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 féerie citadine: le suicidaire

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tortequesne
Bourgeois, Bourgeoise
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tortequesne


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MessageSujet: féerie citadine: le suicidaire   féerie citadine: le suicidaire Icon_m18Sam 6 Jan 2007 - 2:30

Fiche : Le Suicidaire


Attention ! Il ne faut pas confondre : Suicidaire, être humain obsédé par sa propre soustraction de cette vallée de larme et Suicidaire, esprit incarné de la mélancolie romantique.
Le Suicidaire est un esprit des lieux, comme les ondines, dryades, Hagg des marais et autres créature incarnant un lieu, une atmosphère. Il s’attache aux parcs oubliés, aux maisons autrefois opulentes et à présent déchu, aux halls de gare, aux lieux de rencontre et de séparation.
L’adolescence le fascine, aussi le voit-on souvent traîner près des université, des boites de nuit et autre lieux où les remugles des hormones en plein remous remuent les cœurs entre brames et murmures.

NAISSANCE ET MORT DU SUICIDAIRE
Le suicidaire est une espèce en voie de disparition. C’est du reste sa vocation depuis le départ, mais manifestement, ils ne sont pas pressés. Les premiers témoignages d’apparition de ces être remontent à la toute fin XVIII° siècle, dans le sillage de ces écrivains tragiques et magnifiques qui s’exclamaient « Ah, Poète ! Frappes toi au cœur ! C’est là qu’est l’essence du monde. »
(ou des choses comme ca.)
La naissance du Suicidaire est un phénomène mal connu. Il apparaît un beau (en fait, non, plutôt un gris, un morne, un mélancolique) matin et c’est comme s’il avait toujours été là, affalé sur un banc de la gare, marchant à petit pas dans les allées sombres du parc, consultant un vieux livre froissé à la bibliothèque universitaire, ou squattant un coin de mur, tout seul dans la boite bondée où tout le monde est serré comme des poulets de batterie, sauf lui, et la demoiselle un peu grosse qui garde le sac à main de sa copine blonde en train de chauffer tous les mecs de la boite en se trémoussant dans une robe dont on n’aurait pas pu tirer en surface de tissu trois serviettes de table sans se rendre compte de la solitude et de l’appétit de mâle réprimé de la copine assise près du bar.
(Il est d’ailleurs fort probable qu’attiré par les effluves de jalousie étouffée par la timidité et la bonne éducation de la gardeuse de sac, le Suicidaire s’approche et entame une conversation, sympathise, écarte un instant la solitude qui les chappe l’un et l’autre comme une couverture de plomb.
Sauf s’il se fait rembarrer et qu’il se lasse. Il y a des cas vraiment plus désespérants que désespérés.)

Contrairement à ce que le nom pourrait faire croire, nul n’a jamais vu un suicidaire se suicider. Il disparaît un beau ( voir note sur le matin) soir sans crier « gare ! », ni « héliport ! », ni rien.





APPARENCE

Les Suicidaires sont de véritables artistes de la disparition. Ils adoptent le look, les apparences inspirées des ados qui les font littéralement disparaître au milieu de ceux-ci. (Lesquels, il faut le reconnaître, font parfois des efforts surhumains pour ressembler à n’importe quoi d’autre qu’à un être humain.)
Dans un autre esprit, certains se dissimulent dans des écharpes rouge d’un kilomètre de long et derrière des lunette à double foyer aux verres plus épais qu’un hublot de bathyscaphe.
( Vous savez, le petit chose dont tout le monde se gausse et que tout le monde a oublié dans la minute ? C’est lui.)

D’autres adoptent des vêtements noirs et branchés, les bijoux d’argent, le maquillage négligé et les dentelles raffinées qui crient au monde tels des punks sous overdose de calmants : « Le monde est pourri ! Mais pourquoi se donner la peine de le casser vu qu’il va se casser tout seul ? Au fait, vous avez vu mes nouvelles bottes lacées jusqu’aux genoux ? Cool, hein ? »

Ce qui est valable pour tous les suicidaire, c’est leur maigreur, leur teint pâle genre poète pré-syphillitique, et cet éclat vitreux au fond du regard qui n’appartient qu’aux artistes de génie et aux toxicomanes en phase terminale.

ACTIVITE
Nul n’a jamais vu un suicidaire se livrer à quelque activité que se soit en rapport même lointain avec du travail.
Certains se prétendent étudiants, et il est vrai que leurs connaissances sont surprenantes dans des sujets très ciblés : Histoire de l’art, (Modigliani, Van Gogh, et une foulitude d’artistes mal connus adeptes de substances bizarres et délétère pour un cerveau normalement constitué et qui peignaient comme on se coupe les veines) Littérature (Beaudelaire, lautréamont, Kafka…), musique (Blues, Rock… Nirvana en boucle.)
Mais aussi en science : Biologie (les animaux à venin et plantes toxiques), physique (électricité, chute des corps…), Mécanique ( Véhicules rapides, objets coupants, perforants, contondants, armes à feu…)

Non, en fait, à part errer dans les lieux où le temps se perd sans qu’on s’en aperçoive, il ne font qu’aborder parfois un passant pour échanger avec lui leurs vues sur le monde, la vanité de la vie, le grand vide de l’existence, selon les angles le plus divers, jusqu’à ce que le passant, atteint d’une sorte de contagion, ne se mette à sourire de ce sourire qu’on les gens qui ont perdu jusqu’à l’idée de l’espoir et doivent se coucher en broyant assez de noir pour éponger les stock de café de la Colombie.
Inutile de préciser que le Suicidaire n’est pas précisément une compagnie à recommander aux dépressifs et aux gens fragiles


ALIMENTATION
Oeufs dur et café consommés dans des bars, barres chocolaté à la cafet’ de l’université, café noir en dose toxicomaniaque, absinthe, café…
Certains voient dans le suicidaire une sorte de vampire qui se nourrirait de l’enthousiasme de ses proies. Mais la santé du Suicidaire ne semble pas profiter d’une amélioration notable quand il a fini de plonger dans la mélancolie une de ses victimes. A peine son sourire pâle se fait-il plus dérisoirement ironique.

FURTIVITE
Son mimétisme avec certains adolescent est surprenant. On peut vivre des années à côté d’un Suicidaire sans s’en rendre compte (mais pas sans une caisse d’anti-dépresseur.)
Il se fond aussi dans certains décors au point que l’œil les y oublie. Leur champs de C.L.E.P est parmi les plus au point qui soient, tellement que certains peuvent se livrer à des extravagances vestimentaires choquantes à souhait sans qu’on se souvienne d’eux plus de quelques secondes.


NOTE : Recette du café texan.

- Prendre un kilo de café moulu.
- Le mettre dans un litre d’eau.
- Faire bouillir
- Prendre un fer à cheval et le poser délicatement sur le café
- Si le fer à cheval coule, rajouter du café.
- Si la cafetière fond, évitez de servir le café dans un récipient en métal et avalez vite pour épargner vos plombages.









NOTE : Repéré une suicidaire. Enfin être féérique exclusivement urbain ! Commence à le suivre.

NOTE : A Passé huit heures à contempler un mur. M’ennuie.

NOTE : A avalé 16 tasses de café, mangé un sandwich ramassé sur une table et bu quelque chose de vert. Potion magique ? (barré.) Absinthe.

NOTE : Est allé en boite de nuit gothique. Ai été jeté dehors par les videurs parce que je n’avais pas le look qu’il faut. Trouver vêtements noirs et bijou en argent.

NOTE :Quatrième jour d’observation. Rien à signaler. Promenade dans vieux parc toute la journée.

NOTE : Sixième jour d’observation.
Elle ne fait rien. Rien du tout. Absolument rien ! ! ! Qu’elle bouge nom de nom ! ! !

NOTE : Septième jour. Passé mon temps à regarder vol des pigeons pendant qu’elle errait dans le parc. Sales bêtes.
NOTE : Dixième jour. Suis repéré ? A regardé dans ma direction plusieurs fois. Se déguiser.
NOTE : Onzième jour. Passé mon temps à détailler fissures dans vieilles statues du XIX° pendant qu’elle se promenait dans son fichu parc ! M’ennuie tellement que m’enfoncer le stylo dans la main histoire de ressentir quelque chose me tente assez.
NOTE : Douzième jour. Qu’est ce que je fiche ici ? Si j’avais écouté ma mère, je serais devenu comptable comme papa et je n’aurai pas peur des fins de mois difficiles. J’ai raté ma vie. Je ressemble à ces statues du parc. Je ne bouge pas et je me ravine sous la pluie. Je vieillis ! Voilà ! J’ai laissé passer ma chance. Suis…

( ordonnance de pharmacie avec antidépresseur.)

NOTE : Treizième jour. Pas eu le courage de me lever. Envie de mourir.

NOTE dix-septième jour. Me suis pas levé depuis… Je sais plus quand. Etude abandonnée. Vais sur la côte pour me changer les idées. Visiter ma tante à Dunkerque.
Si je reste ici un jour de plus, je ne pourrais plus quitter mon lit

Jeter déguisement. Enfants du parc ont ri et mamans m’ont regardé bizarrement. Robe ne me va pas du tout.
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baladin
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MessageSujet: Re: féerie citadine: le suicidaire   féerie citadine: le suicidaire Icon_m18Dim 7 Jan 2007 - 9:50

Délirant Very Happy Very Happy Very Happy

Fantastique ta recette du café texan

CITATION
"NOTE : Recette du café texan.

- Prendre un kilo de café moulu.
- Le mettre dans un litre d’eau.
- Faire bouillir
- Prendre un fer à cheval et le poser délicatement sur le café
- Si le fer à cheval coule, rajouter du café.
- Si la cafetière fond, évitez de servir le café dans un récipient en métal et avalez vite pour épargner vos plombages."
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