La Croisade des Enfants

La croisade des enfants s'est déroulé en 1212, entre la quatrième et la cinquième croisade. Elle fut impressionante par sa mobilisation, ainsi que son rayonnement spirituel. Contrairement à ce que sont nom laisse supposer, celle ci n'était pas menée que par des enfants, c'est en fait une erreur de traduction.

En effet, le latin pueri peut vouloir dire "enfant" tout court, mais aussi "enfant de Dieu" ou "homme se trouvant en état de pauvreté". Le cortège était donc constitué aussi de pauvres paysans.


Mais c'est tout de même un enfant qui fut le créateur et le meneur de cette croisade. Etienne de Cloyes, né Cloyes sur le Loir, dans l'Orlénais, vit dans une famille pauvre et est très croyant. A 12 (ou 15 ans selon les chronistes) il commence à précher à Vendôme, ville près de son village natale, que c'est le manque de "pureté" des croisés qui est responsable de leur défaite, et donc que ce sont les enfants, êtres purs par excellence qui délivreront la Terre Sainte.

Sa grande éloquence, aidée par l'atmosphère de fanatisme religieux de l'époque, séduit aussitot de nombreux enfants et religieux locaux.


C'est donc à la tête d'un cortège qui commence à être conséquent qu'il part pour Paris, afin d'obtenir l'aide du roi Phillipe II de France pour sa croisade. Par ailleur, il envoi de nombreux ambassadeur à travers la France, qui rencontrent un certain succès, particulièrement en Lorraine et en Bourgogne.

Les Parisiens acceuillent Etienne comme un vrai prophète, ce qui lui permet d'obtenir une audience auprès du roi. Seulement ce dernier n'a pas du tout l'intention de financer une croisade, et le renvoi chez lui.


Mais Etienne décide de se passer de la bénédiction du roi, et en juin 1212, environ 30000 personnes se rassemblent à Vendôme pour partir à Marseille où, d'après Etienne, la mer s'ouvrira pour eux...

Ils rejoignent Tours en longeant la Loire, travers Bourges et Nevers puis arrivent à Lyon. C'est là qu'il rencontre une troupe de croisés parti combattre les hérétiques en Occitanie. Ils se rendent compte de la différence entre leur troupe hétéroclyte et désordonée ar rapport aux soldat....

Ils continuent tout de même leur chemin. La maladie et la famine fait des ravages dans leurs rangs mais les survivants arrivent tout de même à Marseille où, à leur grand désaroi, la mer ne s'ouvre pas...


La plupart gardent tout de même foi en Etienne, et après plusieurs jours d'attente dans leur malheur, deux puissant commercant marseillais accepte "généreusement" d'affréter sept bateaux pour la Terre Sainte.

C'est donc 7000 croisés qui embarquent pour Jérusalem fin aout. Seulement les commerçant n'ont aucunement l'intention de les ammener à la destination prévu... Les enfants sont enfermé dans les cales par ceux qui s'avèrent être des marchands d'esclave.


Deux bateaux s'échoue lors d'une tempète au large de la Sardaigne, et ce sont donc cinq bateaux qui rejoignent l'Algérie, puis Alexandrie. Dans ces deux port, 400 enfants ont la chance d'être acheté par un calife qui les traitent bien et leur laissent leur liberté religieuse. Les autres ont moins de chance, et beaucoup meurent pour avoir refusé de renier leur foi.


A noter qu'une croisade d'un même type eu lieu en Allemagne à la même période, et que celle ci eu a peu près la même fin puisque les enfants, mené par un jeun garçon appelé Nicolas, finirent en esclaves pour les garçons ou dans les maisons closes pour les filles...


Voilà donc l'histoire de la croisade mené par des êtres pur, à qui la naïveté n'a pas réussi.

Ralala les Etienne... (j'en connais un personnelement et... enfin bref) vous ne dites pas ce qu'il est devenue? A-t'il été racheté par le calif?

Difficile de croire en un Dieu miséricordieux avec de pareilles aventures... Les plus fervents croyants sont souvent ceux qui souffrent le plus, et ils acceptent cela, c'est presque du masochisme...
Le bon sens dirait que cela montre bien que Dieu ne se mêle pas des affaires des humains... Ou bien qu'il n'était pas d'accord avec le principe des croisades

Percy a écrit:

Ralala les Etienne... (j'en connais un personnelement et... enfin bref) vous ne dites pas ce qu'il est devenue? A-t'il été racheté par le calif?

On ne sait pas trop quel à été son destin...

Ca me fait penser qu'il faudrait peut être que je finisse de lire le roman "les enfants du Christ", que par ailleurs vous avez lu avant moi!

Pour la pureté des enfants, je suis d'accord, par contre Dieu lui n'en a que faire encore une fois! soupir...Ils allaient tout droit à la mort! Et qu'en disaient les parents de tous ça?

A cette époque, les croisades avaient provoqué une très grande ferveur religieuse, l'idée à donc séduit beaucoup de monde, personne n'a dut etre choqué. et comme je l'ai dit, il n'y avait pas que des enfants, mais aussi beaucoup de paysans pauvres.

C'est triste mais finalement... en soi cela constitue une jolie histoire. mais c'est vrai que l'on a envie d'en savoir plus, sur le sort d'Etienne notament... il y aurait de quoi faire un livre. Tiens, d'ailleurs je m'y met tout de suite . (cela a déjà du être fait, remarquez... )

je connaissais pas du tout cette histoire...et je suis assez d'accord avec Libellule sur le fait que peut etre que les croisades n'étaient pas une si bonne chose, ou pas si bien vu de la haut finalement!

Eldera de Beauregard a écrit:

C'est triste mais finalement... en soi cela constitue une jolie histoire. mais c'est vrai que l'on a envie d'en savoir plus, sur le sort d'Etienne notament... il y aurait de quoi faire un livre. Tiens, d'ailleurs je m'y met tout de suite . (cela a déjà du être fait, remarquez... )

"Les chevaliers du christ", d'Henry Pigaillem est un bouquin sur le sujet, très romancé mais correct.

Tom Bombadil a écrit:

"Les chevaliers du christ", d'Henry Pigaillem est un bouquin sur le sujet, très romancé mais correct.

Et zut...

Bien essayé

Il fallait tenter, il fallait tenter... Vous appréciez ce livre, Messire ? (Pour savoir si il y a quand même moyen de faire mieux ? )

Il y a moyen de faire beaucoup mieux, il ne fait pas partie des livres que j'acheterai. L'emprunter pour le lire une fois m'a suffit