Mon atelier

aragorn a écrit:

Voilà comment je verrais le manche. Pour la gravure sur lame, je me suis laissé aller mais je sais pas si tu peux techniquement le réaliser...



Pour les rivets, j'en ai placé un au centre de la tête du serpent, et les autres en dehors du corps pour ne pas avoir à fragiliser le relief. Maintenant, c'est toi qui vois...

Sympatique!
Pour progresser sur ton idée, j'aurai bien vu trois rivets mosaïque, et la queue du serpent se terminant vers le bas en bout de manche.
Pour la gravure, je pensais utiliser de l'acide, mais il faut encore que je trouve lequel et par quel mode opératoire vu que je n'ai jamais pratiqué. Ou alors patiemment à la dremel...; va falloir faire des essais.

Pour la queue du serpent, je suis pas trop satisfait, ce matin, de ce que j'ai proposé hier soir. A revoir effectivement. Pour l'acide, je connais vaguement le procédé mais pas les produits. Je ne suis donc pas d'un grand secours.

aragorn a écrit:

J'aimerais pas prendre un coup de ce truc là dans les côtes...

Mieux vaut dans tes côtes qu'entre tes côtes.
En effet pour être fonctionnel en tant que couteau de combat ou sacrifice, bref comme arme d'estoc et pas seulement pour égorger les poulets et couper son saucisson,, il faudrait qu'il y ait une garde, accroître d'avantage l'élargissement du manche ou mieux le texturer.
Une main trempée de sueur (ou un gant ciré et mouillé par la pluie) à de forte chance de glisser sur le manche pour peu que la lame se coince ou soit ralentie par une protection.
Surtout avec l'espèce de double pointe fourchue.

Un jour en camping j'ai vu un gars tester le pouvoir perforant de son opinel croyant l'avoir bien en main, je vous raconte pas l'état de ses doigts...
Suggestions:
- rajouter une garde, par exemple en forme de tête de serpent plus grosse que sur le dessin débordant la lame
- Creuser un peu plus le manche à l'emplacement des doigts façon poignard commando (http://www.inuka.com/ait16020.jpg) au moins pour l'index et le majeur côté lame et le pouce de l'autre en y faisant coincider les ondulations de ton serpent.
Là tu auras une prise en main fonctionnelle car dans son état actuelle, tu as plus de chance de te taillader tes tendons que de traverser un haubert sur gambison.

C'est pas faux!

Cypher a écrit:

aragorn a écrit:

J'aimerais pas prendre un coup de ce truc là dans les côtes...

Mieux vaut dans tes côtes qu'entre tes côtes.
En effet pour être fonctionnel en tant que couteau de combat ou sacrifice, bref comme arme d'estoc et pas seulement pour égorger les poulets et couper son saucisson,, il faudrait qu'il y ait une garde, accroître d'avantage l'élargissement du manche ou mieux le texturer.
Une main trempée de sueur (ou un gant ciré et mouillé par la pluie) à de forte chance de glisser sur le manche pour peu que la lame se coince ou soit ralentie par une protection.
Surtout avec l'espèce de double pointe fourchue.

Un jour en camping j'ai vu un gars tester le pouvoir perforant de son opinel croyant l'avoir bien en main, je vous raconte pas l'état de ses doigts...
Suggestions:
- rajouter une garde, par exemple en forme de tête de serpent plus grosse que sur le dessin débordant la lame
- Creuser un peu plus le manche à l'emplacement des doigts façon poignard commando (http://www.inuka.com/ait16020.jpg) au moins pour l'index et le majeur côté lame et le pouce de l'autre en y faisant coincider les ondulations de ton serpent.
Là tu auras une prise en main fonctionnelle car dans son état actuelle, tu as plus de chance de te taillader tes tendons que de traverser un haubert sur gambison.

Merci pour tes précieux conseils que j'ai bien lu Cypher...
L'idéal serait que le dessin du serpent serve à l'ergonomie du couteau. Peut être deux serpents enroulées autour du manche feraient d'avantage l'affaire. La garde est déjà bien marquée, mais la sculpture des têtes devraient en effet permettre d'augmenter la encore la force de l'arrêt.


Je viens de donner quelques coups d'estoc violents dans une buche, lame pas encore affinée, (pas fou quand même la bête!) conclusion: je préfère être celui qui tient le manche plutôt que celui qui prend le coup, même équipé d'une cotte de maille... Toutefois et pour abonder dans ton sens, je n'irai pas jusqu'à frapper dans une plaque d'acier, l'arme n'est pas adaptée. Une dague à ridelle serait dans ce cas bien plus appropriée...
Un autre couteau que j'utilise depuis plus de 7 ans (fidèle compalionne!)

Je pense qu'en gardant un maximum d'épaisseur au niveau des têtes, on devrait se retrouver avec une garde très acceptable. C'est vrai qu'avec plus de matière, on pouvait étirer en pointe les "joues" du serpent et créer une garde plus large et plus classique...

eh puis ce n'est que le premier d'une série sur le même thème, les avis et conseils m'intéressent donc vivement surtout s'ils sont constructifs.

évolution...

HJH a écrit:

Un autre couteau que j'utilise depuis plus de 7 ans (fidèle compalionne!)

Sans ombre, on voit en effet mieux l'arrêt du pouce et les photos avec la main donne également une meilleure idée de la largeur du manche.
La prise en main est probablement suffisante, mais une garde donne toujours un côté plus martial qu'utilitaire à moins de vouloir une arme dissimulable style ninja/sicaire/assassin.
Vu le projet de gravure du serpent, je suppose que c'est le style arme d'apparat que tu cherches.
Encore que le motif serpent irait bien avec l'idée d'une "dagger of venom" d'AD&D dissimulée dans une manche ou une botte et à la garde minimaliste pour éviter l'accrochage lors du dégainé.
En plus sa justifirait une tête de serpent élargie plutôt qu'une garde

http://www.ces.ncsu.edu/gaston/Pests/reptiles/venompix.htm

D'ailleurs, quel est le rôle de la pointe fourchue ? tenir une capsule de poison qui crève lors de l'estocade pour infecter la plaie ?
Dans un contexte méd-fan quel "Boss" succomberoit à simple un coup de dague (1d4) même si la lame s'enfonce jusqu'à la garde ?

La capsule de poison peut s'avérer une "excellente idée". On peut aussi imaginer une simple plaquette de poison sous forme de pâte collée sous la fourche.. . Je l'avais conçu pour faire quelque chose d'original et au look plutôt agressif, voir monstrueux. Pour la tête de vipère, ça me semble le meilleurs choix. Bon en ce moment je suis overbooké de trucs à faire hyper vitaux, mais j'y reviendrai dans pas longtemps. J'ai déjà d'autres idées pour d'autres couteaux Med fAn...

D'ailleurs pour rendre à César ce qui lui appartient, l'opinel (entrelacé ou non) est un excellent couteau pour trancher du saucisson, ou égorger un poulet voir saigner, dépecer et découper un mouton (j'ai expérimenté)
Un de mes nombreux opinels revisités:

L'idée serpente son chemin:

Un autre petit en cours:

Noirci et durci à la flamme?

Bois coulé

?

Un bois qui a tant séjourné dans l'eau qu'il est en cours de minéralisation. Il en devient tellement dense qu'il coule au fond des rivieres lacs ou mers.
En l'occurrence je pense qu'il s'agit d'un morceau de frêne qui a séjourné au fond de la rivière depuis quelques siècles...
Sa densité est proche de l'ébène tout comme sa couleur. Par contre le grain est moins fin

Je connaissais le bois flotté, qui est inutilisable parce que les veines sont très gonflées et fragiles, mais le bois coulé, jamais entendu parlé. Ça doit être assez rare comme matériau?

Il suffit de draguer les lits des rivières dans des zones boisées. J'ai la chance d'avoir un bout de rivière en bordure de forêt.