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 Économie et société rurale dans l'Empire Byzantin

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Theodora
Chambellan, Suivante
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Theodora


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Économie et société rurale dans l'Empire Byzantin Empty
MessageSujet: Économie et société rurale dans l'Empire Byzantin   Économie et société rurale dans l'Empire Byzantin Icon_m18Mar 13 Avr 2010 - 14:34

On retourne dans l'Empire byzantin avec un nouveau sujet que l'on évoque assez peu car il faut bien l'avouer...un peu barbant! Mais holà, que de préjugés et assez parlé, entrons dans le vif du sujet!!




Économie et société rurale: production et organisation sociale.


Introduction:

Nous nous situons dans un monde ou la population rurale est très majoritaire,soit d'environ 90%.
Ce pourcentage à tendance à baisser en proportion durant la période car la puissance économique byzantine et l'insertion dans les circuit mondiaux développe l'artisanat et le commerce .
L'essentiel de la population rurale travail dans les champs. L'artisanat rural est peu développé ou alors se sont des paysans qui font de l'artisanat l'hiver au coin du feu quand ils ne travaillent pas les champs. La croissance économique est reposée sur la production agricole. Or, la production agricole dans une économie pré-industriel , repose essentiellement sur les bras des gens. La capacité de production et la croissance économique dépendent donc de sa population. Le monde rurale et agricole na pas qu'un rôle économique mais aussi un rôle sociale.
Dès le IXeme s, l'aristocratie tend a s'identifier à l'aristocratie foncière surtout en Asie Mineure. Cette aristocratie militarisée a une puissante autorité, mais cette aristocratie dépend du bon vouloir de l'empereur. Pour être quelqu'un de bien dans cette aristocratie, il faut avoir des terres. Katakalon Kékauménos, un aristocrate de la fin du XIe siècle écrit Conseils et récits, pour lui l'aristocrate est celui qui vit sur sa terre, et de sa terre. C'est donc l'idéal de l'aristocrate auto-suffisant. Mais cela marque une conscience sociale et de prestige de la propriété foncière. C'est la propriété foncière qui détermine l'accès a l'élite. N'importe qui peu devenir grand dignitaire mais dès qu'il l'est, il réinvesti dans la terre car s'il n'a pas de terre, il n'est rien du tout d'un point de vu de prestige social.
Par ailleurs, l'économie et la société rurale devient la préoccupation majeur pour l'empereur car la richesse de l'état dépend de la bonne organisation de la structure foncière. Donc l'état ne peut pas rester indifférent face aux structure d'exploitations. De cela dépend ses rentrée fiscale. Donc l'état byzantin s'intéresse a la production agricole car elle est la condition de la captation et des surplus. Les contemporains sont conscient de cette situation. Beaucoup de traités d'agronomie circulent et montrent une élite très soucieuse d'augmenter sa production. L'un d'eux est dédicacer a Constantin VII et ce livre s'appelle les Géoponika. Dans le préambule, est écrit," l'état est constitué de l'armée, le clergé et l'agriculture". Il ne s'agit pas de trois ordres mais de trois éléments nécessaire au bon fonctionnement de l'état. Il montre que la terre, son exploitation, se qu'on en tire est essentiel pour l'état. La terre en tant que facteur de revenus, de prestige sociale, de puissance politique est essentiel aux yeux des byzantins.

La domination quantitative permanente du monde rural et agricole:
A]Nourrir une population croissante
1)la croissance démographique

Par intermédiaire de témoignage indirect, on est sur que la population avait diminué depuis antiquité tardive jusqu'à atteindre son poids le plus bas milieu VIIIe siècle,et ce à cause de perte de territoires, les épidémie dont le dernier retour de peste qui est attesté en 747et de manière générale, les guerres, famines etc...
Ces évènements ont touché les villes et campagnes consécutivement. Les villes se transforment en kastra, des petits bourgs focalisé sur la défense et les agglomération. D'habitude, ils sont uniquement constitué de kastra, plus d'activités économiques particulières autres qu'une simple survivance autarcique. On remarque également un déclin d'échanges commerciaux qu'ils soient monétaires ou pas.
La présence de l'administration impériale est réduite a sa plus simple expression et seul 'évêque arrive a avoir un simple population urbaine.
Dans l'empire, il n'y a plus qu'une grande ville qui est Constantinople. Les autres sont devenus de faibles copies. Constantinople atteint son niveau le plu bas avec 100 000hab, c'est une baisse de 90% par rapport a la population de constantinien.
On voit des reprises quand Constantin fait appel a des populations et remet en service l'aqueduc de Valens qui n'avait pas été utiliser depuis 150 ans et sans que la population n'ait eut a subir de la soif. Ainsi, si la population n'avait pas besoin d'approvisionnement en eau, cela veut dire que celle-ci avait chuté, et donc le restauré et le construire montre une reprise démographique importante.
Dès le VIIIe siècle, une reprise démographique qui va aussi bien aux villes qu'en campagnes. Les défrichements reviennent, les villes quittent le statut de kastra, développement économique, des échanges, l'administration avec le régime des thèmes est moins centré sur les villes que par avant. Le stratège se balade dans tous les thèmes et se bat aux frontières. La civilisation urbaine redémarre sous l'autorité de l'évêque et des grands monastères.
L'empire a une politique active et dirigiste. Dans les moment de reprise on dirige la croissance, on déporte la population là où l'on estime qu'il faut une population d'un point de vue stratégique, favorise aussi les nationalités et reboucher les creux géographique. On installe des slaves christianisés dans les zones d'Asie Mineures ou il y a des arabes ou alors on prend des arméniens et on les installe en Thrace. Tout Cela pour une culture par défriche, pour réapprovisionner les villes. L'empire byzantin, pour lui, ce qui compte c'est les villes et Constantinople, et c'est l'agriculture qui permet l'impôt. La politique rurale est motivé par les motivations fiscale et militaires.

2)les productions

Relativement banale sauf que par rapport a l'occident, une bonne partie de l'empire est dans un climat diffèrent: le climat méditerranéen. Donc on va retrouver la trilogie méditerranéenne avec l'olivier, la vigne et les bleds.
Mais ceci est plus ou moins vrai car des moments l'olivier et la vigne ne tiennent pas là ou il gèle. Les vignes on en trouve partout sauf sur le plateau anatolien. La vigne est très rentable car elle donne un produit qui se conserve bien, se transporte facilement et a une très haute valeur ajouter, coute cher et beaucoup consommé, mais il faut beaucoup de soin et beaucoup de travail manuel. Ensuite le blé et l'orge sont partout mais on trouve des céréales pour chevaux comme l'avoine qui serviront surtout pour les chevaux de l'empereur. Ensuite, l'arboriculture de manière général est spécifiquement méditerranéen,on ne retrouve pas que l'olivier. Il y a aussi des arbres fruitiers et notamment les châtaigners et les muriers qui sont nécessaire a l'alimentation du vers a soie: le binbyx mori. On en trouve en Calabre, etc...Cela relève de l'agriculture industriel, surtout ce qui concerne le coton le lin etc. Et ensuite l'olivier qui pousse bien sur les littoraux de la pouille, Syrie etc...
Enfin, le bétails,les moutons, chevaux, bœufs, chèvres etc... et dont il faut a ceci ajouter les chameaux notamment en Asie Mineure , qui est comme une composante de l'excessive richesse de l'Asie Mineure .
Dernier élément, les légumes, les byzantins en mangent énormément. Les légumes frais sont produits autour des villes et dans les monastères, les légumineuses,sont la base de l'alimentation. Se sont les pois, fèves, lentilles etc...

3]Les techniques agricoles

Sources indirectes et a manier avec précaution, on a soit des traité d'agronomie qui reprennent ceux de l'antiquité, soit des hagiographies qui nous montre les techniques agricoles, mais avec les enluminures qui sont faite par les moines et donc qui ont une vision idéologique avec l'idée de la souffrance pour enlever ces pêchers. Il est vrai qu'en orient, on a refusé la charrue et que les techniques ont peu évoluées. Désormais, on est revenus la dessus, au contraires, la charrue n'est absolument pas adapté, elle retourne plus profondément et donc est plus adapté sur les terrains plats avec des sols lourds. Sur des sols comme en méditerranée, qui s'érode extrêmement vite, les terrains ont été usé par l'exploitation durant l'antiquité et cela a fragilisé les sols. Les terrains sont souvent très fortement en pente, on fait des opération de terrassement . La charrue épuiserait encore plus vite le sol que l'araire qui est l'instrument qui va le mieux. L'outillage en métal est largement diffuser dans l'agriculture byzantine, plus qu'en occident ou on doit attendre le XIe et XIIeme siècle, car avant on utilisait d outils en bois. En orient l'outillage métallique est largement diffuser et ils bénéficient du transfert des technologies et de la science arabe dans l'agriculture et dans l'outillage hydraulique,tels que les moulins et l'irrigation. Avancement qui va bien avec le climat méditerranéen.
Croissance en nombre mais aussi de moins en moins de population agricole en proportion et donc il faut nourrir une population qui se nourrit mais qui ne produit plus ce qu'elle mange. Or, il faut toujours nourrir en céréales et en blé. Les opinions révise leur jugement et montre que l'agriculture est toujours resté adapté à la croissance byzantine car il n'y a pas de famine. En occident, les gens sont obligé de partir des terres car la pression démographique est trop forte et donc la population s'affaiblit et vient la peste. Surpeuplement qui n'existe pas dans l'empire byzantin, a l'inverse elle a toujours su s'adapter a la croissance démographique et a nourrir la pop urbaine de plus en plus importante.


B]La société rurale

1]Lechôrion


Le terme de chôrion désigne à la fois le territoire villageois et donc le village mais aussi et surtout la cellule fiscale qui s'appuie sur ce territoire villageois.
Il y avait un registre pour les chôria(le pluriel de chôrion) et les grands domaines que l'on appelle proastérion(proastéria). Les villages seraient d'après certains auteurs une organisation classique, un amas de fermes, un amas de basses-cours et de jardin privatifs qui sont protégé des bêtes par une palissade.Après le cercle des cultures, on voit finalement les pâturages, bois et friches. Ce qui n'est pas cultivé est ce que l' on appelle l'incultum.
De manière générale, c'est le village qui a la preuve de l'habitat et qui domine largement. Les villages fréquemment sont fortifiés, se qui se manifeste simplement par des palissades de bois ou une tour qui sert a guetter les éventuelles invasions. Le village est plus que la somme de tous ces biens, c'est en soit une communauté.
Elle est moins forte dans l'empire byzantin qu'elle ne l'a été en occident fin 12eme et début 13eme. On parle donc d'une communauté villageoise avec une juridiction par le seigneur. Rien de tous ça en orient.
On a une communauté qu'on nomme koinotès tou chôriou et qui manifeste une solidarité. En effet, l'incultum, bois, prés a pâture et friches sont toujours mis en commun entre les membres du chorion, propriété collective, et ce fait est le premier fait dune solidarité de la commune villageoise. Des usages s'établissent, par exemple, la communauté villageoise doit payer une petite redevance et ce a égalité, pour ce qui concerne les friches et autres terres.
D'autre part, la communauté peut défendre les droits du villages y compris en justice. La communauté est une personne juridique qui peut défendre ou attaquer les droits du villages, notamment dans les querelles qui peut opposer un chorion avec un seigneur ou un chorion avec un autre chorion. On élit un représentant, c'est le proestos. La commune peut aussi géré les droits sur l'eau. Par exemple, quand on a une rivière qui passe dans le village, ce qui est quelque chose de compliqué, on donne aux gens du temps, des heures ou l'on peut prélever de l'eau, construire des canaux etc... l'usage des moulins collectifs également. Cela implique donc une concertation mais il n'y a pas un pouvoir communal réel, plus une solidarité et l'existence d'un genre d'association.
En terme économique, ces rapports sont limité et très importants dans un période d'insécurité.
Dans les villages, ceux qui louent leur terre sont ceux qui n'ont pas l'attelage, mais il y a ceux qui n'ont qu'un bœuf, ils peuvent s'allier avec une autre famille pour avoir une paire de bœuf et c'est la commune qui gère cet assemblage pour travailler la terre.
Le village byzantin est une institution adapté a un moment ou la terre est peu exploité et la commune villageoise est une structure assez souple, elle na pas de stature forte et rigide,une structure d'appuit pour l'état.
Ensuite au 12eme s, le chôrion perd sa valeur car les prélèvement ne se font plus sur les villages mais dans les grands domaines fonciers. L'essentiel des paysans sont devenus des parèques sous la puissance d'un grand seigneurs qui les protèges.


Bon, je pense que je vais m'arrêter là en ce qui concerne la vie rurale, si l'aristocratie byzantine vous intéresse, dites le moi, je pourrais peut être faire un petit sujet la dessus!
En espérant que ce sujet peut traité vous a quand même plu!
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