des poèmes d'amour, toujours : les deux amants sont surpris à l'aube par le cri du veilleur de nuit, leur séparation...
"Quand voi l'aube du jour venir,
Nule rien ne doi tant haïr,
Qu'elle de moi despartir
Mon ami que j'aime par amour.
Or ne hais rien tant com le jour,
Ami, qui me despart de vous !
Beau dous ami, vous en irez :
A Dieu soit vo corps commandé !
Pour Dieu vous pri, ne m'oubliez,
Je n'aim nule rien tant com vous.
Or ne hais rien tant com le jour,
Ami, qui me despart de vous !"
Gace Brulé
le genre, sans doute né dans le nord de la France, a été repris par les troubadours, mais la langue est moins accessible... l'Aube de Brulé semble lisible [sauf peut-être : 3ème vers : "elle" = l'aube] dans le texte original ? -tellement savoureux...-