son sillage que des larmes, et suivie de prêt par les charognards

Pour ma part, cela m'évoque des conflits bien plus récent que les croisades, point de batailles rangées, ni de mari laissant derrière eux femme et enfant bien à l'abri derrière les remparts d'une ville, ici la mort touche autant soldats que civils...
Tir de roquettes, ripostent.... la peur.
Femmes et enfant sont pris dans l'affrontement entre les loups... et les "bien-pensant".

Personne d'autre ?

Tiens,je donne une piste de recherche, le titre est :
Bergethiopierie

Au vue du titre et du texte, peut-être un clin d'oeil à l'Ethiopie et au titre musical qui avait été fait à l'époque, mais dans ce cas là ça remonte déjà à quelques années.

Cela fait un bail, oui. J'ai écrit ça en 1992 me semble t-il.
J'étais formateur à une session de BAFA approfondissement Veillée & Spectacle. On avait demandé à chaque stagiaire au moment de leur sélection de venir au stage avec 1 ou 2 écrits assez court.
Les formateurs avaient fait de même et on avait organisé une soirée dans le genre "café-littéraire" ou on tirait au sort des titres d'écrit set chaque auteur devait le déclamer ou le jouer sur scène.

J'avais donc proposé ce texte qui effectivement fait référence à l'Ethiopie.
En fait, il s'agit d'un mot valise fabriqué avec "Ethiopie" et "Bergerie" ou je fais une métaphore entre les éthiopiens (les pauvres agneaux) dont personne n'avait cure, les loups étant ceux qui profitaient de leur situation.

Le deuxième dans un style complètement différent était une histoire ou plutôt un sketch style rêve absurde où mon appartement était envahit par une blanche-neige armée d'un M-60 et je me défendais comme un Belmondo plein de fougue et de bon mots avant de me faire tuer et de me réveiller après une chute au bas du lit, dans le genre de ce que Bruno Salomone fait avec le "cochon d'inde" ou les "extra-terrestre" ). Le sketch se finissait au moment où je récupérais une bouteille de whisky vide sous le lit et en me promettant d'arrêter de boire.

Bref un bon délire.


La main à Wallace...