L'ordre du temple (les templiers)

Etant donné que je n'ai trouvé aucun topic traitant de ce sujet, et que j'ai, il y a 1 an, réalisé un résumé sur l'ordre du temple en m'aidant de divers sites internet (et sait on le nombreux de sites internet traitant des templiers et de leur trésor), je me permet de le partager avec vous.
J'ai réalisé ce résumé pour placer le contexte du futur spectacle qui sera réalisé en 2009 par les Compagnons de la noé et qui traitera de la fin des templiers (à partir de la perte de la ville de St jean d'acre le 16 juin 1291).



I) L’introduction

Nous sommes en 1118, je suis Hugues de Payns. Mon sang est celui des nobles et ma famille possède des terres au alentour d’Annonay en Ardèche. Depuis la prise de Jérusalem, les pèlerins affluent de France. Hélas, je vois surtout des brigands ou des hérétiques assaillir ces routes, et les cris des pèlerins se font de plus en plus pressants dans mon esprit. Mon rang de chevalier du Roy ne supporte plus cela, mais la chevalerie en Orient est désorganisée. C’est pourquoi, avec l’aide de 8 de mes compagnons, nous décidons de fonder « les pauvres chevaliers du Christ » pour défendre au mieux les routes menant à Jérusalem, la ville sainte.
Nous prononçons nos vœux de devenir religieux, et le bon Roy de Jérusalem, Baudouin nous offre l’asile dans son palais à proximité du temple.
En 1127, moi-même et quelques autres chevaliers, retournons en France, pour recevoir la bénédiction pontificale. Nous sommes merveilleusement bien accueillit et tout se passe rapidement, un concile le 14 janvier 1128 est organisé par le pape Honofius 2 et Saint-bernard pour rédiger la règle de notre ordre.
C’est ainsi que désormais, nous devenons « l’ordre du temple » en 1130, par la même occasion nous devenons l’armée régulière de Jérusalem. Je décèderais en 1136, en Palestine à l’âge de 66 ans.

II) La montée en puissance de l’ordre du temple

En 1139, le pape Innocent II, accorde de nombreux privilèges à l'ordre du temple ; ils sont affranchis de la juridiction des évêques, ils ne doivent de compte qu'au pape en personne, en tant qu'ordres religieux ils ne sont pas soumis au paiement des taxes des seigneurs ou rois dont dépendent leurs terres.
En 1147, la Croix-Rouge Pattée devient l'emblème de l'ordre du temple. Dès 1148 et jusqu'en 1291, les chevaliers du temple sont présents dans de nombreux combat en Orient. Ils garantissent les routes vers la Terre sainte pour les pèlerins; ils défendent les villes chrétiennes; ils combattent les Sarrasins, les Assassins, et les Turcs pour protéger et étendre la souveraineté de l'empire chrétien en Orient.
De nombreuses villes sont le théâtre de violents combats

III) La ville d’Acre

En 1291, le 15 avril, la ville d'Acre est assiégée. Plusieurs ordres religieux dont les Templiers tentent de conserver la ville mais les forces misent en œuvre par les sarrasins et les Turcs sont considérables. Les pertes sont très importantes. La ville tombe le 16 juin. Guillaume de Baujeu (maître de l'ordre du temple) est tué durant la bataille ainsi que 500 chevaliers, l'ordre du temple est pratiquement détruit en Orient. L'ensemble de leurs places fortes et de leurs ports seront rapidement perdus.

IV) La perte de l’orient mais pas l’Europe

Durant cette même période, l'ordre du temple se développe considérablement en Occident ils sont présents en France en Espagne en Italie en Allemagne en Angleterre.
Il est pratiquement impossible de rejoindre les principales villes d'Europe et de se rendre à Jérusalem sans sortir des terres ou territoires contrôlés par les Templiers. En effet de très nombreux seigneurs se joignent à l'ordre et deviennent chevaliers apportant ainsi leurs terres et leur bien à l'ordre. À la fin du XIIe siècle, les Templiers possèdent près de 9000 maisons. Si l'on considère que dans chaque maison il y a au moins un chevalier, on peut donc en conclure que l'ordre du temple au début du XIIIe siècle pouvait compter sur une armée de 9000 chevaliers. À la fin du XIIIe siècle on évalue le nombre de chevaliers à 30 000.

V) La déchéance des templiers

A partir de 1296, les templiers sont partagés entre le Roy de France, Philippe Le Bel qui désire agrandir le territoire français jusqu’au Rhin, et le Pape Boniface VIII qui demande à ce que les Roy reprennent la ville de Jérusalem. Boniface VIII sera victime d’un attentat le 11 octobre 1303.
Clément V, un ami du Roy de France, est élu Pape. Clément V prononce alors, sur une demande du Roy de France, la dissolution de « l’ordre du temple » ainsi que la mise à disposition des biens de l’ordre pour le Saint-Siège.
Le 13 octobre 1307, l’ensemble des templiers sont mit aux arrêts en France, grâce à une vaste opération réalisée en simultané sur l’ensemble des territoires français.
Les templiers sont alors accusés de déifier une idole nommée le Baphomet. De nombreux templiers sous les pressions des inquisiteurs avoueront des actes ignobles et hérétiques. C’est ainsi qu’un grand nombre de templiers finiront sur le bucher.

Anecdote : Le 18 Mars 1314, Jacques de Molay (Le dernier et 22ième grand maître des templiers) et Geoffroy de Charnay montent sur le bûcher. Jacques de Molay dira alors avant de périr : "Clément, juge inique et cruel bourreau, je t'assigne à comparaître, dans quarante jours, devant le tribunal de Dieu ! Et toi aussi, roi Philippe !». Clément V et Philippe Le Bel périrent alors respectivement le 20 Avril et le 29 Novembre 1314.

VI) Conclusion

Une des principales motivations, qui a poussé Philippe Le bel et le pape Clément V se situe au niveau financier. En effet, l’ordre du temple aurait, à de mainte reprise, prêté de l’or au Roy de France. Il y a également eu des rumeurs au sujet du « trésor des templiers ». Seulement, ce trésor n’a jamais été découvert, ni même sa nature. Plusieurs hypothèses ont été apportées à ce sujet. Deux sont plus connus que les autres, le trésor serait un amas immense de pièces d’or ou bien serait-il seulement spirituel. Car il faut savoir que les templiers ont côtoyé de nombreuses religions et culture durant leur séjour en Orient, il aurait pu faire une grande découverte au sujet de la religion, on parle du Saint-suaire.

Ps : Je tiens à m'excuser car je ne me souviends plus des sources qui m'ont permi de rédiger ce résumé. Enfin, je ne me suis pas foulé pour trouver des textes, il suffit juste de taper templier ou ordre du temple dans google pour avoir d'innombrable donnée sur les templiers.

Je dois vous faire de la publicité pour le Musée Hugues de Payns, à Payns dans l'Aube.

Ce musée a été réalisé par des autochtones passionnés et on y est très bien accueilli, même si c'est encore modeste, par un historien avide de partager ses connaissances.

Ca vaut le détour si vous passez par là !

Pour tout ce qui concerne Hugues de Payns en tant que personnage historique je vous recommande le livre de l'instigateur du musée :
Thierry Leroy, Hugues de Payns

Joli résumé intéréssant

Merci pour ce renseignement, je vais en disuter avec les membres de l'association pour voir s'il y a des interressés à aller le visiter. D'autant que c'est pas le bout du monde de là où nous résidons.

Et pour en rajouter un peu, il y a de cela quelques 'année une rumeur qui a une grande importance à circuler au sujet du château de Gisors dans l'eure. A cause de cette rumeur, le château a bien faillit s'effondrer. Car, il fut dit que le trésor des templiers aurait été enterré sous les fondations du château. Voici comme cela s'est déroulé pour que la rumeure prenne une énorme importance.

Source : http://www.gisors.org/affaire.asp

Copier-Coller du site :

L’affaire de Gisors est l'un des dossiers le plus étonnant du début des années 1960. Elle est amenée sur la place publique par Gérard de Sède, ecrivain-journaliste. Sa rencontre avec Roger Lhomoy le conduit dans un monde où va se côtoyer, Templiers, Hommes politiques et mystères. Depuis son enfance, Roger Lhomoy, enfant du Vexin Normand, avait entendu parler de la légende d'un trésor était enfoui dans le château de Gisors. Au cours des années quarante Roger Lhomoy parvient à se faire embaucher comme gardien du Château. Là, il peut mener ses recherches en toute quiétude. La Mairie, alors propriétaire du château, met à sa disposition un logement de fonction au sein même de l’ensemble médiéval. Quelle aubaine pour notre chercheur ! A partir de ce moment ses activités de chercheur commencent. Le soir, dés que les portes du jardin sont fermées, Roger Lhomoy se met au travail. Il cherche.
Les années d’occupations ralentissent ses travaux. Mais dès la libération, Roger, reprend avec acharnement son travail

Il commence par fouiller au pied de la motte du donjon. Il finit par trouver des excavations qui ne seront autre que les souterrains du château tels que nous les connaissons actuellement. Certain de la présence d’un trésor, Lhomoy décide de reprendre ses travaux dans une nouvelle zone du château. Montant sur la motte et pénétrant dans l’enceinte du Donjon, il décida de dégager le puits du donjon boucher depuis de nombreuses années. Pénétrant à l’intérieur il descend dans son antre. Il descend jusqu'à près de trente mètres de profondeur. Là, au moment le moins attendu, une partie de la paroi s’écroule et blesse Lhomoy.

Victime d’une fracture de la jambe il délaisse ses recherches le temps de son rétablissement. Remis, Lhomoy ne souhaite plus retourner dans le puits du donjon qui a faillit lui coûter la vie.


Certain de son idée, il décide de réaliser une excavation à quelques mètres du puits. Nous sommes en juin 44. Il met un de ses amis dans la confidence, un certain M. Lessenne, qui par la suite deviendra lui-même gardien du château. Ce même Lessenne sera témoin d’une découverte étonnante. Creusant et atteignant près de 16 mètres, Lhomoy met à jour une salle inconnue de 4 mètres sus 4 environ. Hélas, elle est vide. Cela ne fait pas l’affaire du gardien qui décide de poursuivre. Avant, il rebouche la salle. Puis sans raison valable, il se remet à creuser, mais à l’horizontale sur une distance de prêt de 9 mètres. Il est aisé d’imaginer les conditions de travail. Telle une taupe, il creuse une nouvelle galerie verticale qui atteindra environ 4 mètres. En finalité, il se trouve à environ 21 mètres de la surface du Donjon.

Nous sommes courant mars 46. Et puis un jour, Lhomoy prend la barre à mine qui lui sert à creuser ; frappe et voit apparaître des pierres en appareil. Il comprend qu’il se trouve devant un mur.

Dégageant la terre il découvre une structure bâtit de moellons de pierre taillée. Il dégage les joints de l'une des pierres et finit par la pousser. Il ose à peine croire ce que ses oreilles lui font entendre. Un écho ! Est-ce la victoire ? Lhomoy dégage l’orifice. Il se rend compte qu’il se trouve devant le mur d’une salle de grande dimension. Il tente de l'éclairer mais son équipement précaire ne lui permet pas de tout voir. Il s’introduit dans la salle et là, il croit que son cœur va s’arrêter. Laissons-lui la parole, tel que le fit Gérard de Séde dans son livre, « Les Templiers sont parmi nous ! » : « Ce que j’ai vu à ce moment là, je ne l’oublierai jamais, car c’était un spectacle fantastique. Je suis dans une chapelle Romane en pierre de Louveciennes, longue de trente mètres, large de neuf, haute d’environ quatre mètres cinquante à la clef de voûte. Tout de suite à ma gauche, près du trou par lequel je suis passé, il y a un autel, en pierre, lui aussi, ainsi que son tabernacle. A ma droite tout le reste du bâtiment. Sur les murs, à mi-hauteur, soutenus par des corbeaux de pierre, les statuts du Christ et des douze apôtres, grandeur nature. Le long des murs, posés sur le sol, des sarcophages de pierre de 2 mètres de long et de 60 centimètres de larges : il y en a 19. Et dans la nef, ce qu’éclaire ma lumière est incroyable : trente coffres en métal précieux, rangés par colonnes de dix. Et le mot coffre est insuffisant : c’est plutôt d’armoires couchées qu’il faudrait parler, d’armoires dont chacune mesure 2,20 m de long, 1,80 m de haut, 1,60 m de large. »

La découverte de Lhomoy est incroyable ! Elle appuie la légende et la confirme ! En tout cas c’est ce que se dit le gardien. Décidé à revendiquer sa part de la découverte, il se rend à la mairie de Gisors, pour y rencontrer le Maire et lui faire constater sa découverte.

Une délégation de la mairie se rend sur les lieux. Personne n’ose descendre dans le puits de Lhomoy. Un représentant du Département, justement en mairie ce jour là, déclare : « Messieurs vous avez devant vous l’œuvre d’un fou ! » Seul un certain Emile Beyne, ancien officier du Génie, accepte de s’introduire dans le boyau. Il ira presque au bout des excavations de Lhomoy. Mais devant le risque encouru et le manque d’air il se cantonne à envoyer des pierres dans l’orifice et constate que « cela résonne »

Ce sera le seul témoignage qui abondera dans le sens de Lhomoy. Certes Lhomoy dira : « j’ai vu » mais un autre dira « J’ai entendu » Pour la mairie de Gisors, l’affaire en restera là ! D’autorité, et sans même tenter la moindre fouille, les excavations de Lhomoy seront rebouchées. Il tentera durant de nombreuses années à se faire entendre, tant auprès de la municipalité, qu’auprès du département. Pour beaucoup, Lhomoy ne sera plus qu’un original à l’esprit un peu dérangé. C’est exactement cette histoire qu’il raconta à Gérard de Sède, lorsque ce dernier l’embaucha comme porcher. Devant cette incroyable histoire, Gérard de Sède décida d’écrire un reportage pour un hebdomadaire à fort tirage.

C'est quasi-incroyable !
Mais ça alimente la légende (l'or perdu, on ne saura jamais lé vérité ! ) C'est le principal !

Histoire intéressante, quoique quelque peu déroutante.

J'ai lu l'ensemble de ce topic , je peux également vous donner un très bon livre a lire " l'assassinat programmé des templiers " de Jacques Rolland .

L'ordre du temple était a priori dejà dans le colimateur depuis St louis , la plupart de plus grands chevaliers et personnes influentes sont mortes au siege à St jean d'Acre.

Il ne restait en europe que les templiers en grande partie non combattants et voir la plupart illettré comme je crois l'etait Jacque de Molay.
Ce qui fut plus facile pour les arreter et les faire comdamner sans trop de defenses et resistances.

Pour ce qui est du trésors , je pense qu'il n'y en avait plus. Tout l'argent etant dilapider en terre sainte pour l'entretien des troupes et l'argent verser aussi aux musulmans pour certains accords de libre passage .
C'est pour celà qu le trésor est pratiquement introuvable : evidement nous parlons du trésor de Paris , pas des autres commanderies

Le seul trésor qui restait a priori , etait simplement terrien , et la possessions de terre en France etant très importante par rapport au domaine royale ,c'est ce qui a fini par agacé Phillipe le Bel ...

Il ne faut tout de même pas oublier que Phillipe le Bel avait mis le tresor royale plusieurs fois au temple de Paris lors de certaines menaces urbaines.
Donc il connaissait bien les points forts et faibles de l'ordre

Sans trouver que la mort soit jolie , la fin de l'ordre du temple est arriver au bon moment , regarder l'ordre des hospitaliers et devenue de nos jours l'ordre de l'hopital de st lazare ( je crois que c'est celà ) association carritative a but humanitaire ( au demerant c'est bien aussi , mais ce n'est plus ce que celà a été conte tenue du passé , mais çà reste dans la philosophie initiale).

Historiquement est ce que l'on parlerais de l'ordre du temple si il était toujours actif comme association carritative ? J'en suis pas sûr ...

Qu'en pensez vous , je n'ai pas la science infuse , toutes remarques ou critiques est constructives ...

Voilà ma petite contributuons sur le sujet ...

Eh bien moi je suis plutot d'accord... et je pense aussi que le trésor des templiers était peut etre aussi un trésor métaphorique, de la connaissance spirituelle, mlétaphysique, voire alchimique....

Excusez mon ignorance mais l'ordre de Malte rentre dans l'ordre des templiers ?

Wallace a écrit:

Excusez mon ignorance mais l'ordre de Malte rentre dans l'ordre des templiers ?

L'ordre de Malte est ce qui reste des Hospitaliers en fait...

J'ai vu quelque part (je crois que c'est dans "c'est pas sorcier", donc simplifié...) que le trésor avait été partagé entre le roi de France, le Pape et que le reste avait été donné aux Hospitaliers. C'est donc à Malte qu'il faut chercher !

lunaewen a écrit:

Eh bien moi je suis plutot d'accord... et je pense aussi que le trésor des templiers était peut etre aussi un trésor métaphorique, de la connaissance spirituelle, mlétaphysique, voire alchimique....

Je me permets de dire que je trouve ça plutot logique oui, je suis d'accord avec vous...
Apres, si il y a eu un trésor au niveau materiel, ben on s'en fou en fait, c'est pas ça qui donne la richesse finalement,, non?

Je pense que si le temple existait encore, on en parlerait aujourd'hui comme une puissance financière, une influence politique certainement non officielle et que nous serions assez loin de l'état d'esprit des origines. Ces gens étaient avant tout des guerriers fanatiques et des conseillers belliqueux. Leur espoir ultime était bien l'éradication de l'Islam. A aucun moment , ils ne sont réellement intervenus pour instaurer la paix et s'ils ont trouvés parfois des compromis avec l'ennemi, c'était certainement plus en désespoir de cause que par réelle sagesse. En outre leur puissance financière et leur influence tentaculaire était devenue insupportable à tout monarque digne de ce nom. Que leur procès fut ignoble est un fait historique mais leurs visées sous-jacente ne l'étaient certainement pas moins.

L'épopée des Templiers est une période riche de nôtre histoire et il n'est pas question de nier les hauts faits, le courage absolu et l'abnégation de ces gens, mais pour ma part, je crains que leurs buts ne soient pas aussi nobles que leurs gestes le laissent penser.

Une histoire de conquêtes... le propre de l'homme...