Les Armes et Protection

Sujet: Les Armes et Protection Mar 7 Nov 2006 - 10:37

MODE ADMINISTRATEUR ON
Voilà un exposé concernant les armes et protection...J'essaierais de temps à autre de compléter, de préciser, d'ajouter des items...je compte aussi ajouter des photos (mais il faut qu'elles soient libre de droit...je ferais des recherches sur Wikipédia à l'occasion, mais bof bof)

Je vous invite à participer à l'élaboration de ce post. N'hésitez pas à faire part de vos connaissances, de vos recherches,...
Pour cela il vous suffit de répondre à ce message pour apporter une précision sur un objet déjà listé ou faire la description d'un nouvel objet. Je demande juste que vous précisiez le type d'objet (arme d'hast, de siège, bouclier,...)
Je prendrais en compte votre message et l'intégrerais dans le premier post par souci de lisibilité en n'ommettant pas d'utiliser la fonction citer pour que chacun retrouve ses ajouts.

Si vous faites une réponse et que vous désirez la modifier..je vous demande de ne pas utiliser la fonction "EDITER" car je ne retrouverais pas facilement vos modifications... en fait je préfèrerais que vosu utilisier la fonction "CITER" sur votre post à modifier et que vous indiquiez à la suite de votre citation les passages à modifier. Je vous prie de ~~barrer~~ ce que vous vouler oter de souligner ce que vous voulez ajouter.

Voici un exemple

Ace a écrit:: -Pertuisane : On l'apparente à une fourche à long manche servant à désarçonnéer les cavaliers et à immobiliséer les adversaires au sol, tandis qu'un second ~~compère~~adversaire venait ~~terminer~~achever la victime à la dague.

Merci à tous

MODE ADMINISTRATEUR OFF

Sujet: Re: Les Armes et Protection Ven 10 Nov 2006 - 8:17

Les Armes d'Hast

Ace a écrit:: -Hallebarde : Apparue au XIVème siècle, la hallebarde est une hache dont le manche peut mesurer jusqu'à 2m50. Forgée principalement en Allemagne puis en Suisse, elle surtout comme d'arme d'apparat pour les gardes.

-Lance : Utilisée par la piétaille pour embrocher les chevaux, elle est aussi utilisée par les Chevaliers lors des tournois ou en combat lors d'une charge en vue de désarçonner l'adversaire.

-Pertuisane : On l'apparente à une fourche à long manche servant à désarçonner les cavaliers et à immobiliser les adversaires au sol, tandis qu'un second adversaire venait achever la victime à la dague.

Leoric a écrit:: -Bardiche : La bardiche peut mesurer entre 1m40 et 2m, le fer peut mesurer environ 50cm. Le fer est en forme de hache étirée, elle possède une longue pointe servant à planter dans la gorge. La bardiche est d'origine de l'Europe de l'Est. Elle fut "inventée" dans le courant du XIIè ou du XIIIè siècle.

-Corsèque : Arme d'hast utilisée du XVIe au XVIIe siècle. Le fer possède une lame centrale et deux pointes latérales plus courtes. Elle fut plus utiliser comme arme de cérémonie que pour la guerre. Elle aurait été introduite par les fantassins corses d'où son nom.

-Guisarme : La guisarme est une arme d'hast parente de la hallebarde, constituée d'un manche en bois et d'une lame à double tranchant prolongée d'une pointe.

-Fauchard : Le fauchard est une faux de guerre composée d'une lame de faux fixée à un long manche de bois. Cette arme était utilisée par les paysans quand ceux-ci étaient amenés à combattre puis par les fantassins pour désarçonner les cavaliers.

-Pique : Longue lance de fantassin (environ 6 mètres) rappelant celle des phalanges Macédoniennes. Elle fut largement utilisée par l'infanterie suisse du XVe au XVIIe siècle.

-Vougue : Les vouguiers (hommes d'armes qui se mettaient en lignes, à deux mètres l'un de l'autre, sur 2 ou 3 rangées, et dont le but était de briser la cavalerie) s'en servaient pour couper les jarrets des chevaux ou bien pénétrer les armures de plates. La lame est plus ou moins longue (environ 30 à 50 cm), montée sur une hampe en général de 2 mètres.

Ace a écrit:: L'Angon : Lance dont le fer est terminé en forme d'hameçon. Peut aussi être lancée. Très usitée par les Francs et les Angles.

Vanryk a écrit:: épieu : certainement l'arme d'hast la plus simple : une hampe avec une pointe au bout, pointe qui peut simplement être le bout de la hampe préalablement taillé et passé au feu. (souvent utilisé pour la chasse)

Godendac : Cette arme est un bâton d'environ 1,5 m de long et 10 cm de diamètre, plus épais à l'extrémité et muni d'une pointe en fer. Elle pouvait être utilisée de deux manières, comme gourdin ou comme épieu et était suffisamment solide pour bloquer l'attaque d'un chevalier en armure.

anicroche : arme d'hast européenne composée d'un coutelas recourbé pour couper les jarrets des chevaux ou « désosser » un chevalier en lui arrachant ses pièces d'armure

ahlspiess : une arme allemande du XVe siècle. C'est une longue pointe à section carrée. Une rouelle, indispensable pour limiter l'enfoncement, protège en plus la main, sa hampe est assez courte.

Sujet: Re: Les Armes et Protection Ven 10 Nov 2006 - 8:18

Les armes tranchantes

Ace a écrit:: -Glaive : Si je parle du Glaive c'est uniquement dans le sens où il est l'ancètre de l'épée. Cette arme bien connue des romains à été largement améliorée par nos ancêtres les francs qui forgeront émérites (les meilleurs de l'époque). D'une longueur d'environ 30cm, le glaive est assez large et reste l'arme de prédilection pour le corps à corps jusqu'à ce que l'épée plus longue fasse son apparition. Les blessures qu'il occasionne sont larges et il reste une arme très maniable mais réservée principalement aux attaques d'estoc.

-Epée : Outre le fait que ce terme regroupe l'ensemble des armes à lame déclinaison du glaive, l'épée arme de prédilection des celtes ets un peu plus longue que son ancètre (60 cm environ). A double ou simple tranchant l'épée reste maniable et est utilisée de taille comme d'estoc. Principalement une arme de cavalerie, elle sera de plus en plus utilisée grâce aux celtes et principalement les francs. Arme de prédilection des Mérovingiens elle devient l'outil de base du guerrier et le symbole de la Chevalerie.

-Epée longue : Plus longue que l'épée (80cm) elle prend toute son utilité pour la chevalerie. En effet, elle permet une utilisation à cheval grâce à sa longueur et à son poids restreint. Couplé à un bouclier, elle sera l'arme de prédilection du XIIème siècle.

-Epée à deux mains : Appellée encore épée large. Cette épée de taille équivalente à l'épée longue gagne en largeur. A cause de son poids elle n'est utilisée qu'à deux mains et se trouve beaucoup plus entre les mains des guerriers du Nord (Scandinave, Allemands et quelques francs)

-Batarde : La bâtarde ou épée à une main et demie fut forgée pour pallier le problème inhérent à l'épée longue et à l'épée à deux mains. Elle s'utilise de taille mais peut être combinée à un bouclier car peut s'utiliser à une main avec une perte de maniabilité.

-Cimeterre : Epée bâtarde des sarrazins, recourbée, elle s'utilise de tailel comme d'estoc à une ou deux mains, à pied ou à cheval. Le cimeterre est plus léger que sa cousine occidentale et possède un meilleur tranchant.

-Hache : A une main ou à deux mains, la hache s'utilise de taille à pied ou à cheval (dans sa version une main) et peut aussi être couplée à un bouclier (dans sa version à une main). La hache de bataille peut être à simple ou double tranchant et peut posséder en son sommet une pique pour achever les ennemis au sol. Elle reste l'arme de prédilection des nordiques. A double tranchant, on l'appelle hache papillon.

-Francisque : Hache papillon plus petite que sa cousine nordique, on la trouve en France (d'où son nom). Cette hache légère peut aussi être lancée.

-Rapière : La rapière est une épée longue, très fine (mais plsu épaisse que le fleuret moderne). La rapière est apparu tardivement à la fin du moyen âge et a sonné la fin des armures comme l'apparition de la poudre noire. La rapière servait surtout à piquer dans les interstices de l'armure.

-Dague : Plus petite que le glaive, la dague sert à achever les ennemis ou a frapper entre les interstices de l'armure. La dague est l'arme de prédilection des assassins. Certaines dague furent nommée "Miséricorde" car obligeait la victime à criéer miséricorde pour ne pas être achevée.

-Seconde main : Apparu en même temps que la rapière, la seconde main est une dague un peu plus longue que les guerriers tenaient dans leur main faible et servait comme bouclier ou encore pour faire des prises de désarmement.

-Espadon : Grande épée à deux mains (1m50, voir +), l'espadon est apapru en Italie au XVème siècle et servait plsu de défense contre les armes d'Hast. Uniquement de taille, cette arme impressionnante pouvait être utilisé pour faire de grands moulinets imprécis mais dévastateur.

Leoric a écrit:: -Claymore : Grande épée à deux mains très populaire en Ecosse du XIVe au XVIe siècle d'une longueur de 1m50 a 1m80 avec une poignée pouvant atteindre 50 centimètres et d'un poids de 3 a 5 kilos.

-Spatha : C'était l'épée de la cavalerie romaine. Elle pouvait mesurer jusqu'a 1m. Elle se caractérise par une large lame ainsi que par une garde étroite et plate.

Sujet: Re: Les Armes et Protection Ven 10 Nov 2006 - 8:19

Les armes contondantes

Ace a écrit:: -Fléau d'arme : Il s'agit d'une adaptation du fléau de paysan pour une utilisation à la guerre. Il s'agit de deux manches de bois bardés de fer et reliés par une chaîne. (tel le nunchaku oriental). Le fléau se décline ensuite en différentes armes tel l'Etoile du Matin qui présente un seul manche de bois reliant une Boule de fer hérissée de piques par une chaîne. Le goupillon quant à lui (terme bien religieux) est une Etoile du matin à plusieurs boules.

-Marteau de guerre : rendu célèbre par les légendes scandinave (le marteau de Thor) ou par le jeu de rôle Warhammer, le marteau de guerre se présente comme un simple marteau avec possibilité d'avoir l'un des ses côtés en forme de pioche. On peut trouver aussi des marteaux plus lourds à deux faces et se tenant à deux mains. Certains peuvent être lancés.

-Masse d'arme : Elle complète l'équipement du Chevalier d'un point d evue armement. En général le chevalier était muni d'une lance, d'une épée et d'une masse. La masse est un manche de bois présentant à l'une de ses extrémités une boule barbelé, hérissés de pointe ou travaillée pour lui donnée des bord acérés. La masse d'arme peut être utilisée à une main et être lancée. Une version plus lourde à deux mains existe aussi.

Sujet: Re: Les Armes et Protection Ven 10 Nov 2006 - 8:20

Les armes de jet

Ace a écrit:: -Arc :L'arc est à la fois une arme de guerre importante stratégiquement sur un champ de bataille ou pour la défense d'une position mais est aussi une arme de sport. L'arc court est utilisé à cheval, tandis que l'arc long montrait une énorme efficacité contre les ennemis. L'arc long fut introduit par les Gallois et utilisé par les Anglais. Les Francs en firent les frais durant la guerre de 100 ans jusqu'à ce que la poudre fasse son apparition.

-Arbalète : Utilisée sur de plus courte distance, l'arbalète fait beaucoup plus de dégâts que l'arc. Elle reste difficile à rechargée. Comme avec l'arc, l'arbalète peut être couplée à différente forme de point de flèches ou de carreaux. Fines pour la pénétration, évasées pour plus de dégâts, voir barbelées ou enflammées.

-Stylet : Petit couteau de lancé, le stylet peut aussi être utilisé par les femmes comme dague car facilement dissimulable.

-Couteau de lancé : Plus lourds que les stylets, les couteaux de lancé sont efficace sur courte distance.

-Hache de lancé : Nous en avons parlé précédement...les haches de lancé sont prisé des vikings, des saxons et des francs.

-Javelot : Petite lance servant à être lancé, le javelot est à la base une arme antique qui a été délaissé au profit de l'arc et de l'arbalète.

Léoric a écrit:: -Fronde : La fronde se compose d'une bande souple, souvent en cuir dans laquelle se place le projectile à lancer. Les projectiles sont généralement constitué de pierre ou de plomb.

Sujet: Re: Les Armes et Protection Ven 10 Nov 2006 - 8:21

Les armes de siège

Ace a écrit:

-Catapulte : Arme de siège antique la catapulte est assimilée à une arbalète géante. Chargé d'une immense flèche, la force de tension de la corde va déterminer la distance sur laquelle sera lancé le projectile. La catapulte peut aussi être doté d'un réservoir en forme de cuillère servant à lancée d'autre projectile telle que pierre, poix enflammée,...

-Trébuchet : Tiré de l'ancien Forum

Guenièvre a écrit:: (XIIème-XVIème siècle)

Dimension au sol : 9.9 x 4.5 m
Hauteur : 16.5 m
Poids total :
Portée : jusqu’à 220 mètres
Boulets : jusqu’à 125 kilos
Servants : 60 à 100
Cadence de tir : 1 à 2 coups à l'heure

Le trébuchet a fonctionné du 12ème jusqu’au 16ème siècle. Sa portée de tir pouvait atteindre 220 m avec des boulets qui pouvaient peser jusqu’à 125 kg. Sa précision est redoutable mais sa cadence de tir était faible : 1 à 2 coups/h. Entre sa conception, sa réalisation et son utilisation un trébuchet pouvait mobiliser jusqu’à une centaine d’hommes. A la simple vue de cette véritable arme de dissuasion, de nombreuses places fortes capitulèrent. Au cours d'essais récents, un boulet de pierre de 56 kilos a été projeté à 212 mètres et plusieurs projectiles ont atteint strictement le même point d'impact.
Il fonctionne selon le principe du balancier mis en mouvement par un contrepoids mobile très lourd (jusqu'à 18 tonnes) et mobile. Il nécessite une main d’œuvre très spécialisée et très coûteuse pour l’époque. Envoie un projectile toutes les 30 minutes. Le trébuchet est destiné principalement à détruire les murs des châteaux forts en martelant systématiquement un endroit précis dans la muraille. Le mot trébuchet vient de l’occitan " trebuca " (qui apporte des ennuis) mais dans l’Occitanie médiévale la trebuca était aussi une balance de précision. Contrairement à l’époque romaine où étaient utilisées des catapultes, le moyen âge privilégiait des machines de guerre fonctionnant avec une combinaison d’un système de contrepoids agissant sur un levier à l’extrémité duquel se trouvait un système de fronde avec son projectile.
L’efficacité du tout permettait d’obtenir des résultats remarquables pour l’époque : il existait encore des trébuchets pendant les guerres de religions en France c’est à dire fin du 16ème siècle soit plus de trois siècles après l’apparition de l’artillerie à poudre !

-Mangonneau : Il s'agit d'un trébuchet avec un arc de cercle agrandi permettant une meilleure précision.

-Baliste : Il s'agit d'une catapulte dotée d'une corde élastique, gagnant ainsi en puissance.

Ace a écrit:: - Le bélier
Sert à enfoncer les lourdes portes des forteresses assiégées ou à ébranler les murs d'enceinte, soit peu épais, soit mal entretenus, et à y provoquer des brèches plus rapidement que par la sape.
Il était constitué d'une longue poutre armée d'une tête de fer, actionnée comme un balancier qui allait cogner contre la porte du château.
Les servants étaient protégés des projectiles par une solide charpente et par un robuste toit.

- La tour de siège
Une tour de siège est un engin spécialisé de siège, construit pour protéger des défenseurs les assaillants et les échelles tout en approchant les murs défensifs d'une fortification. La tour était souvent rectangulaire avec quatre roues avec taille souvent égale à celle du mur ou parfois plus haute pour permettre à des archers de se tenir sur la tour et de tirer dans la fortification.

Utilisées pendant toute l'antiquité en Extrême-Orient et en l'Europe, les tours de siège étaient de dimensions telles que leurs déplacements étaient difficiles et donc ont été la plupart du temps construites sur l'emplacement même du siège. Prenant beaucoup de temps et de matériaux pour les construire, les tours de siège ont été construites principalement si la fortification ne pouvait pas être prise par un autre moyen, assaut à l'échelle, par la sape, en abatant les murs, en brisant les portes ou plus simplement par ruse.

Sujet: Re: Les Armes et Protection Ven 10 Nov 2006 - 8:22

Boucliers

Ace a écrit:: -Ecu : Bouclier typique du chevalier, de forme triangulaire il porte les armoiries de ce dernier.

-Rond : en bois le plus généralement, parfois recouvert de cuir, puis décliné en version en fer ou en bronze, le bouclier rond est typiquement utilisé par les Cletes et les Vicking avant d'être délaissé au profit de l'écu.

-Le pavois : plus grand que l'écu, de forme ovale ou rectangulaire, il sert à la piétaille pour se protéger des flèches.

-Targe : la targe est un bouclier rond, plus petit qui souvent se fixait au bras pour garder la possibilité de faire usage de sa seconde main. Ce bouclier apparaît au cours du XVème siècle.

Sujet: Re: Les Armes et Protection Ven 10 Nov 2006 - 8:22

Pièces d'Armures

Ace a écrit:: Heaume : Casque cylindrique muni d'ouverture pour les yeux et d'aération pour la respiration.

-Haubert : vêtement de maille, le haubert s'enfile par la tête et peut tombe jusqu'au genoux. Muni d'une capuche en maille, il s'agit de la protection basique du chevalier.

Gantelets : gants de maille recouverts de plaque de métal.

Plate : l'armure de plate est composée de diverses pièces de métal reliées entre elles par des lanières de cuir. Elle est plus lourde que la maille, mais les mouvements sont facilités par une meilleure répartition de poids.

Vanryk a écrit:: -armet : du français, petit heaume. C'est un petit casque fermé utilisé entre le XIVème et XVIème siècle. Il remplacera le bassinet.

-gorgerin: protection de la gorge généralement en acier. Permet aussi la protection de la clavicule.

-plastron : protection de la poitrine qui s'attache à la dossière par des courroies de cuir.

-dossière : protection du dos, (cf : plastron)

-cuirasse : partie importante de l'armure composée du plastron et de la dossière. Couverture des épaules à la ceinture.

-tassette : pièce d'armure forgée apparue à la fin du XIVe siècle. Il s'agit d'une plaque de forme triangulaire ou trapézoïdale dont le but était de pallier le défaut de l'armure au niveau de l'aine (partie du corps entre la cuisse et le tronc), sans affecter la mobilité du chevalier.

-cervelière : coiffe de maille ou de plate.

-bassinet : heaume dérivé de la cervelière qui protège une plus grande surface. Il remplace au XIVème le grand heaume du XIIème (cf : heaume)

-canon d'arrière bras : ou brassard d'arrière bras protège de l'épaule au coude.

-canon d'avant bras : ou brassard d'avant bras protège du coude au poignet et est relier au canon d'arrière bras grâce à une cubitière (cf : cubitière)

-brassard : protection en une pièce articulée de l'épaule au poignet.

-camail : d'abord en cuir, plaque de fer et d'anneau, on le connait surtout sous sa forme de maille porté avec le haubert (cf : haubert) ou plus tard attaché au bassinet. Petit à petit remplacé par l'armure de plate au XVème

-chapel de fer : casque en forme de dôme avec un large rebord. Datant du XVème, il est utilisé par les chevaliers (moins cher que le bassinet), les archers et les arbalétriers.

-cubitière : protection du coude de forme conique attachée au haubert par des sangles dès le XIIème, puis ajout d'une protection latérale à partir du XIVème.

-cuissot : d'abord comme protection de la cuisse, il agrandira sa surface de protection jusqu'à être remplacé par une pièce unique comme le brassard pour les bras. Le liens entre la cuisse et le tibia est fait par une courroie rivée à la genouillère (cf : genouillère).

-gantelet : Protection de la main en maille puis de plates.

-genouillère : protection du genou apparue au XIIème. Après quelques évolutions, on la retrouve comme pièce de fer fixé à l'aide d'une courroie.

-grève : protection du bas de la jambe normalement portée par dessus une chausse de maille (cf : chausse de maille). Une deuxième pièce est ajoutée au XIVème pour protéger le mollet.

-chausse de maille : protection en maille au niveau des jambes.

-harnois : apogée de l'armure du chevalier. Protection intégrale en fer de la tête au pied.

-pansière : protection du ventre, demi-cuirasse

-salade : casque du XVème qui ne protège pas le visage. Il possède un couvre-nuqe

-spallière : protection en fer articulée couvrant l'épaule.

-brigantine : lames de métal assemblées les unes aux autres pour couvrir le torse. Les plaques sont disposées entre deux couches de vêtement (intérieur : toile ou cuir, extérieur : velours, étoffe de soie)

-soleret : protection du pied comportant diverses évolutions. On notera surtout la fin du XIVème où la protection du pied était intégrale (fer) avec comme appendice : des poulaines (pointe légèrement recourbées facilitant le maintient dans les étriers. Les poulaines sont normalement retirées pour marcher)

-éperon : ajout sur la cheville du chevalier qui permet de guider la monture.

Invité

Les armes d'Hast

-Guisarme : La guisarme est une arme d'hast parente de la hallebarde, constituée d'un manche en bois et d'une lame à double tranchant prolongée d'une pointe.

-Fauchard : Le fauchard est une faux de guerre composée d'une lame de faux fixée à un long manche de bois. Cette arme était utilisée par les paysans quand ceux-ci étaient amenés à combattre puis par les fantassins pour désarçonner les cavaliers.

-Pique : Longue lance de fantassin (environ 6 mètres) rappelant celle des phalanges Macédoniennes. Elle fut largement utilisée par l'infanterie suisse du XVe au XVIIe siècle.

-Vougue : Les vouguiers (hommes d'armes qui se mettaient en lignes, à deux mètres l'un de l'autre, sur 2 ou 3 rangées, et dont le but était de briser la cavalerie) s'en servaient pour couper les jarrets des chevaux ou bien pénétrer les armures de plates. La lame est plus ou moins longue (environ 30 à 50 cm), montée sur une hampe en général de 2 mètres.

Les armes tranchantes

-Spatha : C'était l'épée de la cavalerie romaine. Elle pouvait mesurer jusqu'a 1m. Elle se caractérise par une large lame ainsi que par une garde étroite et plate.

Les armes de jet

-Fronde : La fronde se compose d'une bande souple, souvent en cuir dans laquelle se place le projectile à lancer. Les projectiles sont généralement constitué de pierre ou de plomb.

Post intégré. Merci, Ace

Sujet: Re: Les Armes et Protection Mar 14 Nov 2006 - 15:00

Petite image d'une baliste

Sujet: Re: Les Armes et Protection Mar 14 Nov 2006 - 15:03

Image d'un mangonneau

Sujet: Re: Les Armes et Protection Mar 14 Nov 2006 - 15:26

Arme de siège

- Le bélier
Sert à enfoncer les lourdes portes des forteresses assiégées ou à ébranler les murs d'enceinte, soit peu épais, soit mal entretenus, et à y provoquer des brèches plus rapidement que par la sape.
Il était constitué d'une longue poutre armée d'une tête de fer, actionnée comme un balancier qui allait cogner contre la porte du château.
Les servants étaient protégés des projectiles par une solide charpente et par un robuste toit.

- La tour de siège
Une tour de siège est un engin spécialisé de siège, construit pour protéger des défenseurs les assaillants et les échelles tout en approchant les murs défensifs d'une fortification. La tour était souvent rectangulaire avec quatre roues avec taille souvent égale à celle du mur ou parfois plus haute pour permettre à des archers de se tenir sur la tour et de tirer dans la fortification.

Utilisées pendant toute l'antiquité en Extrême-Orient et en l'Europe, les tours de siège étaient de dimensions telles que leurs déplacements étaient difficiles et donc ont été la plupart du temps construites sur l'emplacement même du siège. Prenant beaucoup de temps et de matériaux pour les construire, les tours de siège ont été construites principalement si la fortification ne pouvait pas être prise par un autre moyen, assaut à l'échelle, par la sape, en abatant les murs, en brisant les portes ou plus simplement par ruse.

Sujet: Re: Les Armes et Protection Jeu 23 Nov 2006 - 14:53

Arme d'Hast
L'Angon : Lance dont le fer est terminé en forme d'hameçon. Peut aussi être lancée. Très usitée par les Francs et les Angles.

Je fais aussi un Edit de la dague pour insérer la miséricorde

Sujet: Re: Les Armes et Protection Dim 20 Jan 2008 - 11:21

Juste pour rajouter au sujet du marteau de guerre, qu'il a fait son apparition au sein des armées à partir du 13 ième siècle. Il existait déjà depuis longtemps seulement, il avait été au même titre que l'arbalète interdit d'utilisation.

Et autre petite chose, ça vous interresse que je vous fasse les photos de ma masse d'arme, mon marteau de guerre, mon épée à deux mains, mon épée courte et ma dague ?

Sujet: Re: Les Armes et Protection Dim 20 Jan 2008 - 12:18

Andalor a écrit:: Et autre petite chose, ça vous interresse que je vous fasse les photos de ma masse d'arme, mon marteau de guerre, mon épée à deux mains, mon épée courte et ma dague ?

Pourquoi pas, mais dans l'atelier

Invité

Bien, bien, mais connaissez vous aussi...
-La flamberge: Épée que l'on pourrait qualifier d'énorme. Faisant la taille du porteur, ou plus, elle est efficace, mais très dure au maniement.
-Les gants cloutés (voir Donjon et Dragon): Arme peu rependue, mais permettant des dégats considérables a main (presque) nue. scratch

Une lecture de la charte est une présentation serait du plus bel effet.
De plus les références à D&D n'ont que faire ici, vu qu'il s'agit d'une section historique. Enfin, la flamberge est un type de lame et non point une arme en elle même et qui est de plus de période renaissance plus que moyen ageuse. Merci. Ace.

Invité

quelques ouvrages a lire ....pour les passionnés
Guerre et armement chez les gaulois errance
Les armes des romains errance
armes et guerriers barbares errance
evidemment Viollet le duc
armes et armures de Tavart
cahier d'armes d'un mestre de guerre de Chris Mezier
et plein d'autres surement

Invité

Arme d'hast:
épieu : certainement l'arme d'hast la plus simple : une hampe avec une pointe au bout, pointe qui peut simplement être le bout de la hampe préalablement taillé et passé au feu. (souvent utilisé pour la chasse)
Godendac : Cette arme est un bâton d'environ 1,5 m de long et 10 cm de diamètre, plus épais à l'extrémité et muni d'une pointe en fer. Elle pouvait être utilisée de deux manières, comme gourdin ou comme épieu et était suffisamment solide pour bloquer l'attaque d'un chevalier en armure.
anicroche : arme d'hast européenne composée d'un coutelas recourbé pour couper les jarrets des chevaux ou « désosser » un chevalier en lui arrachant ses pièces d'armure
ahlspiess : une arme allemande du XVe siècle. C'est une longue pointe à section carrée. Une rouelle, indispensable pour limiter l'enfoncement, protège en plus la main, sa hampe est assez courte.

Intégré. Merci. Ace.

Invité

Voilà une petite mise à jour pour les pièces d'armure. Les définitions sont tout à fait valables. Elles donnent une bonne représentation du terme, mais ne recouvrent par forcément toute l'évolution de l'objet en question.
Les sources sont tirées de différents sites et glossaires, puis légèrement synthétisées.

Pièces d'armure :

-armet : du français, petit heaume. C'est un petit casque fermé utilisé entre le XIVème et XVIème siècle. Il remplacera le bassinet.

-gorgerin: protection de la gorge généralement en acier. Permet aussi la protection de la clavicule.

-plastron : protection de la poitrine qui s'attache à la dossière par des courroies de cuir.

-dossière : protection du dos, (cf : plastron)

-cuirasse : partie importante de l'armure composée du plastron et de la dossière. Couverture des épaules à la ceinture.

-tassette : pièce d'armure forgée apparue à la fin du XIVe siècle. Il s'agit d'une plaque de forme triangulaire ou trapézoïdale dont le but était de pallier le défaut de l'armure au niveau de l'aine (partie du corps entre la cuisse et le tronc), sans affecter la mobilité du chevalier.

-cervelière : coiffe de maille ou de plate.

-bassinet : heaume dérivé de la cervelière qui protège une plus grande surface. Il remplace au XIVème le grand heaume du XIIème (cf : heaume)

-canon d'arrière bras : ou brassard d'arrière bras protège de l'épaule au coude.

-canon d'avant bras : ou brassard d'avant bras protège du coude au poignet et est relier au canon d'arrière bras grâce à une cubitière (cf : cubitière)

-brassard : protection en une pièce articulée de l'épaule au poignet.

-camail : d'abord en cuir, plaque de fer et d'anneau, on le connait surtout sous sa forme de maille porté avec le haubert (cf : haubert) ou plus tard attaché au bassinet. Petit à petit remplacé par l'armure de plate au XVème

-chapel de fer : casque en forme de dôme avec un large rebord. Datant du XVème, il est utilisé par les chevaliers (moins cher que le bassinet), les archers et les arbalétriers.

-cubitière : protection du coude de forme conique attachée au haubert par des sangles dès le XIIème, puis ajout d'une protection latérale à partir du XIVème.

-cuissot : d'abord comme protection de la cuisse, il agrandira sa surface de protection jusqu'à être remplacé par une pièce unique comme le brassard pour les bras. Le liens entre la cuisse et le tibia est fait par une courroie rivée à la genouillère (cf : genouillère).

-gantelet : Protection de la main en maille puis de plates.

-genouillère : protection du genou apparue au XIIème. Après quelques évolutions, on la retrouve comme pièce de fer fixé à l'aide d'une courroie.

-grève : protection du bas de la jambe normalement portée par dessus une chausse de maille (cf : chausse de maille). Une deuxième pièce est ajoutée au XIVème pour protéger le mollet.

-chausse de maille : protection en maille au niveau des jambes.

-harnois : apogée de l'armure du chevalier. Protection intégrale en fer de la tête au pied.

-haubert : tunique faite de mailles avec manches et parfois avec capuche.

-pansière : protection du ventre, demi-cuirasse

-salade : casque du XVème qui ne protège pas le visage. Il possède un couvre-nuqe

-spallière : protection en fer articulée couvrant l'épaule.

-brigantine : lames de métal assemblées les unes aux autres pour couvrir le torse. Les plaques sont disposées entre deux couches de vêtement (intérieur : toile ou cuir, extérieur : velours, étoffe de soie)

-soleret : protection du pied comportant diverses évolutions. On notera surtout la fin du XIVème où la protection du pied était intégrale (fer) avec comme appendice : des poulaines (pointe légèrement recourbées facilitant le maintient dans les étriers. Les poulaines sont normalement retirées pour marcher)

-éperon : ajout sur la cheville du chevalier qui permet de guider la monture.

Ajouté. Merci.

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